LE 17 MARS 2021 • INFODIMANCHE 12 ACTUALITÉ LE CONTENU DE CE JOURNAL NE PEUT ÊTRE REPRODUIT SANS L’AUTORISATION EXPRESSE DE LA DIRECTION. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 1992 Bibliothèque nationale du Québec 1992 ISSN 1192-1579 Société canadienne des postes Envois de publications canadiennes Contrat de vente no 0139858 Abonnement annuel : 115$ au Canada (tx incluses) 320$ aux États-Unis (tx incluses) T I R A G E C E R T I F I É H E B D O S Q U É B E C I N C . 31 420 copies Initiative de journalisme local Journal hebdomadaire publié le mercredi par : Les Éditions Info Dimanche Inc. 72, rue Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 Tél. : 418 862-1911 • Téléc. : 418 862-6165 Site : www.infodimanche.com COURRIEL JOURNALISTES :
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Tout le monde dans mon entourage tra- vaille, donc ils ne peuvent pas m'aider», explique Mme Dumais, qui se retrouve ainsi dans un cul-de- sac. Cette dernière, qui est esthéticienne à Rivière-du-Loup, souhaite retourner sur le marché du travail en mai, mais cela lui est impossible pour le moment. Lorsque les versements du Régime québécois d’assurance parentale se termineront, elle n’aura plus de revenu. «Ce n’est pas tout le monde qui peut compter sur le deuxième salaire de son conjoint et ce n’est pas seulement moi qui est dans cette situation», souligne-t-elle. Amélie Dumais et Vanessa Dumont croient que le gouvernement doit assurer le nombre places en service de garde nécessaire pour la population ou offrir un dédommagement monétaire relié à la perte d'emploi ou au prolongement d'un congé à la suite d’une recherche infructueuse de place en garderie. Vanessa Dumont, aussi résidente de Pohénégamook, fait face à une situation sembla- ble. «J’étais supposée recommencer à travailler à la mi-avril, je suis infirmière au CISSS du Bas- Saint-Laurent. J’étais prête à y retourner depuis janvier, mais je n’ai pas réussi à trouver de place en garderie pour aller prêter mainforte. Elliot a une place seulement en septembre à Rivière-du- Loup», ajoute-t-elle. Cette situation survient alors que le premier ministre François Legault a mis en place de nombreux incitatifs afin de recruter des infirmières et des préposées aux bénéficiaires dans le réseau de la santé. Mme Dumont songe à déménager et à quitter Pohénégamook pour se rapprocher du service de garde de son fils. LA SITUATION AU TÉMISCOUATA D’après les informations transmises par le directeur du CPE les Calinours au Témiscouata, Denis Blais, la région compte 500 places subven- tionnées par le ministère de la Famille. Toutefois, au cours des derniers mois, près de la moitié des services de garde en milieu familial (RSG) ont fermé leurs portes pour diverses raisons. Certaines éducatrices ont pris leur retraite, d’autres ont décidé de faire une réorientation de carrière ou encore elles ont quitté en raison des contraintes liées à la COVID-19. M. Blais ajoute qu’avec 500 places, la situation est en équilibre au Témiscouata. «Cet été, je vais avoir environ 36 services de garde en milieu familial, alors que normalement j’en ai entre 50 et 60. J’ai donc 128 places à donner à des personnes qui voudraient ouvrir un service de garde au Témiscouata. Ça correspond aux 110 à 120 places sur nos listes d’attente de la Place 0-5 ans», précise-t-il. Le défi est accentué par la perte des milieux familiaux et la difficulté de recrutement. Il est aussi conscient qu’une meilleure reconnaissance et une valorisation de ce travail sont nécessaires pour encourager de nouvelles éducatrices à se lancer. «Toutes les municipalités au Témiscouata ont besoin de personnes pour ouvrir des RSG au plus vite. Dans la région, la solution passe par un réseau de RSG fort, et non par la multiplication des CPE», conclut M. Blais. Il souhaite que la MRC de Témiscouata s'implique dans le dossier afin de trouver des solutions. Le député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Denis Tardif, s’engage à transmettre la pétition au ministre de la Famille et à amener ce dossier plus loin. Son attaché de politique, Nicolas Lessard-Dupont, affirme que le député n’est pas encore prêt à se positionner en faveur d’un dédommagement monétaire pour les parents qui doivent rester à domicile en raison du manque de places en services de garde. Il souhaite trouver une manière d’accélérer l’accessibilité aux places pour les personnes qui désirent retourner sur le marché du travail. Fermeture de services de garde au Témiscouata : une pétition pour demander de l'aide L'École secondaire de Rivière-du-Loup a dû intervenir auprès d'une dizaine d'élèves et un courriel a même été envoyé aux parents de tous les étudiants. «Des élèves ont commencé à briser leur chaise de plastique de classe en la sciant, oui, oui, vous avez bien lu, en la sciant avec une ban- delette [élastique] de masque chirurgical», a écrit le directeur Benjamin Paradis. La direction a pris connaissance du phénomène un peu avant la semaine de relâche. «Ça concerne peut-être une dizaine d’individus qui ont causé des bris à des chaises donc sur 1 300 élèves ça reste marginal. On voulait informer les parents avant que ça ne prenne de l’ampleur», nous a expliqué M. Paradis. Le directeur souhaite mettre rapidement un terme au phénomène qu'il décrit comme du vandalisme. La missive envoyée par l'École secondaire de Rivière-du-Loup veut sensibiliser les parents et par le fait même leurs enfants. Ce dernier recon- nait qu'il s'agit d'une minorité, mais il lui apparaît important d’avertir la majorité «afin que celle-ci prenne position pour éviter ces comportements nuisibles.» Benjamin Paradis souligne que les élè- ves ont été avertis et que ceux pris en défaut devront défrayer les couts d'achat d'une nouvelle chaise. En vertu du code de vie de l’ESRDL que l'on retrouve à la page 25 de l’agenda des élèves, les fautifs s’exposent aussi à une suspension pour vandalisme. COLLABORATION : ANDRÉANNE LEBEL Des élèves scient des chaises de plastiques à l'aide de leur masque Un camion semi-remorque a effectué une embardée au kilomètre 92 de l'autoroute 85 en direction sud entre Rivière- du-Loup et Saint-Antonin ce jeudi vers 9 h 30. Le véhicule immatriculé au Nouveau- Brunswick s'est enlisé, mais sans se renverser. Selon nos informations, la somnolence serait à l'origine de la sortie de route. Heureusement, le conducteur s'en tire sans blessures importantes. Aucun autre véhicule n'a été impliqué dans l'incident. Sortie de route d'un poids lourd sur l'autoroute 85 • FRANÇOIS DROUIN
[email protected] Véritable phénomène sur le réseau social TikTok, des élèves utilisent les élastiques de leurs masques chirurgicaux fournis par l'établissement scolaire afin de littérale- ment scier les chaises de plastique de leurs classes. FD • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] Le 8 mars, deux mères de Pohénégamook, Amélie Dumais et Vanessa Dumont, ont lancé une pétition afin de demander une aide financière en soutien aux parents qui ne peuvent pas retourner au travail, faute de places en service de garde dans la région du Témiscouata.