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La direction a décidé d’aller de l’avant avec cette initiative, une première, dans un contexte où le virus n’a jamais été aussi présent dans la région. Ainsi, avant son entrée au travail, chaque employé devait montrer la preuve d’un résultat négatif à un test de dépistage rapide, que celui-ci ait été réalisé à la maison le matin même ou direc- tement à l’arrivée à l’usine. En effet, la moitié des employés de l’entreprise manufacturière, soit environ 150 personnes, ont passé un test tout juste avant d’entrer au tra- vail. Un membre de la direction était présent pour guider chaque personne et l’accompagner à travers le processus. Les autres ont amené avec eux un test négatif qu’ils avaient réussi à obtenir par leur(s) enfant(s) (écoles et garderies) ou en pharmacie. «On a séparé un stationnement en huit allées pour les voitures. Les gens de la direction étaient à l'extérieur. Ils donnaient les instruments et les indications à leurs collègues au fur et à mesure. Non seulement la personne n'avait pas à se préparer avant d'arriver, il y avait une supervision qui était possible. On s'assurait avec eux que tout soit bien fait», a partagé le directeur général de Lepage Millwork, François-Xavier Bonneville. «Ç'a super bien été ce matin, il n'y a eu aucune complication.» Lepage Millwork a reçu une livraison de tests rapides au mois de décembre, après en avoir fait la demande quelques semaines plus tôt. Ces tests, différents de ceux que l’on peut retrou- ver en pharmacie, sont offerts par le ministère de la Santé et des Services sociaux aux entrepri- ses dans le cadre d’un programme mis en place en 2021. «Ce sont des trousses de 25 tests qu’on ne pouvait pas séparer de façon individuelle. Elles ne pouvaient pas être décomposées et distribuées. C’est pour cette raison que nous avons mis en place une autre façon de procéder, sans que les employés aient à rentrer à l’intérieur des locaux.» François-Xavier Bonneville concède que les tests rapides n’ont pas une fiabilité à toute épreuve et que l’initiative offre un portrait éphé- mère de la situation au sein de l’entreprise. Il esti- mait néanmoins que c’était la chose à faire, par prévention, au retour du congé des Fêtes. La suite lui aura d’ailleurs donné raison, puisque des tra- vailleurs asymptomatiques ont reçu un diagnostic positif et ont dû s’isoler le matin même. Lepage Millwork compte présentement un taux d’absen- téisme de plus de 20 %, estime le dirigeant. «Les gens asymptomatiques sont aussi à ris- que de propager le virus et de contaminer leurs collègues que les gens avec symptômes […] Il fal- lait trouver une façon d'identifier ces gens-là pour ne pas risquer une éclosion, même avec les mesu- res en place. On voulait se donner une chance supplémentaire», dit-il, ajoutant que le télétravail, le port du masque et la distanciation de deux mètres restent au cœur des mesures appliquées en milieu de travail. ANNONCES GOUVERNEMENTALES Questionné au sujet des plus récentes annon- ces de la santé publique du Québec, qui a notam- ment confirmé avoir abaissé de 10 à 5 jours la durée de s’isolement des personnes adéquate- ment vaccinées qui présentent des symptômes, François-Xavier Bonneville est resté prudent. «Il y a deux façons de voir ça. Oui, d’un côté, ça nous ramène nos gens plus tôt, mais il ne faut pas qu’ils soient capables d’en contaminer d’autres. Il faut trouver le juste milieu», mentionne-t-il au sujet du dilemme actuel. «En termes de protection et de s’assurer qu’il n’y ait pas de contamination, garder cela à 10 jours fait beaucoup de sens. Mais quand on parle de productivité, de capacité de production, le 5 jours fait du sens aussi. Le défi, c’est de réussir à voir clair à travers tout ça […] Pour l’instant, on compte procéder avec du cas par cas», ajoute-t-il. Mercredi, le secteur manufacturier du Québec, déjà durement touché par la pénurie de main- d’œuvre, a demandé que Québec rende accessi- bles les tests de dépistage PCR à l’ensemble de ses employés, qu’ils obtiennent une exemption au même titre que ceux des usines de transformation de viande. Cette réaction faisait suite à l’annonce de Québec qui, face à une pénurie de tests appréhen- dée, renonce à tester la population générale à l’aide de tests PCR, qui sont désormais réservés au personnel soignant et à risque. À ce sujet, François-Xavier Bonneville ne cache pas qu’il aimerait que ses employés puissent tou- jours avoir accès aux centres de dépistage, mais il reste pragmatique devant la situation actuelle. La priorité doit aller du côté du personnel du réseau de la santé, croit-il. «Si j’étais à leur place et que j’avais à choisir, je choisirais moi aussi la santé. Ils manquent actuellement de personnel, les centres de dépistage sont débordés et ils n’ont plus la capacité nécessaire pour dépister tout le monde», a-t-il analysé, précisant qu’il faut souligner le dévouement des travailleurs de la santé. Le 4 décembre, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) rapportait d’ailleurs 309 éclosions actives dans les milieux de travail sur un total de 1 286 en province. Lepage Millwork fait preuve de prudence au retour des Fêtes PHOTO : MARIO PELLETIER Les organisateurs ont toutefois mentionné que Grimpe en ville sera de retour à la mi-février 2023. En attendant, les grimpeurs peuvent tou- jours se rendre sur place pour pratiquer leur sport de façon autonome. L’état de la glace serait par- fait, en ce moment, pour les adeptes d’escalade. Grimpe en ville est le second évènement à reporter ses activités peu après l’annonce de l’annulation des Jeux du Québec. Annulation du festival Grimpe en ville de Rivière-du-Loup • LYDIA BARNABÉ-ROY [email protected] L’organisation du festival Grimpe en ville de Rivière-du-Loup a malheureusement annoncé sur sa page Facebook, ce 9 jan- vier, que l’évènement de février 2022 est annulé. Rappelons que l’année dernière, le festival se déroulant au parc des Chutes avait connu le même sort avec la hausse des cas de COVID-19. ARCHIVES: FRANÇOIS DROUIN • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Alors que les milieux de travail représen- tent près du quart des endroits où des éclosions actives de COVID-19 au Québec sont répertoriées, en date du 4 janvier, et que la fête de Noël a donné lieu à des rassemblements entre bulles familiales, l’entreprise Lepage Millwork de Rivière- du-Loup a décidé de prendre les choses en main afin de conserver un environne- ment de travail sécuritaire et d’assurer la poursuite de ses opérations. Un dépis- tage des quelque 300 employés a été réalisé le 5 janvier, grâce à l’utilisation de tests rapides. Cell : 418 867-6464 Cell : 581 246-4325 / Cell : 418 894-6269 SONIA BOUCHER COURTIER IMMOBILIER AGRÉÉ KAY-SHA OUELLET ET FRÉDÉRIC PICARD-DOIRON COURTIERS IMMOBILIERS RÉSIDENTIEL Cell : 418 714-4271 [email protected] SUZIE CLOUTIER COURTIER IMMOBILIER JEAN-MAXIME MERCIER COURTIER IMMOBILIER RÉSIDENTIEL ET COMMERCIAL AGRÉÉ www.viacapitalevendu.com 63, rue Fraser, Rivière-du-Loup ViaCapitaleHorizon 694, RANG 1 DENISE BÉRUBÉ ST-SIMON VENDU 559, RUE VÉZINA Magnifique propriété avec grandes pièces spacieuses avec 4 c.c. et 3 sdb. DENISE BÉRUBÉ TROIS-PISTOLES 133, ROUTE 132 OUEST Grand terrain d’une superficie de 9,27 hectares dont une partie boisée. DENISE BÉRUBÉ NOTRE-DAME-DES-NEIGES 370-372, RUE JEAN-RIOUX Duplex avec une partie commerciale et un grand 5 1/2½à l’étage. DENISE BÉRUBÉ TROIS-PISTOLES 33, RUE DE L’ÉGLISE Propriété à 2 étages construite en 1945 avec 4 c.c. Terrain de 5639 p.c. 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