LE 17 MARS 2021 • INFODIMANCHE 22 ACTUALITÉ Selon la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, d’autres projets d’infrastructures appro- chent et certaines municipalités seront peut-être obligées de les laisser tomber, faute de fonds dis- ponibles en raison de l’augmentation des couts de construction. «La relance économique passe par les villes et ça permet d’amener de l’eau au moulin. Le gouver- nement doit être là pour nous appuyer parce que nous n’avons aucun contrôle sur l’augmentation des couts présentement», a-t-elle commenté. Ce facteur économique a aussi pesé dans la balance de l’octroi du contrat du chantier de la bibliothè- que Françoise-Bédard, malgré le dépassement de couts important représentant 952 323 $. La Ville de Rivière-du-Loup a demandé l’appui de l’Union des municipalités du Québec, de la Fédération québécoise des municipalités et de la Table régio- nale des éluEs municipaux du Bas-Saint-Laurent pour la mise en place rapide de cette aide finan- cière exceptionnelle. Une copie de la résolution a été envoyée à la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, au ministre des Finances, Éric Girard, au ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, à la ministre responsable de la région du Bas-Saint- Laurent Marie-Eve Proulx et au député de Rivière- du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif. Hausse des couts de construction : Rivière-du-Loup réclame une aide financière d’urgence de Québec La mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] Constatant un écart de près de 1 M$ avec les estimations lors de l’ouverture des appels d’offres concernant le réaména- gement et l’agrandissement de la biblio- thèque Françoise-Bédard, la Ville de Rivière-du-Loup demande au gouverne- ment du Québec de mettre en place un programme d’urgence pour compenser l’explosion des couts des travaux munici- paux d’immobilisation. Dans le cadre d’un point de presse organisé en collaboration avec des représentants de la CSN, le Syndicat des travailleuses et travailleurs Viandes du Breton a souhaité mettre en garde la direction de l’entreprise, notamment le président Vincent Breton, en prévision de la prochaine ronde des négociations qui doit débuter en juin. Les employés méritent le respect et ils l’obtiendront, estime-t-il. «Les employés sont mécontents et ils veulent du changement, a lancé Frédéric Charron, vice- président du syndicat. Viandes duBreton est un leader pour les viandes biologiques, on veut des conditions à la hauteur de la qualité des produits, on veut une meilleure communicat ion avec l ’employeur .» Selon Nancy Legendre, prési- dente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent ( CCBS L –CSN ) , l e s employés de Viandes duBreton en ont assez de la façon dont ils sont traités. «Ils demandent à l’employeur d’être enfin à leur écoute pour qu’on ait une négociation qui se déroule bien et que tout le monde soit gagnant […] On espère que le message va être entendu. Il faut que les choses changent», a-t- elle dit. L e 1 4 ma r s , l e s employés ont adopté à 99 % un projet de négo- ciation pour améliorer leurs conditions de tra- vail en 2021. Quelques jours auparavant, le syn- dicat s’était aussi doté d’un mandat de moyens de pression, également approuvé à 99 %. Concrètement, les travailleurs souhaitent des aug- mentations salariales, mais aussi une révision des clauses qui traitent des relations de travail, de la gestion des congés, ainsi qu’un raffermissement de la protection de la santé et sécurité des sala- riés. La dernière convention collective a été signée il y a 7 ans, selon le syndicat. Celle-ci avait été pré- cédée d’un contrat social de 10 ans. Mardi, les employés ont regretté l’attitude «irrespectueuse » de l’entreprise à leur égard, mal- gré la convention actuelle. Selon Nancy Legendre, la direction de Viandes du Breton a annulé plu- sieurs comités de relations de travail et comités de griefs au cours des derniers mois, ce qui n’augure rien de bon pour les prochaines négociations. La CSN reproche aussi à la direction de mettre la santé et la sécurité des employés de l’usine à ris- que en leur demandant de «travailler avec des porcs de plus en plus lourds, gelés et raides, sans rectifier la cadence à la baisse». «On sait que Viandes duBreton fait une grande publicité de son porc de qualité. Est-ce que la direction a le bien-être des cochons plus à cœur que celui de ses propres employés? Ça devient exaspérant», a déclaré Mme Legendre, rappelant que le syndicat a dû intervenir, il y a quelques années, pour permettre aux employés d’avoir assez de temps pour aller aux toilettes. «Un autre cas flagrant de manque de respect.» Le syndicat des travailleuses et travailleurs, qui représente plus de 400 membres, espère que la direction de Viandes duBreton se rendra disponi- ble afin de discuter convenablement des prochai- nes conditions de travail, mais elle entrevoit des démarches ardues. «Ça va sûrement être difficile», a confié Frédéric Charron. Ce dernier souligne que l’évolution des négociations déterminera quels moyens de pression seront utilisés pour se faire entendre. La direction de Viandes duBreton n’a pas sou- haité commenter. Les employés de Viandes duBreton demandent du respect • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] À l’approche des négociations pour le renouvellement de leur convention col- lective, les employés de l’entreprise Viandes duBreton de Rivière-du-Loup ont dénoncé le manque de considération et l’arrogance dont faire preuve l’employeur à leur égard, ce mardi 16 mars. Ils demandent de l’écoute et de l’attention afin qu’ils puissent continuer à avancer sur de nouvelles bases. Frédéric Charron Nancy Legendre. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN 1154361121 Groupe Reso a comme objectif d’aider les entrepreneurs à développer leur entreprise par des rencontres hebdomadaires. Étant très présent dans la région du grand Montréal, Le Groupe Reso est maintenant fier de pouvoir travailler en collaboration avec les entrepreneurs du Bas-St-Laurent. Basé sur l’ENTRAIDE et le RÉFÉRENCEMENT, Le Groupe Reso saura faire la différence avec ces 12 années d’expériences ! Venez visiter notre groupe de TÉMISCOUATA 1 qui se réunit tous les MERCREDIS de 12 H À 13 H. Le deuxième groupe verra le jour à RIVIÈRE-DU-LOUP MARDI le 23 MARS de 12 H À 13 H. Bienvenue à tous les entrepreneurs! POUR TOUTES INFORMATIONS, communiquez avez Anne Allard-Duchene, directrice de la région.
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