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LE 28 AVRIL 2021 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Initiative de journalisme local Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES : [email protected] COURRIEL ADMINISTRATION : [email protected] ÉDITEUR : Hugo Levasseur DIRECTEUR DE PUBLICATION ET DES VENTES : Martin Morissette ADJOINTE À LA DIRECTION : Lyne Bérubé DIRECTEUR DE L’INFORMATION : François Drouin JOURNALISTES : Mario Pelletier, rédacteur en chef Andréanne LeBel • Marc-Antoine Paquin Hugues Albert CORRECTEUR : Hugo Levasseur COORDONNATEUR DES PROJETS SPÉCIAUX : Patrice Picard CONSEILLERS EN SOLUTIONS MÉDIAS : Robert Desjardins : [email protected] Micheline Côté : [email protected] Patrice Picard : [email protected] Étienne Morissette : [email protected] Michel Courbron : [email protected] CHRONIQUEUSE WEB, VIDÉOJOURNALISTE : Dominique Côté PUBLICITÉ NATIONALE (TC MÉDIA) : Marie Eve Dubé RÉPARTITRICE DE PRODUCTION : Marie Eve Dubé GRAPHISTES : Mélanie Emond, directrice de l’atelier Véronique Sénéchal, responsable infodimanche.com Denise Beaulieu • Julie Migneault IMPRESSION : Imprimerie Mirabel / Québécor DISTRIBUTION : Distributions F. Levasseur Si vous n’avez pas vu la performance touchante de l’auteur compositeur David Goudreault la semaine passée (référence suite au texte), je vous conseille de prendre un deux minutes et la regar- der. Loin l’idée d’avoir du talent en écriture comme celui-ci, je désire comme lui porter un message de changement face à la vague de vio- lence des derniers mois. C’EST ASSEZ, ON LE FAIT! Aujourd’hui, je prends parole pour dénoncer la violence faite aux femmes. Je me permets d’émettre mon opinion sur ce sujet, car je me sens trop interpellé pour ne pas l’exprimer! Je le fais pour susciter le changement et pour dire qu’en tant qu’homme, je trouve la situation choquante et inacceptable. Je m’inquiète pour toutes les femmes : nos mères, nos filles, nos sœurs, conjointes, amies, voisines, collègues de travail, qui risquent de vivre toutes formes de vio- lence… C’est assez, cette situation est intolérable, et on ne doit juste plus l’accepter! Tout le monde est à risque d’être hyper souf- frant, d’avoir vraiment mal en dedans... Par con- tre, ça ne permet pas d’avoir des gestes de vio- lence face aux autres que tu aimes! Je crois même, que d’être « tough » c’est plutôt d’appren- dre à tolérer ce qui est douloureux. Je sais que parfois, ça peut être long et être extrêmement difficile… Cependant, il peut y avoir des moyens : tu peux appeler ou voir un chum, on peut sortir dehors, on peut texter, on peut se défouler dans un entraînement, on peut marcher, on peut vivre l’émotion, on peut respirer, écouter de la musi- que, écrire, contacter une ressource... Parfois, il faut juste tolérer le malaise… C’est après cette tempête, que tu vas prendre du mieux, que tu seras fier de toi, comme tes pro- ches le seront. Comme dirait Dominic Paquet, humoriste, « vous comprenez, on le fait! » (2) Quand t’es pu capable de te mettre un peu à la place de l’autre…Quand tu te retrouves tout seul, pis tu te dis « ouin, je pense que j’y suis allé fort un peu… ». Quand tu justifies tes gestes à cause du comportement de l’autre personne… Y faut allumer, et c’est quelque chose qu’on ne peut pas mettre en dessous du tapis! Eh oui, il y a de la vio- lence au Québec! Nous sommes tous et toutes à risque, d’avoir des comportements violents, ce n’est pas juste dans les médias et à TVA que ça se passe! C’est peut-être plus proche que tu le pen- ses…Est-ce que j’ai des comportements violents? C’est plus facile de pointer les autres au lieu de se regarder soi-même. Quand tu as pris con- science de cette situation, il est toujours possible de faire quelque chose, de ne pas répéter, de changer, et même de recevoir de l’aide… Et oui de l’aide! ON LE FAIT! Ça doit partir du début, de l’éducation de nos enfants, de nos jeunes. Je souhaite qu’on conti- nue et qu’on mette encore plus d’accent sur l’importance d’avoir des relations égalitaires, sans jugement face à l’autre et sans discrimina- tion. Que l’on apprenne à développer notre empathie, et d’être attentif à ce que les autres peuvent vivre autour de soi. D’avoir le droit de nommer ce qu’on vit comme émotion, que la colère soit vue comme normale, mais que la vio- lence ne soit pas une solution! De savoir que nous avons le droit d’avoir de la peine, qu’il est même possible que l’on puisse pleurer et encore plus, de demander de l’aide !!!! ON LE FAIT! Je suis inquiet, triste, et actuellement honteux d’être un homme… On s’excuse pour l’horreur meurtrière des 4 derniers mois, de la violence physique, des commentaires blessants, du con- trôle, des agressions sexuelles… des gestes de violences souvent cachés mais aussi connus. On se doit de prendre conscience de la situation et de faire des changements. On peut faire mieux et on se doit de faire mieux! On se relève et on mar- che tout le monde ensemble pour éviter que ça se passe encore et toujours… On n’accepte plus! ON LE FAIT! Depuis plusieurs semaines, je n’attends pas juste le vaccin contre la COVID 19… Je souhaite autant une « immunoréflexion » ou une « immu- noconscience » du problème … Je souhaite une méga injection de rapport égalitaire et non vio- lent… On est en surdose de ce venin et ce depuis des années. Ça suffit! Je m’engage à intervenir, si j’observe toute forme de violence, à trouver des moyens pour gérer ma colère sans violence. En souhaitant que ça puisse faire une différence afin d’arrêter cette autre pandémie…. JE LE FAIS ON LE FAIT TOUS ENSEMBLE! Louis-Etienne Vigneault-Cadrin Président de l’organisme Trajectoires-Hommes du KRTB BESOIN D’AIDE Trajectoires Hommes du KRTB au 418 605-0878 Note : J’invite les hommes et les femmes à conti- nuer dans la même veine, en vous exprimant soit par texte, vidéo, par les médias traditionnels et sociaux afin de permettre de continuer à briser le cycle de violence. • (1) Extrait de l’émission « Bonsoir Bonsoir » du 14 avril 2021, à ICI Radio-Canada. • (2) Extrait du monologue « Costco c’est une idée de cave. » Pour une suite à la « Lettre aux petits-gars » de l’auteur David Goudreault (1) N.D.L.R. La direction se réserve le droit d’abréger certaines lettres. L’opinion des lecteurs exprimée dans cette page n’engage que leur auteur et ne reflète d’aucune façon la position du journal. OPINION DU LECTEUR Le Groupe Morneau est le tout premier pro- priétaire d'un tracteur 10-roues Volvo électrique au Canada. La livraison du camion est prévue pour septembre 2021. «On peut présenter cela comme un essai opérationnel pour se faire une opinion versus un camion diesel, si ça peut faire le travail», a mentionné Denis Marcotte, directeur des services techniques chez Groupe Morneau. Le prix d’achat et l’autonomie du véhicule sont d’ailleurs deux freins majeurs vers une conversion importante de la flotte. Ce nouveau camion sera uti- lisé sur une opération ramas- sage et livraison locale dans la région de Québec. Son autono- mie estimée de 250 kilomètres ne permet d’ailleurs pas davan- tage. «En hiver avec des condi- tions de travail adéquates pour le camionneur, ce sera moins», précise M. Marcotte. «Actuellement le prix d’achat de 450 000 $ est trop élevé pour trouver une rentabilité», admet le directeur. Après avoir soustrait les aides financières en lien avec l’acquisition de ce type de véhicule électrique, le cout d’acquisition revient à environ 300 000 $. C’est encore bien au-dessus du prix d’un tracteur 10-roues diesel qui tourne autour de 150 000 $. «La batterie à elle seule coute 100 000 $», note Denis Marcotte. On estime les économies sur l’entretien du véhicule électrique versus au die- sel de l’ordre de 30 à 40 %. Il faut aussi mettre en place une borne de recharge de 150 kW comparativement à 25 kW (charge rapide) pour une auto- mobile. «C’est un premier pas, on espère que les prix vont bais- ser», a conclu le directeur des services techniques chez Groupe Morneau. Groupe Morneau fait l’essai d’un premier camion 100 % électrique • MARIO PELLETIER [email protected] Depuis 2017, Groupe Morneau n’achète plus que des petits véhicules outils, comme des charriots élévateurs, en mode électrique. Voilà que l’entreprise pousse plus loin sa volonté de diminuer son impact sur le climat en achetant un premier camion 100 % électrique de mar- que Volvo.

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