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LE 7 JUILLET 2021 • INFODIMANCHE 50 SPORT Malenfant-Caron a été invité à cet événement par Jean-François Caron, 3e homme le plus fort au monde en 2020, grâce aux résultats qu’il a obte- nus au cours des derniers mois. Il a terminé au premier rang d’une compétition virtuelle provin- ciale la semaine dernière et il avait également pris le deuxième rang d’un autre rendez-vous auquel participaient cette fois des athlètes pro- fessionnels, ce printemps. Il avait alors pris le 6e rang cumulatif, au Canada, avec les pros. «Jean-François a considéré que j'étais le meilleur athlète qui pouvait se présenter contre les autres athlètes professionnels. C’est vraiment une belle opportunité, un rêve, même si je suis stressé à mort», confie celui qui a terminé au 4e rang au pays chez les amateurs. Le Championnat canadien des hommes forts est de retour au Québec après plusieurs années d’absence. Les meilleurs athlètes de force du pays s'affronteront dans les différentes épreuves pour le titre de l'homme le plus fort au Canada. La compétition, présentée en marge du Rodéo du Mont-Saint-Anne, fera également l'objet de cinq émissions diffusées sur les ondes du Réseau des sports (RDS). Keven Malenfant-Caron devra faire sa place à travers une multitude d’épreuves diversifiées. Les amateurs du sport reconnaitront par exemple le soulevé de la voiture, le squat, le Max Log Lift (soulevé d’un billot au-dessus de la tête), les Atlas Stones, le Viking Press et le Keg Toss, l’épreuve connue qui demande aux participants de lancer des barils (ou des poids) au-dessus d’une barre placée à plusieurs mètres du sol. «C'est de loin la plus grosse et la plus difficile compétition à laquelle je vais participer. C'est la plus prestigieuse compétition d'hommes forts au Canada aussi. C'est du sérieux», confirme Keven au bout du fil, soulignant que sa participation reste une surprise, même s’il a accumulé de bon- nes performances ces derniers mois. «Je ne sais pas à quoi m'attendre, ajoute-t-il. Ce que je sais, c’est que ça va être très difficile. Les gars sont extrêmement forts et l'année n'a pas été facile avec les gyms fermés. Ce sont tous des athlètes, ils sont tous très bons. Ce sera tout un défi.» Keven Malenfant-Caron, 30 ans, est reconnu pour sa force lors des épreuves statiques où l’athlète n’a pas à se déplacer avec les charges. Bien qu’il ait pratiqué sa rapidité et son endu- rance cette année, et qu’il estime être un homme fort plus complet, il compte profiter de certaines épreuves pour tirer son épingle du jeu. «Ma grosse force, c’est tout ce qui est à l'épaule. Le soulevé de terre est une bonne épreuve pour moi [il soulève plus de 800 lbs], mais on m’a dit que la charge allait être très lourde cette année. Si je peux réussir le soulevé de la voiture, ça va m'aider. J’espère aussi bien faire au Max Log et au Viking Press», men- tionne-t-il. BIENTÔT CHEZ LES PROS? Ancien athlète en powerlifting, Keven Malenfant-Caron pratique les épreuves d’hom- mes forts depuis trois ans maintenant. Il s’entraine actuellement quatre jours semaines, à travers son emploi à Rimouski et ses responsabi- lités de père de deux jeunes enfants. À la blague, il estime être l’athlète le plus occupé du groupe de participants des prochains championnats. Néanmoins, ses efforts des dernières années sont récompensés par cette participation au plus important rendez-vous dans le sport au pays. Au- delà de cet événement, il espère aussi mettre la main sur ses cartes d’athlète professionnel lors des prochains nationaux amateurs. «J'ai beaucoup d'espoir d'atteindre les rangs pros cette année. Ça regarde bien avec l’évolu- tion que j’ai connue. Malgré ça, je ne m'attendais jamais à participer au championnat canadien pro aussi rapidement. C’est stressant, mais c’est une fierté aussi parce que ça veut dire que je suis rendu à avoir ma place. C’est le temps de le prou- ver. Je sais que ce sera difficile, mais je vais tout donner», partage-t-il. Chose certaine, l’athlète se souviendra long- temps de ce retour à la compétition post-pandé- mie. Difficile de trouver une plus grande scène que le Championnat canadien des hommes forts. Keven Malenfant-Caron aura sa chance parmi l’élite • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] L’homme fort Keven Malenfant-Caron vivra une première expérience de compé- tition chez les professionnels et ce ne sera pas dans n’importe quel contexte. L’athlète de Saint-Éloi participera au Championnat canadien des hommes forts, l’événement qui rassemble les meilleurs athlètes de force au pays, du 31 juillet au 1er aout. Après environ un an sans compétition, 24 athlè- tes du club Filoup de Rivière-du-Loup, dont 19 membres du Sport-études athlétisme de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, étaient présents à une rencontre organisée le 3 juillet à Québec après plus de 9 mois sans compétition. Lors de cette journée, le Club Filoup a célébré 16 médaillés (7 d’or, 4 en argent, 5 de bronze). Les athlètes ont également réussi 15 standards en Sport-études et 3 records du club. La première étoile de la journée est revenue au juvénile Vincent Brodeur qui a effectué un bond de 6m32 au saut en longueur. Il a du même coup éclipsé le record absolu d’Alexandro Allison Abaunza (U20) de 6m28 fait en 2010. En réalisant cette performance, le jeune Brodeur a aussi son standard espoir provincial qui est de 6m23. Il s’est hissé au 2e rang québécois et au 4e rang au Canada pour l’année en cours. Dans la catégorie benjamine (U14), Maude Perron a terminé première au 2000m avec son temps de 7 :41.95. Elle a aussi réalisé le record du club et son standard sport-études au 800m U14 et au 2000m U16. Enfin, soulignons la performance du minime Louka Pelletier qui a remporté l’épreuve du poids 3 kg avec un jet de 6m14. Le record précédent était de 5m90 par Léo Sénéchal en 2012. Vincent Brodeur et Maude Perron démontrent leur talent Lors de la première tranche, disputée le 26 juin, Michel Fortin-Bélanger a eu le dessus sur son frère Félix Fortin-Bélanger chez les «Experts», eux qui ont terminé respectivement premier et deuxième. De son côté, Paul-Yvan Bélanger a pris le premier rang dans la catégorie «Avancé», alors que Charles Bélanger, le fils de Félix âgé de 5 ans, a terminé deuxième chez les «Minimes». Dimanche, la pluie a joué les trouble-fête et elle a forcé plusieurs participants à déclarer for- fait, mais elle n’a pas empêché les Bélanger- Fortin de bien performer. Michel Fortin-Bélanger a de nouveau terminé au premier rang, devant Félix. Cette fois, Charles Bélanger a pris le pre- mier rang chez les minimes, alors que Paul-Yvan Bélanger a terminé au deuxième rang chez les «Avancés». Soulignons que les enfants de Jean-Philippe Fortin, William et Derek étaient aussi présents lors de l’événement. Avec Charles Bélanger, ils forment la troisième génération de la famille à pratiquer le sport. Plus de 48 coureurs ont pris part à la journée de samedi. La prochaine tranche du championnat sera présentée en août dans la région de Québec. Trial : la famille Fortin-Bélanger brille à Saint-Ambroise • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] La saison 2021 de moto trial s’est enta- mée la fin de semaine dernière, à Saint- Ambroise, au Saguenay, avec la présenta- tion des deux premières tranches du championnat québécois. Sans surprise, les représentants de la famille Fortin- Bélanger de Notre-Dame-du-Portage ont brillé dans différentes catégories. PHOTO : MICHEL FORTIN-BÉLANGER

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