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LE 17 FÉVRIER 2021 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ Depuis plusieurs mois maintenant, les profes- sionnels du milieu de l’éducation, les élèves et leurs parents font preuve de résilience, de créati- vité et d’adaptation devant cette folle aventure que représente l’enseignement à distance. L’épreuve est de taille, puisque les outils disponi- bles sont trop souvent inadéquats. «La pandémie a vraiment mis en perspective de graves lacunes en ce qui a trait à la technolo- gie au Bas-Saint-Laurent. Elle a aussi démontré l’importance des technologies de télécommunica- tion avec l’obligation du télétravail et de l’ensei- gnement à distance», a partagé Natacha Blanchet, présidente du Syndicat de l'Enseignement du Grand-Portage. Internet haute vitesse n’étant pas accessible dans toutes les maisons du territoire, l’enseigne- ment n’est pas équitable pour tous les élèves au Bas-Saint-Laurent, estime le syndicat qui souligne que la mauvaise connexion demande aussi toute une logistique d’organisation pour les parents comme les enseignants. «La difficulté du réseau Internet dans notre région nuit à plusieurs municipalités et écoles. Autre constat, la mauvaise connexion apporte des difficultés dans l’enseignement à distance, et ce, davantage dans les petits villages et les rangs […] En 2021, le virage est nécessaire pour notre région.» Mme Blanchet a discuté de la situation actuelle, problématique, en compagnie de collè- gues des régions de Rimouski et de La Mitis, le 11 février. Le point de presse virtuel était organisé par les députés régionaux du Bloc québécois, Maxime Blanchette-Joncas et Kristina Michaud, qui ont tous les deux appelé le gouvernement fédéral à travailler plus rapidement et efficace- ment vers le branchement de tous les foyers qué- bécois. Dans leurs discours respectifs, les syndicats ont témoigné des difficultés vécues par leurs membres, des obstacles qui peuvent avoir un impact sur la réussite du parcours scolaire de cer- tains élèves, estiment-ils. Des exemples concrets ont été d’ailleurs rap- portés sur l’ensemble du territoire. Les défis tou- chent tous les secteurs d’enseignement, du pré- scolaire au secondaire, en passant par l’éducation des adultes et la formation professionnelle. «Au JAL, dans le Témiscouata, la fiabilité du réseau fait en sorte qu’un enseignant ne réussis- sait pas à avoir tous ses élèves présents au même moment. Il devait ensuite faire des contacts indi- viduels par téléphone pour reprendre l’enseigne- ment», illustre Natacha Blanchet. «À Packington et Saint-Jean-de-la-Lande, la température influence l’accès Internet. Quand il fait tempête, la connexion est souvent difficile. Ç’a un impact sur la motivation, le taux d’absen- téisme, et même le niveau d’abandon scolaire», ajoute-t-elle. À plusieurs endroits, des jeunes ont dû se réunir dans des lieux desservis par Internet, comme des écoles ou des bibliothèques, afin de suivre leurs cours. Cet automne, des élèves du Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup ont même eu à se rendre chez Tim Hortons pour recevoir leur enseignement. « OTTAWA DOIT AGIR » Selon une étude du Centre facilitant la recher- che et l’innovation dans les organisations (CEFRIO), le Bas-Saint-Laurent compte le plus fai- ble taux de foyers branchés à Internet de la pro- vince avec 87 %. Un écart de 6 % par rapport à l’ensemble du Québec. La situation serait particu- lièrement marquée dans la MRC de Témiscouata, puisque 11 municipalités sur 19 n’ont aucun service Internet, ou reçoivent un service déficient, même si elles y sont branchées. Selon Maxime Blanchette-Joncas, député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, le provincial et le fédéral doivent travailler ensem- ble afin de corriger la situation, «le plus rapide- ment possible». Ottawa prévoit atteindre 98 % d’accès à une connectivité rapide d’ici 2026, par- tout au pays, et 100 % en 2030. De son côté, Québec compte aller beaucoup plus vite et bran- cher toutes les régions d’ici l’automne 2022. «Nous réclamons que le gouvernement fédéral transfère les sommes prévues au gouvernement du Québec qui a déjà l’expertise pour gérer ce dossier […] On comprend mal que le gouverne- ment fédéral vise encore 2030. L’argent est là, il faut y aller, il faut passer à l’action maintenant», a déclaré M. Blanchette-Joncas, soulignant que la problématique dénoncée depuis plusieurs années ne peut plus être ignorée. «Après avoir nui considérablement à nos entreprises, l’inactivité, l’insensibilité et la négli- gence d’Ottawa en matière de télécommunica- tions risquent maintenant d’hypothéquer le par- cours de milliers de jeunes», a-t-il fait savoir par communiqué de presse. Maxime Blanchette-Joncas a demandé une rencontre officielle avec François-Philippe Champagne, le nouveau ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, pour lui expliquer l'ensemble de la problématique. Il espère qu’Ottawa réalisera l’urgence de la situation. L’enseignement à distance handicapé par une connexion Internet défaillante • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Difficultés à suivre les cours, manque de motivation, risque de décrochage. l’inca- pacité d’obtenir un accès de qualité à Internet haute vitesse a un impact immense sur la réussite scolaire de nom- breux élèves au Bas-Saint-Laurent. Une situation inquiétante, exacerbée par la pandémie, que dénoncent des syndicats de l’enseignement et des députés du Bloc québécois. Du même coup, il indique qu’une personne ayant fréquenté l’École secondaire de Rivière-du- Loup a récemment reçu un diagnostic positif au virus. À Saint-Antonin, après analyse de la situa- tion, les autorités de la Santé publique ont recommandé la fermeture préventive d’une classe afin d’éviter toute propagation. Celle-ci se poursuivra jusqu’au 25 février. Les apprentissa- ges, pour le groupe concerné, seront donnés à distance durant cette période. Du côté de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, la Santé publique estime que le risque de transmission est «faible» et n’a ainsi pas recommandé la fermeture pré- ventive de la classe. Toutes les personnes à ris- que ont cependant été contactées dans le cadre de l’enquête épidémiologique de la direction de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent. Pour le Centre de services scolaire de Kamouraska– Rivière-du-Loup, la priorité demeure la santé des élèves et de son personnel. «Nous suivons la situation de près en collaboration avec les autori- tés régionales de la Santé publique», a-t-on fait savoir sur les réseaux sociaux. COVID-19 : l’école Lanouette et l’ÉSRDL touchées • MARC-ANTOINE PAQUIN [email protected] Le Centre de services scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup a confirmé, dimanche dernier, qu’un cas de COVID-19 a été confirmé à l’école primaire Lanouette de Saint-Antonin. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL COLLECTE DE SANG Le mercredi 24 et jeudi 25 février 2021 HÔTEL LEVESQUE 171, rue Fraser Rivière-du-Loup SUR RENDEZ-VOUS SEULEMENT 1 800 343-7264 [email protected]   1150040721 Collaboration 1153040721 www.berubegm.com 600, rue Jean Rioux, Trois-Pistoles Tél. : 418 851-3630 1-866-484-3630 Steve Sirois (418 851-7433) • Patrice St-Jean (418 860-5445) VENTE AUTOS-CAMIONS 4 cylindres, air clim., groupe électrique, cam. de recul. 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