JournalID4921web

L’absence de taxi et du service de raccompa- gnement de Nez rouge pour les Fêtes inquiète Catherine Rose-Lavallée, travailleuse de milieu pour la Corporation d’hébergement de Saint-Éloi et Logis-Aide des Basques. «On espère que les gens seront responsables et qu’il désigneront des chauffeurs», explique-t-elle. Certains services sont offerts par le Centre d’action bénévole des Basques et l’Éveil des Basques, mais ils ne suffis- sent pas à la demande. «Les gens se retiennent de faire des choses. Ils ont besoin de transport pour aller faire leurs commissions et doivent dépendre de quelqu’un d’autre. Ça augmente les facteurs de risque de maltraitance financière», ajoute Mme Rose- Lavallée. Elle indique aussi que cette situation peut favoriser la bienveillance entre les citoyens. Plusieurs personnes vivant des insécurités se privent de certains soins, services ou de faire leurs commissions afin de conserver leur autono- mie, sans demander d’aide. Un travail de concer- tation a permis de mettre en place une navette qui fait le tour des municipalités des Basques deux jours par semaine, mais ce service ne remplace pas le transport personnalisé aux heures souhaitées par les citoyens. Travailleur de rue dans la MRC des Basques, Louis St-Laurent indi- que que ce ne sont pas seulement les personnes ainées qui vivent les conséquences de ce trou de services dans la région. «C’est une réalité que l’on voit dans toutes les tran- ches d’âge. Pour des partys privés en soirée, à la sortie des bars, lors d’activités comme le bal de finis- sants ou au retour de festivals ou de carnavals, ça va paraître de ne plus avoir de service de taxi […] Il y a de la demande pour du transport spontané, flexible ou plus de dernière minute», ajoute-t-il. M. St-Laurent pré- cise que peu importe l’initiative qui sera retenue, elle permettra de combler une partie des besoins. Les groupes de covoiturage en ligne ne permettent pas de rejoindre toute la population. ENJEUX DES TAXIS Steeve Malenfant, propriétaire de l’entreprise Taxi Beaulieu de Rivière-du-Loup a été approché par les groupes communautaires de la région des Basques afin d’offrir ses services, mais il a dû refuser pour de multiples raisons. «Premièrement, je fais face au manque de main- d’œuvre, ensuite on a de la difficulté à fournir à Rivière-du-Loup avec nos chauffeurs en place. Troisièmement, la nouvelle loi 17 a étouffé les compagnies de taxi partout dans la région», dénonce-t-il. Les changements réglementaires de cette loi adoptée sous bâillon alourdissent les tâches des chauffeurs de taxi, qui doivent maintenant rem- plir beaucoup plus de paperasse dans le cadre de leurs fonctions. Ils ont aussi compliqué le proces- sus pour obtenir un permis de conduire et des licences de taxi. «Ils nous mettent toujours des bâtons dans les roues. C’est une loi faite pour sauver les chauffeurs des grands centres parce que certains abusaient financièrement des tra- vailleurs étrangers. Le ministre François Bonnardel a sauvé 80 % de l’industrie du taxi, mais il a scrappé Rivière-du-Loup, Rimouski et tous les petits villages. On n’est pas capable de les aider», affirme Steeve Malenfant. Selon lui, il n’est pas de la responsabilité des taxis de Rivière-du-Loup de fournir le trans- port à Trois-Pistoles. Il ajoute que la situation est difficile aussi dans le secteur du Témiscouata. «C’est épouvantable, ce qu’ils ont fait. Par exemple, si je dois faire rentrer un chauffeur la nuit pour un voyage à l’hôpital, avec les avanta- ges sociaux, je le paye environ 60 $, soit 15 $ de l’heure pour trois heu- res. Je ne peux pas charger 80 $ au client pour aller le transporter jusqu’à chez lui, il va m’envoyer pro- mener. Ça lui couterait 20 $ en temps normal». Il ajoute qu’aucune compagnie ne pourrait rester ouverte dans ces conditions, puisque ce n’est pas rentable. APPEL À TOUS Un appel à tous est donc lancé afin de trouver une solution au manque d’options de transport dans la MRC des Basques. Catherine Rose- Lavallée indique qu’il peut s’agir d’une opportu- nité d’affaires et que certains programmes de financement sont disponibles en lien avec la vita- lisation du territoire. Elle se dit ouverte à toutes les possibilités qui peuvent être exploitées. Une coopérative, par exemple, pourrait répondre aux réalités du terri- toire. Les personnes intéressées par ce projet peuvent écrire leurs sugggestions à l’adresse courriel [email protected] . Trou de services en transport dans la MRC des Basques Le gouvernement du Québec octroie 178 390 $ à cinq organismes de la région du Bas-Saint- Laurent afin de soutenir financièrement des pro- jets d’amélioration de la sécurité routière et d’aide aux victimes de la route. C’est la ministre du Tourisme et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, Caroline Proulx, qui en fait l’annonce. Ainsi l’Association des personnes ACVA-TCC du Bas-Saint-Laurent reçoit 67 902 $ pour effec- tuer de la sensibilisation et de la prévention sur le territoire. La Municipalité de Saint-Arsène obtient 13 705 $ pour apporter une amélioration de la sécurité routière, soit un afficheur de vitesse radar. La Municipalité de Lac-des-Aigles reçoit 8 568 $ pour sécuriser la rue du Quai par l’ajout de mesures de modération de la circulation. Saint-Onésime-d’Ixworth pourra sécuriser le chemin du village (côté est) avec une somme de 45 474 $. La Ville d’Amqui a deux projets accep- tés : 33 725 $ pour améliorer la sécurité sur le rang Saint-Jean-Baptiste et la rue Audet et 9 016 $ pour les abords de l’école Caron. «La sécurité routière concerne l’ensemble des citoyennes et des citoyens. Il est primordial d’encourager la réalisation de projets contribuant à l’amélioration du bilan routier dans la région du Bas-Saint-Laurent. En tant que ministre régio- nale, je suis fière de faire partie d’un gouverne- ment qui pose des gestes concrets en ce sens», a mentionné la ministre Caroline Proulx. Pour l’année financière 2021-2022, un appel de projets est en cours jusqu’au 31 janvier 2022. Un comité consultatif a pour mandat de conseiller annuellement le ministère des Transports sur l’utilisation des sommes portées au crédit du Fonds de la sécurité routière, un programme sub- ventionné à même les sommes perçues pour des infractions détectées par les radars photo et les appareils de surveillance aux feux rouges. Près de 180 000 $ pour l’amélioration du bilan routier au Bas-Saint-Laurent La ministre Caroline Proulx. PHOTO : MARIO PELLETIER • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] Plusieurs intervenants du milieu commu- nautaire et du réseau de la santé de la MRC des Basques se mobilisent présen- tement afin de résoudre des enjeux de transport sur le territoire. Depuis l’été 2020, la compagnie de taxi de Trois- Pistoles a cessé ses activités. Ville RDL .ca L’esprit de Noël s’empare de Rivière-du-Loup! Sortez vos habits chauds, l’esprit de Noël déferle en ville! Tel un calendrier de l’avent menant aux portes du réveillon de Noël, la Ville et ses partenaires offrent une programmation festive qui propose une activité chaque jour jusqu’au 23 décembre inclusivement. Spectacle familial, chasse au trésor, chorale sur la rue Lafontaine et conte de Noël sont notamment au rendez-vous. Clou de la programmation, la Grande roue Noël Chez nous prendra place au carré Dubé du 9 au 12 décembre. Tous les détails au VilleRDL.ca sous Loisirs et Événements . À nous de jouer maintenant! À moins de 100 jours des Jeux du Québec – Rivière-du-Loup 2022, l’heure est venue de se laisser gagner par la fébrilité, de se mobiliser et de sauter dans l’aventure si ce n’est déjà fait! En devenant d’abord bénévole, seul ou « en gang » pour les associations, regroupements ou clubs : www.jeseraibenevole2022.com . Les entreprises sont aussi invitées à contribuer au succès de l’événement par le prêt ou le dégagement d’employés. Profitez également du temps des Fêtes pour faire le plein de lumières et items colorés rouge ou blanc, alors que citoyens et commerçants seront invités à décorer aux couleurs des Jeux du Québec à compter du mois de février. Stationnement de nuit Depuis le 1 er décembre, les autos doivent rentrer dormir au chaud sous leur abri Tempo, alors que le stationnement est interdit dans les rues tout l’hiver, de 1 h à 7 h. La rue Lafontaine est la seule artère à présenter des exceptions à la règle (comme en orthographe… L’exception confirme la règle! ). Le stationnement y est plutôt interdit dès minuit entre les rues Bellevue et Amyot ainsi qu’entre les rues Dollard et Jeanne- D’Arc. Les voitures peuvent toutefois rester garées toute la nuit des rues Amyot à Dollard, sauf lorsqu’une opération de déneigement est annoncée. vivre CHRONIQUE MUNICIPALE 1157054921 LE 8 DÉCEMBRE 2021 • INFODIMANCHE 20 ACTUALITÉ

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=