LE 20 OCTOBRE 2021 • INFODIMANCHE 16 ACTUALITÉ On y parle notamment de transferts de passagers, des impacts économiques et environ- nementaux possibles. Les conclusions et plu- sieurs données de ce rapport ont toutefois été caviardées puisqu’elles concernent des compa- gnies privées. En septembre 2019, le ministère des Transports avait mandaté la STQ pour mener une étude sur les liens desservis par traversier entre le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord et de faire des recommandations sur leur maintien, à court et à long terme. Le gouvernement du Québec a annoncé, deux mois plus tard, qu’il ne financerait pas les travaux de réparation évalués à 5 M$ du traversier l’Héritage I, qui fait le lien entre Trois- Pistoles et Les Escoumins. «L’étude démontre que les traverses publi- ques qui relient la Gaspésie à la Côte-Nord, ainsi que le Bas-Saint-Laurent à Charlevoix, sont perti- nentes et cadrent dans la mission de la STQ. Les traverses Matane-Baie-Comeau-Godbout et Rivière-du-Loup-Saint-Siméon fournissent un lien maritime permettant des déplacements interré- gionaux. Les traverses privées ont quant à elles une vocation avant tout touristique et répondent à des besoins en déplacements locaux», explique Simon Laboissonnière, responsable des commu- nications pour la Société des traversiers du Québec. La décision de prendre ces traverses sous son aile, de financer des infrastructures ou l’exploitation des deux traverses privées revient au ministère des Transports du Québec. «On a besoin d’une traverse intermédiaire à Trois-Pistoles pour ne pas surcharger les traver- ses existantes», a fait savoir l’attaché de presse du député Denis Tardif, Nicolas Lessard-Dupont. Devant la mobilisation citoyenne, politique et la prise de responsabilités de la Compagnie de navigation des Basques, gestionnaire de la tra- verse, un financement de 4,8 M$ a finalement été accordé par Québec, le 10 mars 2020. Le navire l’Héritage I est en activité des mois de juin à octo- bre et transporte environ 30 000 passagers. La Compagnie de navigation des Basques (CNB) ne reçoit habituellement aucun finance- ment gouvernemental pour ses opérations, mais elle a recours à des subventions lorsque des tra- vaux sont nécessaires pour ses infrastructures. «La compagnie est rentable, mais pas assez pour financer à très long terme des travaux sur des bateaux ou des rénovations majeures […] On a analysé nos états financiers sous toutes les cou- tures possibles, ça n’a pas été facile d’avoir le 5 M$. Nous avons martelé notre message avec les MRC et les municipalités impliquées. Nous les avons fait changer d’idée, sinon on ne serait plus là», explique Jean-Marie Dugas, secrétaire-tréso- rier de la Compagnie de navigation des Basques. Ce dernier ajoute que la Compagnie de navi- gation des Basques demandera que le service de traverse entre Trois-Pistoles et les Escoumins devienne sous la responsabilité de la STQ. La CNB appartient aux municipalités de Trois- Pistoles, Notre-Dame-des-Neiges, Les Escoumins et à la communauté de la Première Nation Essipit, qui gèrent une entreprise privée. Les quais sont aussi gérés par une régie intermunicipale et ils devraient plutôt être sous la juridiction du gou- vernement du Québec, croit M. Dugas. La STQ a analysé la prise en charge de la traverse de Trois-Pistoles-Les Escoumins L’Héritage 1 lors de sa saison de navigation 2019. PHOTO: ARCHIVES, MARIO PELLETIER • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] La Société des traversiers du Québec (STQ) a rendu publique la semaine der- nière l’étude réalisée pour analyser la pertinence de la prise en charge par le gouvernement de deux traverses qu’elle considère comme privées, soit Trois- Pistoles-Les Escoumins et Rimouski- Forestville. Dans le cadre de l’étude, des scénarios prévoyant le retrait des traver- ses ont été analysés selon les données de 2019. Ces participants viennent donc de Boisbriand, Boucherville, Lacolle, La Prairie, Marieville, Montréal, Mont St-Grégoire, Outremont, Québec, Repentigny, Ripon, Rivière-du-Loup, St-Urbain de Charlevoix et Val-David. «Le concours présente le boudin comme un met haut de gamme», a souligné Florence Junca-Adenot, présidente de l’AQGBB. N’ayant pas eu lieu en 2020 en raison de la pandémie, les organisateurs reviennent donc avec ce concours en 2021, pour lequel on note six participants de plus qu’en 2019. En tout, ils ver- ront leurs 43 échantillons de boudins être goûtés, analysés, jugés et appréciés par un groupe de 28 juges amateurs et professionnels. Les six gagnants des DÉLYS d’or, d’argent et de bronze des catégories boudins classiques et boudins créatifs seront connus lors d’un banquet au Centre multifonctionnel Francine Gadbois à Boucherville en novembre prochain. Carl Deschênes, copropriétaire de la Boucherie Bégin, a expliqué que ce sont les organisateurs du concours qui les ont approchés. «Notre boudin est assez populaire, on en vend en bonne quantité. Il est expédié un peu partout en province par l’entremise d’un transporteur. C’est la recette de la grand-mère de l’ancien propriétaire, elle date de cinq générations et on serait fous de la chan- ger», a commenté M. Deschênes. Cette participation au concours leur procure également une belle visibilité. «Ce fut une sur- prise», a souligné le copropriétaire dont le boudin est inscrit dans la catégorie «créatif». Les critères très précis de la catégorie du boudin «classique» ne leur permettaient pas d’y accéder. «La Boucherie Bégin s’est inscrite sans prétention, c’est surtout pour rendre hommage à cette recette ancestrale», a-t-il ajouté. À son tour Mynessa Lapointe Ouellet, copro- priétaire du Restaurant La Porte Arrière, s’est réjouie de cet intérêt grandissant pour le boudin. «Ce sont des clients qui nous ont dit qu’on devrait participer au concours, alors on s’est inscrits. C’est flatteur, on se dit que l’on fait bien notre travail», a indiqué Mme Lapointe Ouellet, dont le restau- rant est ouvert depuis seulement le 24 avril 2019. Eux aussi sont inscrits dans la catégorie du boudin «créatif», toujours au menu de l’établisse- ment louperivois mais apprêté de différentes façons. «Beaucoup de personnes renouent avec le boudin tandis que d’autres le découvrent. Des clients viennent spécifiquement pour ça», ajoute- t-elle. Le meilleur boudin du Québec serait-il à Rivière-du-Loup? • MARIO PELLETIER
[email protected] L’Association québécoise du goûte-bou- din de Boucherville (AQGBB) tient sa troi- sième édition du meilleur boudin. Quelque 23 participants sont inscrits à ce concours dont deux entreprises de Rivière-du-Loup, Boucherie Bégin et le Restaurant La Porte Arrière. Le boudin traditionnel de la Boucherie Bégin. Un plat de boudin au menu de La Porte Arrière. 418 867-2002 200-A, Hôtel-de-Ville, RIVIÈRE-DU-LOUP Manon Labrie 418 860-7249 Lorraine Thériault 418 860-5769 Marc Boucher 418 868-7551 Audrey Chouinard 418 714-2336 VISITE LIBRE ST-ANTONIN 7, rue du Millénaire Audrey Chouinard 418 714-2336 DIMANCHE LE 24 OCT DE 13H30 À 15H30 NOUVEAU CACOUNA 450, rue du Patrimoine Lorraine Thériault 418 860-5769 1151174221 TÉMISCOUATA-SUR-LE-LAC 8-8c, rue des Bois-Francs Lorraine Thériault : 418 860-5769 ST-ANTONIN 742, ch. Rivière-verte Audrey Chouinard : 418-714-2336 NOTRE-DAME-DU-PORTAGE 524, route du Fleuve Lorraine Thériault : 418 860-5769 RIVIÈRE-DU-LOUP 11, Joseph-Albert-Daris Marc Boucher : 418 868-7551 TÉMISCOUATA-SUR-LE-LAC Terrain chemin du Lac Marc Boucher : 418 868-7551 RIVIÈRE-DU-LOUP 75, rue St-André Audrey Chouinard : 418-714-2336 QUADRUPLEX EN VEDETTE ST-MARC-DU-LAC-LONG Île aux Bouleaux Marc Boucher 418 868-7551