LE 17 FÉVRIER 2021 • INFODIMANCHE 20 ACTUALITÉ Mme Vignet a commenté ce dossier après avoir discuté avec le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, le 9 février, en marge d’une rencontre virtuelle orga- nisée par la Chambre de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup. «J’ai eu l’occasion de lui parler de notre zone d’innovation sur laquelle on travaille depuis long- temps avec la MRC de Rivière-du-Loup et Premier Tech. C’est un projet qui ne date pas d’hier, mais qui est majeur pour nous», a-t-elle partagé. «M. Fitzgibbon me disait qu’il avait des annon- ces à faire au printemps. Est-ce qu’elles seront liées à la zone qu’on a demandée? On verra, on ne peut pas deviner, mais c’est certain que ça changerait le visage de Rivière-du-Loup.» Il y a plusieurs mois, les partenaires locaux ont déposé un projet aux autorités gouvernementa- les afin que la région louperivoise soit choisie pour accueillir l’un de ces nouveaux pôles straté- giques où chercheurs, entrepreneurs et acteurs municipaux joindraient leurs forces pour «inno- ver» et «rayonner à l’international». En novembre dernier, Pierre Fitzgibbon avait déjà confirmé à La Presse qu’il espérait pouvoir annoncer la création de quelques zones d’inno- vation à l’hiver 2021. Le chroniqueur politique Bernard Drainville a aussi abordé le sujet sur les ondes du 98,5, le 10 février. Selon lui, au moins une annonce pourrait être réalisée d’ici la fin du mois de mars. Il estime d’ailleurs que Rivière-du-Loup est bien en lice dans ce dossier, tout comme les régions de Bécancour et de L’Assomption. «Surveillez bien Rivière-du-Loup. Leur gros avantage, c’est la présence de Premier Tech […] Ils sont présents dans 27 pays, ils ont près de 5000 employés, dont 1300 au siège social de Rivière-du-Loup. C’est gros Premier Tech», a-t-il mentionné, soulignant aussi un possible partena- riat avec les centres collégiaux de transfert de technologies et de pratiques sociales, comme le Living Lab en innovation ouverte (Llio). Sylvie Vignet estime que la candidature de Rivière-du- Loup est excellente et que la ville est en «bonne position». Elle est convaincue que la région pos- sède tous les éléments pour répondre à la recher- che du gouvernement. «On a l’ADN de l’innovation à Rivière-du-Loup. On n’a pas d’université, mais on est relié à tout ce monde-là, alors on se développe. On innove énormément, nos entrepreneurs sont innovants […] Je pense que nous sommes rendus là et que nous sommes capables de relever ce défi», a-t- elle mentionné. Le gouvernement du Québec explique que la création de zones d’innovation vise à augmenter la commercialisation des innovations, les expor- tations, les investissements locaux et étrangers ainsi que la productivité des entreprises. On sou- haite que les projets d’innovation soient créés «dans des secteurs technologiques d’avenir et pour lesquels le Québec détient des avantages comparatifs importants.» Une zone d’innovation «changerait le visage» de Rivière-du-Loup Sylvie Vignet. PHOTO : MARC-ANTOINE PAQUIN Jean-Pierre Rioux souligne être en paix avec cette décision qu’il a prise récemment. Dans les derniers mois, l’homme politique de 67 ans n’avait pas fermé la porte à un retour à la mairie, mais il a finalement choisi une autre avenue. «Jusqu’à Noël, il y a quelque chose qui me rete- nait et j'avais de la difficulté à mettre le doigt des- sus, a-t-il confié. Ce n'était pas le pouvoir à tout prix qui me faisait hésiter, seulement le deuil de 40 ans de vie publique.» «Je n'ai pas de raison de quitter, si ce n'est celle de prendre un choix de vie […] Je vais me retirer avec le sentiment d’être en paix. Avoir la chance de faire ce choix, de prendre ce virage, c’est un cadeau, ça vaut de l’or», a-t-il ajouté. Élu maire pour la première fois en 2002, Jean- Pierre Rioux termine actuellement un cinquième mandat à ce poste, une aventure de près de 20 ans qui a été précédée par une aussi longue période comme conseiller municipal. Il explique avoir toujours du plaisir à occuper son rôle, mais il souhaite maintenant laisser la place aux nou- velles visions et projets de développement pour la Ville de Trois-Pistoles. «J'ai été choyé dans ma vie de pouvoir tra- vailler avec les citoyens, dans mon milieu. Les emplois de conseiller et maire m'ont permis de faire preuve de créativité, de réaliser des objec- tifs, des projets très concrets pour notre milieu. Comme être humain, [ils] m'ont permis de me réaliser», a témoigné celui qui a commencé son implication municipale à l’âge de 26 ans. Pierre Elliott Trudeau était alors premier ministre du Canada. Parmi les dossiers importants qu’il a su mener au cours de toutes ces années, il nomme celui de l’eau potable et de l’usine de filtration, la réorga- nisation du service incendie et la réfection de plu- sieurs infrastructures, dont l’aréna, le stade de baseball et les quais. ÉLECTIONS Jean-Pierre Rioux suivra évidemment les pro- chaines élections municipales avec beaucoup d’attention. Celles-ci marqueront d’ailleurs un important virage au conseil municipal pistolois, alors que cinq des six conseillers actuels ont exprimé clairement qu’ils ne renouvelleraient pas leur mandat. En entrevue, M. Rioux n’hésite pas à partager une certaine inquiétude à ce propos, mais il reste positif. «Tout s'apprend et tout se fait quand on veut réussir, quand on est positif et honnête dans nos décisions et orientations. Il faut aussi de la patience et de la modestie», a-t-il dit. Le maire actuel assure du même coup qu’il ne «jouera pas à la belle-mère», à la suite du 7 novembre. Il compte néanmoins être «exigeant» comme citoyen envers ceux et celles qui vou- dront lui succéder. «Ce qui est important pour moi, c'est que la personne ait une vision et qu’elle garde un respect pour nos équipes, notre admi- nistration. C'est aussi une inquiétude que j'ai. J'ai besoin de sentir que [les élus] vont avoir un res- pect envers l'équipe administrative en place.» Jean-Pierre Rioux a confirmé que plusieurs personnes ont démontré de l’intérêt à s’impli- quer dans le milieu municipal en vue des prochai- nes élections. Philippe Guilbert, vice-président du conseil d'administration du Marché public des Basques, sera l’un des candidats. Dans une publi- cation partagée sur les réseaux sociaux, il a con- firmé qu’il sera sur les rangs en compagnie d’une équipe complète. Le groupe travaille actuelle- ment «à la préparation d’une plateforme et d’un plan d’action». Il souhaite «mettre en place une vision représentative des besoins et des valeurs de [la] communauté.» Le maire Jean-Pierre Rioux tire sa révérence PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] Après 40 ans d’implication en politique municipale à Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux a décidé qu’il était temps de tour- ner la page. Il a confirmé ce vendredi 12 février qu’il ne sera pas sur les rangs comme candidat à la mairie de Trois-Pistoles aux prochaines élections, le 7 novembre. • MARC-ANTOINE PAQUIN
[email protected] La Ville de Rivière-du-Loup pourrait-elle bientôt obtenir le feu vert afin de créer l’une des nouvelles «zones d’innovation» du gouvernement du Québec pour prépa- rer la relance économique post-COVID? C’est ce que souhaite la mairesse Sylvie Vignet, qui estime que «la région a tout ce qu’il faut» pour relever ce défi. 0526H0621 APPARTEMENT À LOUER à la Résidence des Aînés de Saint-Alexandre (résidence certifiée) Grand 3 1/2 pièces, premier plan- cher, pour personne autonome ou en légère perte d’autonomie, repas du midi et du soir fournis, ménage hebdomadaire, surveil- lance téléphonique. DISPONIBLE IMMÉDIATEMENT À PRIX TRÈS COMPÉTITIF. Pour info : contacter Diane Lapointe-Anctil au 418 894-6746 1154150621