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LE 19 MAI 2021 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ La situation est préoccupante, a-t-il asséné d'entrée de jeu. «Dans le palmarès des régions du Québec, le Bas-Saint-Laurent est ex æquo en tête pour le nombre de cas par habitant avec la région de Chaudière-Appalaches. C'est un palmarès qu'on aimerait pouvoir changer», a souligné le Dr Leduc. LA CAROTTE OU LE BÂTON Ce dernier n'a pas caché être préoccupé par la situation en raison d’un manque de respect des mesures, notamment concernant les rassemble- ments. Le Dr Leduc y est donc allé d’un avertisse- ment. Si l'assouplissement des mesures pouvait être la carotte, le directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent a plutôt présenté le bâton. «Le virus en ce moment, il est partout. Il est très présent dans le KRTB en particulier et à plu- sieurs endroits dans les derniers jours. Malgré que nous sommes sous les mesures d’urgence, plusieurs signalements ont été portés à notre attention à la Direction de la santé publique pour nous dire que les mesures ne sont pas très bien respectées dans plusieurs milieux», a souligné le directeur de la santé publique. Ce dernier a rappelé qu’il avait la collabora- tion de la Sûreté du Québec et qu’il solliciterait une plus grande présence des policiers. Selon ses dires, la population doit s’attendre, «si néces- saire» à une hausse de leurs interventions. DUBRETON Le Dr Leduc, qui a essuyé plusieurs critiques dans la gestion des cas de COVID-19 auprès des travailleurs de l'usine de Viandes duBreton de Rivière-du-Loup, a reconnu que l'éclosion était importante, mais il s'est défendu à plusieurs reprises d'avoir tardé à fermer l'usine. «On a eu de très nombreuses rencontres avec l’entreprise et les travailleurs, cette semaine avec la CNESST et ça inclut une visite de l’usine par la CNESST. Toutes ces interventions nous ont menés à la conclusion qu’une fermeture était nécessaire à cette étape-ci.» Le directeur de la santé publique a soutenu que les actions posées n’étaient pas publiques, mais néanmoins concrètes et prises de concert avec l’entreprise. Il a confirmé que le taux de transmission entre les travailleurs était «très élevé». Il a reconnu que les derniers jours ont été mar- qués par une accélération du nombre de cas. «Nous avons retiré un nombre très élevé de tra- vailleurs et depuis le début de la semaine, l’usine fonctionnait au quart de ses capacités.» Le Dr Leduc s’est aussi défendu d’avoir subi des pressions de l’entreprise et il a affirmé qu’il disposait des outils pour fermer l’usine dans l’éventualité où l'entreprise n’aurait pas offert sa pleine collaboration. «La Loi sur la santé publique nous donne le moyen de le faire et c'est ce que nous aurions fait si nous n’avions pas eu sa colla- boration.» Le directeur de la Santé publique a rappelé que pour la reprise des activités à l’usine, il devrait y avoir un plan de dépistage mis en place et toutes les mesures requises pour cesser la transmission du virus. Un «plan» de réouverture sera transmis à l’entreprise afin d'encadrer les procédures menant à la reprise des activités. Rappelons qu’au moment d’écrire ces lignes, il y a 123 travailleurs infectés à la COVID-19 alors que l’éclosion a été révélée le 4 mai. Le Dr Leduc a reconnu que ces travailleurs étaient la source de plusieurs cas secondaires, notamment auprès de leur propre famille. Il n'a pas nié non plus qu'ils pourraient être responsables de plus de la moitié des cas actifs au Bas-Saint-Laurent. ALIMENTS ASTA Quant à l’éclosion à l’usine de Saint-Alexandre d’Aliments Asta qui remonte au début du mois d’avril, elle est à toute fin considérée comme terminée, aucun nouveau cas n’ayant été rapporté dans les derniers jours. Il y a eu au total un peu plus de 80 travailleurs infectés pendant l’éclosion. «La différence notoire c’est qu’elle s’est étalée dans le temps et le taux de transmission est moins élevé. Ç’a permis, par de nombreuses mesures et du travail avec l’entreprise, de repren- dre le contrôle. Depuis plusieurs jours nous avons une absence de cas», a commenté le Dr Leduc. Ce dernier a rappelé l'importance de demeu- rer à la maison lorsqu'on présente des symptô- mes liés à la COVID1-19 afin d'éviter des éclosions en entreprise. Le directeur de la santé publique a reconnu que la MRC de Rivière-du-Loup qui compte sur la présence d'entreprises du secteur manufacturier et industriel fait face à une réalité qui diffère des autres MRC du Bas-Saint-Laurent. Dans ces secteurs d'activités, le recours au télé- travail est souvent impossible. «Quand on est malade, on n’entre pas au travail» -Dr Sylvain Leduc Le directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent, le Dr Sylvain Leduc. • FRANÇOIS DROUIN [email protected] Vendredi dernier, lors d'un point de presse réclamé par la mairesse de Rivière-du-Loup Sylvie Vignet, le direc- teur de la santé publique du Bas-Saint- Laurent, le Dr Sylvain Leduc, a dressé un tableau plutôt sombre de l'état épidé- miologique au Bas-Saint-Laurent, qui selon lui, s'étend au-delà de l'usine de Viandes duBreton de Rivière-du-Loup. Ces derniers sont intervenus sur les lieux d’un party dans un logement d'une pièce et demi de la rue Bérubé du quartier Cabano à Témiscouata- sur-le-Lac à la suite d'un signalement d'un citoyen. «Sur les lieux, les policiers ont tôt fait de cons- tater que la plupart des jeunes étaient sous l’effet de l’alcool et que ceux-ci ne respectaient aucune règle en matière de santé publique», relate le ser- gent Claude Doiron. À l’arrivée des policiers, plu- sieurs adolescents s’étaient cachés dans la salle de bain du petit logement. Ce sont 14 constats d’infraction d’un montant de 561 $ chacun qui seront signi- fiés aux jeunes qui s’étaient réunis, on parle ici de constats pour rassemblement illégal, non- respect du couvre-feu et non-port d’un couvre-visage. Ainsi chaque jeune devra débourser un total de 1 122 $. Tous les ados ont été remis à la garde de leurs parents à la suite de l’intervention des policiers. Sept jeunes fêtards surpris par les policiers • FRANÇOIS DROUIN [email protected] Les temps ne sont plus aux fêtes entre amis, parlez-en aux sept jeunes qui ont été surpris le vendredi 7 mai au soir par les policiers du poste MRC de Témiscouata. PHOTO : ARCHIVES, FRANÇOIS DROUIN 1153052021 Licence R.B.Q. : 1612-4661-82 Prix en vigueur du 13 mai au 13 juin 2021 LES VRAIS SPÉCIALISTES EN COUVRE-PLANCHERS ET DÉCORATION CÉRAMIQUE SÉRIE AUTHENTIK WESTSIDE COLLECTION FLORDECO de rabais 40 % 4 COULEURS CARPETTES SUR UNE SÉLECTION DE CARPETTES DE NOTRE COLLECTION FLORDECO de rabais 25 % LES VRAIS SPÉCIALISTES E OUVR -PLANCHERS ET DÉCORATION 98, route 132 Ouest, Trois-Pistoles • 418 851-1441 290, boul. Hôtel de ville, Rivière-du-Loup • 418 867-3598 TAPIS SAUCIER

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