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Accompagnée par deux membres de Plongeurs techniques de l’Outaouais, l’équipe de trois plongeurs du PETQ a réussi à atteindre l’épave en bois gisant à une profondeur de 25 à 30 mètres dans les fonds du fleuve Saint-Laurent. Ils ont d’ailleurs été les premiers à aller explorer les restes de ce bateau dans le secteur de Gros- Cacouna. Dès leur arrivée sur les lieux, les plon- geurs ont constaté la présence de plusieurs arté- facts, dont des cruchons, plusieurs tonneaux et des bouteilles de verre. «Quand on a vu les arté- facts, comme des vieilles assiettes et des vieilles bouteilles, c’est là qu’on s’est dit que c’était vieux cette épave-là. Il faut qu’on avertisse le ministère de la Culture et des Communications dans ce temps-là», a raconté le président des PETQ, Sébastien Pelletier. Lorsque la SHC a découvert l’existence de cette embarcation en 2009, sa présence a par la suite été indiquée sur des cartes afin d’avertir les bateaux qui circulent sur cette voie maritime. «Une fois que leur emplacement est connu, ils doivent être signalés sur les cartes marines. En ayant accès à ces cartes-là, nous en tant que plongeurs d’épaves, on est capable de dire les endroits où il y a une épave, et nous décidons d’aller la visiter», a-t-il expliqué. Les autorités n’ont pas nécessairement d’équipes de plon- geurs chargées d’aller enquêter les épaves, et c’est donc là que ce regroupement de cinq pas- sionnés de la plongée entre en jeu. Les Plongeurs d’épaves techniques du Québec restent avant tout un groupe de plongeurs qui pratiquent la plongée comme passe-temps. Ceux-ci n’effectuent donc pas de recherches, mais bien des expéditions pour aller visiter des restes de bateaux du Saint-Laurent. «Quand on a la chance de tomber sur des épaves comme ça qui ont plus de 100 ans, qui ont une histoire à raconter, c’est très intéressant pour nous», a révélé M. Pelletier. Un mois après leur expédition, les résultats de leur exploration ont été acheminés à la Direction des opérations en patrimoine du ministère de la Culture et des Communications. Sébastien et ses collègues attendent toujours un retour à ce sujet afin d’en apprendre davantage sur les origines du navire. Le lieu et son année de construction, son port d’attache, sa destination et même l’identité du navire sont des questions auxquelles l’équipe de plongeurs souhaite avoir des réponses. Bien que certaines observations aient été fai- tes en ce qui a trait à l’état du navire, comme un trou à l’arrière du côté tribord, les raisons du nau- frage restent toujours inexpliquées. Des plongeurs explorent une épave du 19 e siècle à Gros-Cacouna Des tonneaux empilés à l’ intérieur de l’épave. PHOTO: PETQ Sébastien Pelletier accompagné de l’équipe de plongeurs. PHOTO: FACEBOOK PETQ • DOMINIQUE CÔTÉ [email protected] En juillet dernier, une équipe de passion- nés de la plongée s’est rendue au large du port du Gros-Cacouna afin d’explorer une épave de bateau détectée en 2009 par le Service hydrographique du Canada (SHC). Selon les Plongeurs d’épaves tech- niques du Québec (PETQ), le club qui a entrepris cette expédition, il s’agirait d’un navire de petite taille datant des années 1890. 1 800 463-1911 2 992 000 $ en ristournes C’est le montant que Promutuel Assurance Rive-Sud retourne cette année à ses membres-assurés. Une façon de réinvestir dans notre région et de démontrer un des grands avantages de confier vos assurances à une fière mutuelle d’ici. pour redonner à nos membres-assurés 1150274721 LE 24 NOVEMBRE 2021 • INFODIMANCHE 14 ACTUALITÉ

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