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LE 5 MAI 2021 • INFODIMANCHE 10 ACTUALITÉ «Avec la pandémie, des femmes ont été cou- pées de leur réseau social habituel. Des fois, elles veulent tolérer plus longtemps les comporte- ments de violence. Ce n’est pas parce que l’on est en région que les femmes sont à l’abri», a souli- gné Mme Castonguay. Elle a précisé que L’Autre-Toit du KRTB n’est pas la seule ressource auprès de laquelle les fem- mes ayant peur de leur conjoint peuvent s’adres- ser rapidement. «Les policiers, les centres de femmes, les CLSC et SOS Violence conjugale sont autant de ressources vers lesquelles elles peu- vent se tourner», a-t-elle précisé. La coordonnatrice de la maison d’héberge- ment a confirmé à Info Dimanche que l’orga- nisme a reçu plus de demandes d’aide depuis le début de la pandémie. «C’est une augmentation de 35 % de nouvelles demandes, c’est quand même beaucoup», a lancé Louise Castonguay. Les demandes d’hébergement sont aussi en hausse de 25 %. Mme Castonguay a également noté une augmentation des demandes d’aide sans hébergement au cours de la dernière année. En raison des mesures sanitaires liées à la pandémie, la maison d’hébergement peut seule- ment utiliser 4 chambres pour l’hébergement comparativement à 6 en temps normal. Cela a eu entre autres pour effet que l’organisme s’est vu dans l’obligation de refuser 49 femmes et 11 enfants du 1er avril 2020 au 31 mars 2021. «Normalement, ce sont entre 10 et 12 femmes que l’on ne peut pas accueillir annuellement», a pré- cisé la coordonnatrice. Bien sûr la pandémie a rendu plus complexes les interventions des membres de l’équipe de L’Autre-Toit du KRTB. «Au début, le suivi auprès des femmes se faisait sur ZOOM. Présentement, on peut voir une personne qui a absolument besoin d’une rencontre, tout en respectant les mesures sanitaires», a expliqué Louise Castonguay. L’équipe de L’Autre-Toit du KRTB est composée de 12 personnes : huit intervenantes auprès des femmes, deux intervenantes auprès des jeunes et deux employées à l’administration. L'Autre-Toit du KRTB est une maison d'héber- gement pour les femmes et leurs enfants vivant de la violence conjugale. C'est une maison qui peut accueillir également, des femmes en diffi- culté, des femmes qui se questionnent, qui ont besoin d'un temps de recul, de faire le point sur leur situation. C'est un lieu sécuritaire et chaleu- reux où elles sont accueillies sans aucun juge- ment. Le temps d’un séjour sera variable selon l'évolu- tion du cheminement de chaque personne. Aucune femme n’est pré- destinée à devenir victime de violence et surtout, aucune n’est responsable de la violence qu’elle vit. Le tout premier pas, parfois le plus difficile, consiste à placer un appel téléphonique. Les ser- vices de L’Autre-Toit du KRTB sont dispensés 24 heu- res sur 24, 7 jours sur 7. Pour toutes situations de violence conjugale, n’hésitez pas à appeler au 418-854-7160 ou par SOS Violence conjugale au 1 800-363-9010. Violence conjugale : les femmes doivent demander de l’aide sans attendre • MARIO PELLETIER
[email protected] «Les femmes doivent demander de l’aide sans attendre», tel est le message lancé par Louise Castonguay, coordonnatrice de la maison d’hébergement L'Autre-Toit du KRTB en lien avec les nombreux fémi- nicides survenus récemment au Québec. Louise Castonguay, coordonnatrice de L'Autre-Toit du KRTB. Le Regroupement des Services d’Intervention de Crise du Québec (RESICQ), qui compte 21 centres de crise à travers la province, souhaite rappeler que ses services d’intervention téléphonique et d’héber- gement pour les personnes en situation de détresse sont et ont toujours été actifs. Pour la région, c’est La Bouffée d’Air du KRTB qui en assume la responsabilité depuis près de 30 années. Pour répondre à cette crise psychosociale, la Bouffée d’Air du KRTB compte sur des intervenants qui peuvent pallier aux demandes et ainsi aider à désengorger le système hospitalier et les services de première ligne, 24 heures par jour et 7 jours par semaine. Pour des informations, communiquez au 418 867-8580. Des repères pour la population en détresse Appelez-nous sans tarder Tous nos services sont gratuits Sans frais : 1-866-867-9389 • Région de Montréal : 514-937-1111 Internet :
[email protected] • www.aqdm.org Mes yeux, j’y vois! Partagez cette annonce à vos connaissances aux prises avec la dégénérescence maculaire Vais-je devenir aveugle? Il y a un traitement? Peut-on la prévenir ou ralentir la progression? L’hérédité amplifie les risques, Que dire aux enfants? Perte de vision en hausse DÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE 300 000 personnes souffrent de dégénérescence maculaire au Québec. Dans 10 ans, un demi-million de gens seront touchés par cette perte de vision. Malgré la pandémie, nous répondons tous les jours à vos questions. Participez à nos conférences téléphoniques ou visioconférences de groupes et abonnez-vous à notre bulletin pour vous renseigner sur la recherche médicale. 1150281821
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