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LE 5 MAI 2021 • INFODIMANCHE 26 ACTUALITÉ Sans contrat de travail depuis un an, ils ont manifesté devant le bureau du député de Rivière- du-Loup-Témiscouata Denis Tardif sur le boule- vard de l’Hôtel-de-Ville pour témoigner de leur ras-le-bol collectif. Les membres du syndicat ont fait le tour du bâtiment avec une corde représen- tant les liens qui les unissent pour offrir des ser- vices aux élèves. Cette action n’a pas perturbé le quotidien dans les écoles. «Dans nos deux centres de services scolaires, on représente 21 corps d’emploi qui sont divisés en trois catégories : des professionnels au niveau administratif, comme des analystes, des agents de gestion financière, des architectes, des ingé- nieurs, des services directs à l’élève, où on retrouve des psychologues, des orthophonistes, des orthopédagogues, des animateurs de vie spi- rituelle, des conseillers d’orientation, et des ser- vices éducatifs comme les conseillers pédagogi- ques et des bibliothécaires», explique la prési- dente du SPGP-CSQ, Johanne Gingras. Elle dénonce notamment le manque de ressources professionnelles, la difficulté de recrutement dans le réseau de l’éducation, le peu de recon- naissance de leur travail et la lourdeur de la tâche. «On demande entre autres le remboursement de la cotisation à l’ordre professionnel et plus d’investissement pour le perfectionnement. Plusieurs d’entre nous doivent payer de leur poche chaque année pour satisfaire aux exigen- ces de leur ordre. On veut aussi que les frais de déplacement soient reconnus», ajoute Mme Gingras. La présidente du SPGP, qui est aussi ani- matrice de vie spirituelle et d’engagement com- munautaire, revendique la reconnaissance des maitrises et des doctorats chez les profession- nels dans l’échelle salariale. Selon le président de la FPPQ-CSQ, Jacques Landry, l’offre patronale représente 1 M$ pour 10 000 membres, soit 100 $ par personne. Il la qualifie de «méprisante» et il estime qu’elle met en péril l’accessibilité aux services professionnels en éducation. Le conseiller pédagogique en français au Centre de services scolaire de Kamouraska- Rivière-du-Loup, Joseph Chouinard-Pelletier, explique que son rôle est d’accompagner, de sou- tenir, de former et de conseiller les enseignants sur le terrain. «Actuellement, on a un besoin de ressources très grand. Il y a de plus en plus d’enseignants non légalement qualifiés (…) Ça a l’air bien beau sur le terrain, ça met quelqu’un dans la classe. La réalité, c’est qu’une personne qui n’a pas la formation ne connait pas les pro- grammes, la progression des apprentissages, la pédagogie, toutes les stratégies d’enseignement, la gestion de classe, ça demande deux fois plus d’accompagnement qu’avant et ils sont de plus en plus nombreux. On se retrouve, moi et mes collègues, en manque de ressources», témoigne- t-il. D’autres manifestantes rencontrées sur place évoquent aussi un important temps d’attente avant que les élèves puissent avoir accès aux ser- vices et la difficulté d’attirer des professionnels en raison des conditions de travail actuelles. Selon une enquête menée par la Fédération des professionnelles et professionnels de l’édu- cation du Québec et le Syndicat des profession- nelles et professionnels des commissions scolai- res du Grand-Portage auprès de leurs membres, environ le quart des professionnelles et profes- sionnels œuvrant dans les écoles de la région songeraient à quitter leur emploi. De plus, 100 % des personnes sondées soutiennent que seuls les élèves qui présentent des problèmes urgents ont accès aux services, alors que 73 % disent ne pas avoir le temps de faire d’interventions préventi- ves, ni le nombre de suivis qu’ils jugent requis auprès des élèves concernés. Les professionnels de l’éducation dénoncent l’immobilisme des négociations PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] Insatisfaits des offres patronales et de l’immobilisme aux tables de négociation, les 115 membres du Syndicat des profes- sionnelles et professionnels des commis- sions scolaires du Grand-Portage (SPGP) – CSQ affilié à la Fédération des profes- sionnelles et professionnels de l’éduca- tion du Québec (FPPQ) sont entrés en grève le 29 avril. «Toute l’équipe est attristée de ce dénoue- ment et vous promet que le festival reviendra en force les 29 et 30 juillet 2022, ont souligné les organisateurs. Continuez de nous suivre sur notre page Facebook pour en découvrir davantage sur les nouveautés et sur les différentes microbrasse- ries qui devraient être avec nous pour célébrer comme il se doit.» La première présentation du Témis en bière avait été couronnée de succès alors que 5 000 personnes s'étaient rendues au parc Clair-Soleil du quartier Cabano les 2 et 3 aout 2019. Les atten- tes des organisateurs ont rapidement été surpas- sées par la réponse du public. Le but de l'évènement était d'amasser des fonds pour l'organisation du Ballon sur glace mineur du Témiscouata, mais aussi de faire connaître les microbrasseries bas- laurentiennes. Le rendez-vous est donc donné à l'été 2022. Le Témis en bière reporté à l'été 2022 • FRANÇOIS DROUIN [email protected] L’organisation de Témis en bière qui devait avoir lieu les 29 et 30 juillet à Témiscouata-sur-le-Lac annonce avec regret le report de sa 2e édition en raison de la pandémie. L'édition 2020 avait connu le même sort. PHOTO : TÉMIS EN BIÈRE 177, rue du Carrefour, ST-ANTONIN | 418 894-9554 418 853-6666 [email protected] 1154341621 DE LA SEMAINE NOS PRODUITS VEDETTES BOIS DE CONSTRUCTION SAC DE PAILLIS SAC DE GRANULE 40 LBS FEUILLE ASPENITE 7/16 2 L : 2$ • 3L : 2,50$ 5,75$/SAC 42$/FEUILLE MEMBRANE AUTOCOLLANTE OU POUR FONDATION FEUILLE STYROFOAM 4’ X 4’ X 71/2 40$/ROULEAU 25$/FEUILLE PNEUS AVEC RIME POUR CATERPILAR 3 500 $/4 SANS RIME : 2 500 $/4 à venir 3/4 et 5/8 embouveté ou non

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