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LE 5 MAI 2021 • INFODIMANCHE 18 ACTUALITÉ «On a commencé la production au début du mois d’avril. D’ici 5 à 6 semaines, notre acérum blanc devrait être en vente à la SAQ et ici sur place», note Michaël Fortin, directeur général de la Distillerie Témiscouata. Selon M. Fortin, il ne faut pas comparer l’acérum blanc à un produit existant sur le marché : «C’est carrément une nouvelle saveur, une nouvelle classe de produits. On y retrouve l’arôme d’érable, un gout doux et savoureux. Ça ne goute pas sucré.» La Distillerie Témiscouata, c’est un regroupe- ment d’une quarantaine de producteurs acérico- les du Bas-Saint-Laurent qui ont décidé d’innover en donnant une valeur ajoutée à la production acéricole et en effectuant une revalorisation du sirop de fin de saison. «Une étude a démontré que la production de spiritueux à base de sirop d'érable pourrait être très profitable», mentionne le directeur général. La mise en place de ce projet a nécessité un investissement de 1 150 000 $. «On vise la production de 10 000 bouteilles en un an», ajoute Michaël Fortin. La capacité de l’usine située à Auclair va bien au- delà avec la possibilité d’y produire 100 000 bou- teilles par année. Le deuxième produit en préparation est un acérum brun qui sera vieilli en baril de bois. «Ça se rapproche du whisky et du rhum brun», précise-t- il. On est présentement dans le dernier droit des tests de l’acérum brun, la Distillerie Témiscouata devrait débuter sa production à grande échelle dans environ deux semaines. Si l’acérum blanc est produit dans un alam- bic et mis en marché rapide- ment, l’acérum brun nécessite un passage en baril d’au moins six mois. Les consommateurs devront donc attendre un cer- tain temps avant de pouvoir en faire la dégustation. «La Distillerie Témiscouata, c’est en fait 40 producteurs acéricoles du Bas-Saint- Laurent qui ont décidé d’inno- ver, de créer de l’activité éco- nomique et de prendre en charge leur milieu», a conclu Michaël Fortin. La Distillerie Témiscouata met son premier acérum sur le marché • MARIO PELLETIER [email protected] En novembre 2019, le gouvernement du Québec octroyait une aide financière de 160 000 $ pour l'implantation d'une dis- tillerie de produits de l’érable à Auclair. Presqu’un an et demi s’est écoulé depuis, si bien qu’un premier acérum blanc de la Distillerie Témiscouata sera commercia- lisé d’ici quelques semaines sur les tablettes de la Société des alcools du Québec (SAQ). Michaël Fortin, directeur général de la Distillerie Témiscouata. PHOTO : DOMINIQUE CÔTÉ Le député fédéral de Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette- Joncas, a annoncé que plus de 250 projets crée- ront près de 300 emplois dans Rimouski-Neigette – Témiscouata – Les Basques d’ici à février 2022, au terme du processus de sélection d’Emplois d’été Canada (EEC). Soixante-dix entreprises et organisations de plus qu’en 2020 en bénéficie- ront, pour autant de postes supplémentaires. Qui plus est, alors que le budget de l’an dernier dépassait celui de l’année précédente de 160 000 $, l’enveloppe compte sur une augmenta- tion de presque 100 000 $ de plus en 2021-2022. «Nous avons reçu un nombre impressionnant de propositions, toutes plus pertinentes les unes que les autres. Je salue d’ailleurs le travail de toutes les organisations qui nous les ont soumises. Ce n’est évidemment pas étranger au fait que le Bloc Québécois a nettement fait entendre sa voix pour obtenir davantage de budgets pour le pro- gramme», souligne M. Blanchette-Joncas. Tant les secteurs public, privé, municipal et de l’économie sociale profiteront de ces sommes, qu’il s’agisse de petits commerces, d’organisa- tions de promotion économique, touristique ou culturelle, d’entreprises agricoles, d’organismes consacrés à la protection de l’environnement, aux jeunes ou aux personnes âgées. «Compte tenu de la situation hors du commun provoquée par la pandémie, j’ai cherché à soutenir le plus de gens possible», explique le député de Rimouski- Neigette – Témiscouata – Les Basques. Le député bloquiste met en évidence le rôle primordial d’EEC pour nombre de jeunes : «Quand ce n’est pas pour acquérir une expérience dans leur future carrière, les jeunes participants peu- vent expérimenter un travail qui les guidera peut- être dans leur choix. Aussi, il s’agit parfois pour nombre d’entre eux d’une première expérience en milieu de travail, qui deviendra à coup sûr déter- minante pour leur parcours professionnel. Je sou- haite bonne chance à tous les jeunes qui mainte- nant postuleront ces emplois. Que les mois qui viennent leur apporte l’énergie pour, je l’espère, reprendre le collier», conclut Maxime Blanchette-Joncas. Plus d’un million de dollars pour créer 300 emplois d’été 1157031821

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