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LE 15 SEPTEMBRE 2021 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES : [email protected] COURRIEL ADMINISTRATION : [email protected] ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Mario Pelletier, rédacteur en chef Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin Hugues Albert • Lydia Barnabé-Roy CORRECTEUR : Hugo Levasseur COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins : [email protected] Micheline Côté : [email protected] Patrice Picard : [email protected] Étienne Morissette : [email protected] Michel Courbron : [email protected] CHRONIQUEUSE WEB, VIDÉOJOURNALISTE : Dominique Côté PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) : Marie Eve Dubé RÉPARTITRICE DE PRODUCTION : Marie Eve Dubé GRAPHISTES : Mélanie Emond, directrice de l’atelier Véronique Sénéchal, responsable infodimanche.com Denise Beaulieu Julie Migneault IMPRESSION : Imprimerie Mirabel / Québécor DISTRIBUTION : Distributions F. Levasseur J'habite une maison au bord de la 132, à la péri- phérie de Rivière-du-Loup. Ma famille vit ici depuis quatre générations. Au cours de cette période, une zone qui était autrefois rurale a été engloutie par la ville. Pendant ce temps, les gens se déplacent vers les villages autour de Rivière- du-Loup à la recherche de paix et d'espace, ce qui est normale et compréhensible. Des villages comme Saint-Antonin, Notre- Dame-du-Portage, Cacouna, Saint-Arsène, etc. sont devenus essentiellement des banlieues de la ville. Quel a été le résultat ? Entre autres, pour ceux d'entre nous qui vivent à la périphérie de la ville, le volume de trafic qui passe devant nos portes a augmenté de façon significative. De plus, de très nombreux conducteurs semblent ignorer les limites de vitesse. Devant notre mai- son, le maximum est de 50 km/heure. Pourtant, matin, midi et soir, alors que les gens font des allers-retours rapides entre la maison et le tra- vail, de nombreux conducteurs ne font pas atten- tion à ce qui se trouve entre les deux. Le résultat est que la qualité de vie de ceux d'entre nous qui vivent le long de la route a été considérablement réduite. Nos maisons tremblent et, à l'intérieur comme à l'extérieur, le bruit peut être constant et assourdissant. Pendant des années, j'ai essayé de persuader les responsables gouvernementaux de s'atta- quer au problème. Ils ont réagi : parfois en étu- diant la circulation, d'autres fois en mettant une voiture de police à proximité, ou même, cette année, en plaçant brièvement des panneaux au bord de la route indiquant aux conducteurs la vitesse à laquelle ils conduisent. Chaque fois que les responsables l’ont fait, j'ai apprécié leurs efforts. Mais, dès que la voiture de police s'en va, ou que le panneau indiquant aux conducteurs leur vitesse disparaît, la plupart des gens, une fois de plus, recommencent à rouler à des vites- ses excessives. Cela m'a amené à penser que les personnes que je devrais vraiment essayer de rejoindre sont vous, les conducteurs de la région. En lisant Info Dimanche au cours des derniers mois, pratiquement chaque numéro contenait une histoire d'accident de la route. La plupart du temps, ceux-ci se soldent par des dommages matériels, mais cet été, il y a eu au moins deux décès. Un piéton et un conducteur ont perdu la vie. Ils sont morts. Les personnes qui les aiment les ont perdus pour de bon et sont en deuil. Cela pourrait être vous. Dans d'autres cas, les gens vivent avec des blessures à court et à long terme. Cela pourrait être vous. Chaque fois que vous prenez le volant de votre véhicule, vous conduisez à grande vitesse quelque chose qui a un poids énorme. Ce sont des machines qui vous permettent d'aller d'un point à un autre, mais ce sont aussi des machines qui peuvent mutiler et tuer. Les limites de vitesse sont fixées pour équili- brer les besoins et les risques : le besoin de se déplacer et la sécurité de ceux qui nous entou- rent et que nous croisons au cours de nos voya- ges. Lorsque la vitesse est fixée à un maximum de 40, 50, 80, 100 km/heure, c'est pour le bien collectif. Elles sont là pour la sécurité de tous : conducteurs, piétons, riverains, cyclistes, ani- maux de compagnie. Pourquoi ne respectez-vous pas les limites de vitesse ? Pourquoi ne pensez-vous pas que ce que vous faites affecte la sécurité et le bien-être de tous : le vôtre et celui des autres ? Ceux d'entre vous qui ont quitté la ville à la recherche de la paix, pourquoi ne pensez-vous pas à la paix des autres que vous dépassez à toute vitesse ? Réfléchissez vraiment à ces questions. Elles concernent la qualité de vie de chacun. Vous aussi, vous vivez quelque part. Vous aussi, vous n'aimez probablement pas que les autres pas- sent bruyamment et dangereusement devant l'endroit où vous demeurez. Vous aussi, vous avez des proches et vous vous souciez de leur sécurité et de leur bien-être. Je vous invite donc, moi et nous tous, chaque fois que nous conduisons, à le faire dans le respect de tout le monde. Respectez les limites de vitesse. Elles sont là pour le bien-être de nous tous. En toute sincérité, Nicole Gombay Aux citoyens de la région de Rivière-du-Loup N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR La Ville de Rivière-du-Loup a adopté une réso- lution en ce sens, le 7 septembre, lors de la séance régulière. La Municipalité de Saint- Cyprien, par exemple, procédera prochainement lors d’une rencontre des élus. «Ce n’est qu’une formalité, mais on continue d’avancer, ce qui est une très belle nouvelle. Développer un parc industriel aujourd’hui, ce n’est pas simple, mais c’est vraiment un beau projet régional», a expliqué la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet. Selon le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, seules deux municipalités ne feront pas partie de l’initiative visant la création de la régie intermunicipale qui chapeautera le parc. Il s’agit de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et Saint-Épiphane. Chaque municipalité intéressée par le projet a été rencontrée au cours des dernières semaines. Les élus ont été informés des perspectives d’ave- nir du parc, des couts rattachés à la construction des infrastructures nécessaires, aux possibilités de subvention et à la répartition de l’actionnariat. Concrètement, c’est à travers la régie intermu- nicipale que les infrastructures comme les routes qui devront être construites sur et tout près du terrain – situé près de l’entreprise Premier Tech – seront financées. La régie effectuera notamment les emprunts et les demandes de subvention au nom de ses membres. Les couts seront partagés, tout comme les profits. «L’aménagement des rues, tout comme l’élar- gissement de la rue Témiscouata, seront financés par la régie», confirme Sylvie Vignet, expliquant que Rivière-du-Loup, qui possède les parts les plus importantes, déboursera 82 % du projet de la rue Témiscouata et 56 % des couts du reste des infrastructures. «C’est intéressant, puisque nous n’aurons pas les emprunts sur les épaules et que nous ne serons pas seuls à payer pour quelque chose qui va servir à tout le monde dans la région.» En juillet, en marge d’une autre séance du con- seil municipal, Mme Vignet avait informé que l’aménagement du parc nécessitera des inves- tissements d’environ 9 M$, selon les premiè- res informations. Des profits de l’ordre de 14 M$ pourraient cepen- dant être récoltés sur une période de 20 ans pour des bénéfices con- crets d’environ 5 M$. Lorsque les Municipalités auront adopté les résolutions confirmant leur intégra- tion à la régie, la docu- mentation nécessaire sera envoyée au minis- tère des Affaires munici- pales et de l’Habitation. C’est la ministre Andrée Laforest qui confirmera ensuite la création de l’entité. Cette nouvelle permettra d’aller de l’avant avec les demandes de subvention. Michel Lagacé rappelle que ce projet est né d’une vision territoriale des développements industriels et progresse grâce à l’implication de plusieurs acteurs, dont Sylvie Vignet, qui «a une capacité de gagner la confiance des gens». Il sou- ligne que plusieurs autres étapes seront franchies au cours des prochains mois et que certains pro- jets privés qui verront le jour au sein du parc pour- raient être annoncés, même avant la reconnais- sance de la régie par le ministère. Parc territorial technologique : pas à pas vers la régie intermunicipale • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] La création d’une régie intermunicipale qui permettra d’aller de l’avant avec la réalisation d’un parc industriel territorial technologique progresse. Si ce n’est pas déjà fait, la grande majorité des munici- palités de la MRC de Rivière-du-Loup adopteront, en séance du conseil munici- pal, un projet d’entente qui sera envoyé au gouvernement pour que l’organisation soit créée légalement.

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