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7 INFODIMANCHE • LE 17 FÉVRIER 2021 ACTUALITÉ Le lieu choisi : Notre-Dame-des-Neiges, où il a fondé sa propre entreprise en 2018, la Ferme du castor gras, une exploitation maraichère et d’éle- vage de poules pondeuses de petite envergure. Elle offrira à compter de l’été, si les conditions sanitaires se sont améliorées, pandémie oblige, un camping sauvage aux villégiateurs désireux de vivre l’expérience agrotouristique sur un écogite bien particulier. Après de longues démarches et représenta- tions depuis 2019 auprès de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) et solidement appuyé au plan technique par l’agronome Philippe Dionne, du Club agroen- vironnemental Sols vivants, il recevait tout récemment l’autorisation de l’organisme d’exploiter son camping, mais moyennant certai- nes conditions très strictes. Ainsi, il pourra aménager 15 terrains de cam- ping et un chalet sur sa terre agricole d’une superficie de 23 hectares. Cette année, il prévoit être en opération de la Fête nationale, soit de fin juin à début d’octobre. L’aménagement des emplacements du camping débutera au prin- temps. Sans eau ni électricité, le camping sera néanmoins pourvu d’un bloc sanitaire. Le camping aura la particularité de proposer aux touristes une immersion à la ferme qui per- mettra aux familles d’y passer une fin de semaine et d’y cueillir une foule d’informations et de trucs pratiques qu’ils pourront ensuite appliquer chez eux-mêmes, relativement à l’élevage de poules, la production mara i chère, etc. Le site comprendra aussi un petit bistro où seront servis des repas concoctés à partir des produits de la ferme et un kiosque de vente de ces mêmes produits. UN GRAND VOYAGEUR Frédéric Moisan Wilson en a vu du pays depuis une dizaine d’années. Originaire de la Montérégie, issu d’une famille d’entrepreneurs, il a décidé de venir s’établir au Bas-Saint-Laurent en raison principalement de l’accessibilité à bon prix de parcelles de terre. Mais au préalable, il aura voyagé dans divers pays de la planète, notamment dans l’ouest du Canada et des États-Unis et en Australie où il a travaillé dans des fermes. Au Vietnam, il a démarré sa propre entreprise avant de mettre le cap sur son pays, le Québec où il est revenu la tête pleine de projets, appuyé par des expérien- ces et apprentissages qui le guideront dans sa nouvelle vie. Après un long périple, il accroche son chapeau dans les Basques FRÉDÉRIC MOISAN WILSON • HUGUES ALBERT [email protected] «Moi mes souliers ont beaucoup voyagé», une phrase célèbre du grand Félix Leclerc qui s’applique parfaitement à Frédéric Moisan Wilson, un jeune homme au début de la trentaine qui a opté pour la région des Basques pour poser ses deux pieds et accrocher son chapeau. Une vue du site d’exploitation de son site d’exploitation où on retrouve une serre de 100 pieds par 30, un jardin maraîcher et un verger. PHOTO : MARIE-AMÉLIE DUBÉ Frédéric Moisan Wilson, un jeune agriculteur au profil bien particulier et qui a beaucoup voyagé. PHOTO : MARIE-AMÉLIE DUBÉ 1155100721

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