LE 11 AOÛT 2021 • INFODIMANCHE 46 SPORT Les 6, 7 et 8 août avait lieu, à Laval, le championnat provincial d’athlétisme pour les catégories U14-U16- U18. Plus de 20 athlètes du Club Filoup athlétisme étaient présents et ils y ont brillé, récoltant 21 médailles dont 7 d’or, 10 d’argent et 4 de bronze. Plusieurs athlètes se sont aussi retrouvés au pied du podium et quelques records ont été battus. Chez les U18, le coureur Mathis Dumont s’est de nouveau illustré par sa vitesse en gagnant les épreuves du 100m et du 200m, tout en aidant le relais 4x100m à remporter l’or avec ses coéquipiers Antoine Lavoie, Olivier Larouche et Vincent Brodeur. C’est un nouveau record pour le Club Filoup, à près d’une seconde du record du Québec. La spécialiste du demi-fond, Anabelle Larouche (U14), a de son côté récolté 2 médailles d’argent au 800m et 1200m. Elle du même coup abaissé son propre record du Club de deux secondes. En plus du relais masculin U18, le relais U14 fémi- nin (Emma Dubé, Léanne Ouellet, Juliette Dionne et Maude Perron) est monté sur la 3e marche du podium. Le relais féminin U16 (Annabelle Larouche, Laura André, Léa-Rose April et Laurence Proulx) a aussi bien fait en réalisant le record du Club qui datait de 2017. Enfin, Vincent Brodeur a réalisé un exploit : un saut en longueur de 6m56. Jamais un athlète du Club Filoup n’avait réalisé un bond aussi important. Un très beau record. Il reste quelques compétitions pour le Club Filoup, dont la soirée Rouge & Or les 14 et 15 août, ainsi que la rencontre automnale de pelouse à Sherbrooke le 12 septembre. La triple couronne pour Mathis Dumont De plus en plus d’adeptes du kitesurf sillonnent le fleuve à L’Isle-Verte, Cacouna, Rivière-du-Loup, Notre-Dame-du-Portage, Saint-André-de- Kamouraska et même à La Pocatière. Anne Koch, kitesurfeuse depuis environ quatre ans se réjouit de cette proximité avec le Saint-Laurent et de ses pay- sages à couper le souffle. «Nous sommes vraiment choyés», commente-t-elle. Elle rapporte que les vents dominants au Québec, l’été, sont principalement du sud-ouest et du nord-est et que, dans la région, il en regorge. Nombreux Rimouskois viendraient en profiter, sur- tout au bassin de Cacouna situé à côté du port. «Il est fermé, ce qui fait qu’il est sécuritaire. Nous ne pouvons pas dériver au large, il n’y a pas de vagues», explique la sportive. Une belle communauté s’est établie à Rivière- du-Loup et ses environs ces dernières années. Plusieurs sportifs se rejoignent pour «kiter» ensem- ble, font même des voyages pour exercer leur pas- sion. Tout le monde s’entraide et veille les uns sur les autres lorsqu’ils sont sur l’eau. «Il y a quand même beaucoup de gens qui pratiquent le kitesurf compte tenu de la population et du peu de connais- sance qu’elle a de ce sport», remarque la jeune femme. UNE PASSION Puisque le kitesurf est un sport nautique qui uti- lise la force de l’élément du vent, presque aucun bruit ne se fait entendre. Sur sa planche, Anne Koch ne retient ainsi qu’une chose : le silence. Cette par- ticularité, qui ne se retrouve pas dans les sports nautiques où un moteur est impliqué, permet aux adeptes de relaxer. «Quand on est là-dessus, on ne peut pas penser à autre chose. On vit au moment présent. On ne peut pas avoir l’esprit ailleurs, car il y a tellement d’éléments à vérifier. Il faut être complètement con- centré, donc on oublie tout le reste, on n’a pas le choix», raconte Stéphane Perreault, kitesurfeur depuis trois ans. Combiné au fait d’être dehors en nature, le kitesurf lui permet de s’évader et de se sentir libre. Ce sport nautique présente différents niveaux de difficulté à ses adeptes. Tout dépendant de son habileté ou même de son humeur, un athlète peut «kiter» en douceur en se baladant sur l’eau ou en se propulsant dans les airs. Ainsi, chacun peut aller à son rythme en déterminant la difficulté de sa séance de kitesurf. UN SPORT DIFFICILE D’ACCÈS Selon Anne Koch, énormément de gens aime- raient pratiquer ce sport nautique ou s’y intéres- sent, mais n’osent pas commencer par manque d’accessibilité. Pour apprendre à «kitesurfer», il faut suivre des cours, autrement, il est dange- reux d’aller sur l’eau sans avoir de bonnes bases. L’endroit le plus près pour suivre ces leçons se trouve à Québec. «Débuter en kitesurf, c’est difficile. Il faut s’attendre à payer au- delà de 1 000 $ en équi- pement», souligne M. Perreault. Ce dernier ajoute que les couts croissent avec la passion. «Pour un vent fort, on va vouloir une voile plus petite, pour un vent faible, on va en désirer une plus grande. Donc, plus on pratique, plus on convoite un éventail de voiles pour couvrir une étendue de vents. Après, ça n’arrête plus, car on souhaite une combinaison plus épaisse, une autre plus mince, des planches diffé- rentes», illustre-t-il. La somme investie dans le sport devient alors rapidement exorbitante, surtout avec les voiles qui se chiffrent entre 1 000 et 20 00 $ chacune. Les cours de 3 h, quant à eux, sont environ 200 $, sans compter les déplacements. LES RISQUES D’UNE PASSION Anne Koch relate qu’avec l’augmentation d’adeptes de kitesurf, il y a parfois trop de person- nes au même endroit, rendant l’activité sportive plus dangereuse. Des lignes de voiles pourraient alors se croiser et créer de malheureux incidents. D’après la jeune femme, ce sport nautique devrait davantage être mis de l’avant, surtout au point de vue de la sécurité. «Trop de gens croient que c’est un sport facile à apprendre et à la portée de tous», dit-elle. Elle confie que l’année où elle a commencé à faire du kitesurf, cinq morts avaient été déclarés au Québec en raison de malheureux accidents. Récemment, un homme est même décédé à L’Isle- aux-Coudres, à la suite d’une fausse manœuvre qui l’a fait atterrir sur une paroi rocheuse. Les kitesurfeurs sont unanimes : les cours d’ini- tiation sont fortement recommandés. «Quand on les suit, on apprend les bases, les manœuvres de sécurité, autant parce que l’on ne veut pas se tuer, mais aussi pour les gens autour de nous», témoigne Anne Koch. Stéphane Perreault se range du même avis. Le vent peut facilement lever une personne dans les airs, l’endroit pour élever la voile doit donc être vaste et sans embûche. «Si ça vire mal, il faut être capable de se décrocher», explique-t-il. EXPLOITER LA BAIE DE RIVIÈRE-DU-LOUP? Afin d’avoir un endroit sécuritaire pour démarrer leurs voiles, certains kitesurfeurs ont fait une péti- tion, en 2017, pour créer un accès dans la baie de Rivière-du-Loup située entre l’autoroute et le quai de la ville. Les sportifs désiraient sonder les gens pour con- naître leur intérêt à la développer pour pratiquer des sports nautiques. Anne Koch se désole que leurs démarches n’aient pas porté fruit, puisqu’elle trouvait le lieu idéal. «C’est super sécuritaire et beau, on aurait pu se regrouper là, veiller sur tout un chacun à la place de se séparer à plusieurs coins dif- férents», a-t-elle dit. Alors, lorsque le vent soufflera, on pourra repé- rer à l’horizon des kitesurfeurs à l’œuvre, s’adon- nant à leur passion quelque part sur le fleuve Saint- Laurent. Le vent dans les voiles pour le kitesurf au Bas-Saint-Laurent • LYDIA BARNABÉ-ROY
[email protected] Enfant, on a tous déjà fait voler un cerf- volant en courant dans l’herbe à travers un champ. Certains sont allés plus loin et ont poussé l’expérience dans l’eau, une plan- che aux pieds, tractés vers l’horizon. Le kitesurf, un sport nautique en efferves- cence, se pratique à plusieurs endroits dans la région. À vent levé, on peut apercevoir des voiles s’entrecroiser, offrant ainsi un magnifique spectacle coloré aux curieux. PHOTO : GABRIEL ALEXANDRE À ST-SIMON COMPÉTITION DE TIRE DE CHEVAUX Samedi le 21 août 2021 sur les terrains situés à l’arrière de la salle municipale de St-Sim on Sur place à compter de 12 h dîner hot-dogs Tire de chevaux à partir de 13 h Venez en grand nombre! * Les profits de cet événement se ront répartis à l’Association du hockey mineur d es Basques et à l’école de la Joie de St-Simon. 1155033221 Prestation de Yoann Guay de 16 h à 19 h *Nous allons respecter les consign es sanitaires de la Santé publique (maximum 500 personnes). Admission : 5 $ par personne