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LE 20 OCTOBRE 2021 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES : [email protected] COURRIEL ADMINISTRATION : [email protected] ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Mario Pelletier, rédacteur en chef Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin Hugues Albert • Lydia Barnabé-Roy CORRECTEUR : Hugo Levasseur COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins : [email protected] Micheline Côté : [email protected] Patrice Picard : [email protected] Étienne Morissette : [email protected] Michel Courbron : [email protected] CHRONIQUEUSE WEB, VIDÉOJOURNALISTE : Dominique Côté PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) : Marie Eve Dubé RÉPARTITRICE DE PRODUCTION : Marie Eve Dubé GRAPHISTES : Mélanie Emond, directrice de l’atelier Véronique Sénéchal, responsable infodimanche.com Denise Beaulieu Julie Migneault IMPRESSION : Imprimerie Mirabel / Québécor DISTRIBUTION : Distributions F. Levasseur Yoann Palacio, illustrateur SATIRE DE PARTOUT «Il a fallu arracher de la tôle pour atteindre une poutre de un pied de haut par 20 pieds de large. Les employés de l’entreprise ont maitrisé une bonne partie de l’incendie mais ils nous ont appelés parce qu’il y avait un début de propaga- tion au mur», explique le capitaine Alexandre Perrault du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup. La grande échelle a été déployée puisque les pompiers travaillaient en hauteur et ils souhai- taient avoir une voie d’accès d’urgence, par pré- vention. Après une heure de travail, la situation était considérée comme sous contrôle. Selon le SSIRDL, les dommages se limiteraient à la tôle qui a été retirée. Début d’incendie à l’usine Papiers White Birch de Rivière-du-Loup PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] Une vingtaine de pompiers du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup ont été appelés dans la nuit du 14 au 15 octo- bre afin de maitriser un début d’incendie qui s’était déclaré dans un mur de l’usine de Papiers White Birch. Jean-Pierre Rioux, maire sortant de Trois- Pistoles, n’a pas hésité à souligner que Saint-Éloi et Saint-Simon avaient des services de sécurité incendie désuets. «Depuis l’incendie à L’Isle-Verte, les municipalités ne sont pas organisées adéqua- tement pour aller dans des incendies majeurs. Tant que ça n’arrive pas chez nous, on croit qu’on est protégé, ou on a l’impression qu’on est pro- tégé», a déclaré M. Rioux, qui, du même souffle, en a profité pour souligner que Trois-Pistoles a investi pour éviter de se retrouver dans cette situation. Les deux autres municipalités ciblées par cette annonce, n’ayant pas répondu aux attentes, seront ainsi laissées à elles-mêmes à partir du 1er janvier 2022. Rappelons que, l’an dernier, elles avaient décidé de fusionner leurs services pour desservir un plus grand territoire. Les pompiers déjà en place à Saint-Éloi et Saint-Simon ont été embauchés par la Ville de Trois-Pistoles. Saint-Mathieu-de-Rioux faisait également par- tie de l’entente, mais s’est rapidement retirée dès la première rencontre. Contrairement aux trois municipalités impliquées dans cet accord, la majorité de la MRC n’avait pas vu d’intérêt dans un tel partenariat. Dès le début, les trois parties étaient d’avis que si l’une d’elles ne respectait pas les normes de sécurité, Trois-Pistoles pouvait se désister à tout moment. «On a réussi à faire un protocole d’entente sur une base d’un an pour voir si notre mariage allait tenir le coup. Mais dans le mariage qu’on se donnait, le mari doit apporter une dot à la mariée [la Ville], lui aussi», a dépeint M. Rioux. Selon ce dernier, les deux municipalités ne sont pas parvenues à remplir leurs engagements dès les premiers six mois, dont fournir un certain nom- bre de pompiers pour prêter main-forte un peu partout sur le territoire. PALLIER AUX RISQUES À tous les trois ou quatre ans, le gouvernement du Québec exige aux municipalités de la province de remplir un «schéma de couverture de risques en incendie», qui évalue l’ensemble des mesures prises par une municipalité pour assurer la sécurité incendie sur son territoire. Pour les élus munici- paux, il sert surtout d’outil de gestion des risques d’incendie et de prise de décision. «Les deux tiers des municipalités de la MRC des Basques n’étaient pas en ordre», a dévoilé M. Rioux. Depuis les 15 dernières années, la Caserne 51 de Trois-Pistoles a investi près de 5 M$ afin d’offrir un service adéquat à ses citoyens. «Nous, on a investi pour satisfaire tous les points du schéma mais, les petites municipalités, elles, ne peuvent pas avoir des camions qui valent trois quarts d’un million pour un village où il y a 200 personnes. Et il y a des municipalités où, encore, le clocher est plus fort que le camion d’incendie», a laissé savoir le maire sortant. De son côté, la municipalité de Saint-Éloi a de la difficulté à accepter la décision prise par Trois- Pistoles. «Ce sont eux qui nous ont convoqués pour faire partie de l’entente. On n’a pas plus de pompiers qu’on en avait avant», s’est étonné son maire, Mario St-Louis. «C’est une question de coûts aussi. En n’étant plus affiliés, quand ils vont venir ici, ils vont charger des prix qui n’ont pas de bon sens.» Ce dernier a d’ailleurs constaté que la nouvelle administration du service incendie de Trois- Pistoles avait des attentes très élevées pour une municipalité comme celle de Saint-Éloi. «Il ne faut pas oublier une chose : ce sont des gens de Montréal qui essaient de nous mettre un service incendie montréalais. Nous on est des cultivateurs ici à Saint-Éloi. Les gars, quand ils sont au bout de leur champ l’été, ce ne sont pas les premiers arri- vés sur les lieux. Ce n’est pas pareil.» Les maires de Saint-Éloi et de Trois-Pistoles sont d’avis que la meilleure solution serait d’avoir un seul service incendie pour toute la MRC des Basques plutôt que de laisser chaque municipalité à elle-même. «Il faut s’entraider entre petites municipalités. On ne peut pas inventer des pom- piers non plus. La population est vieillissante, les jeunes, ça n’a pas l’air de leur tenter plus que ça, ils ont des familles ou ils travaillent», a conclu Mario St-Louis. Services incendie: Trois-Pistoles se retire de l’entente Les pompiers du Service de sécurité incendie de Trois-Pistoles. PHOTO : ARCHIVES, MARC-ANTOINE PAQUIN • DOMINIQUE CÔTÉ [email protected] La fusion entre les services de sécurité incendie de Trois-Pistoles, de Saint-Éloi et de Saint-Simon-de-Rimouski n’aura pas fait long feu. Après moins d’un an de collaboration, la Ville de Trois-Pistoles a considéré que les deux municipalités ne respectaient pas les normes de sécurité pour offrir un service adéquat à la popu- lation et s’est ainsi retirée de l’entente.

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