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37 INFODIMANCHE • LE 27 JANVIER 2021 CINÉMA «La première chose qui m’est passée par l’esprit quand on m’a offert cette carte blanche, c’est ‘’qui veut vraiment être dans ma tête?’’. Les choix que j’ai faits sont des coups de cœur, des folies, des rires et de l’intensité. Le fil conducteur qui les rassemble est une immense honnêteté. Ils sont faits par des cinéastes de cœur qui veulent aller au bout de leur vision. Ce sont des films champ gauche et éclatés qui me font vibrer», a expliqué Jeanne Leblanc. Les organisateurs ont choisi d’utiliser la plate- forme en ligne Remo cette année afin de créer des rencontres entre l’organisme, les cinéastes et les participants pour garder l’essence du festival, et ce malgré la distance imposée. «On a tenu le festival un jour de tempête avant que tout arrête, en février 2020. Ça nous a permis de voir ce qui se faisait ailleurs et les solutions qui ont été mises en place par d’autres festivals au cours des derniers mois. Il fallait s’assurer que les distribu- teurs embarquent avec une solution technique simple et conviviale», ajoute la directrice du festi- val, Priscilla Winling. Elle souligne que l’achat de passeports pour Vues dans la tête de… permet de soutenir la culture en région et le cinéma d’ici. L’évènement débordera les frontières du Bas- Saint-Laurent, puisqu’il sera accessible à tous les détenteurs de passeports. Tous les films seront disponibles pendant les 24 heures suivant leur diffusion. «Le festival Vues dans la tête de… a su se tailler une place enviable à l’échelle nationale et il rayonne sur l’échiquier du cinéma. C’est un rendez-vous aussi inspirant que stimulant. L’évènement innove avec sa formule pour se rendre dans nos salons. Rivière-du-Loup a plus que jamais sa place dans le 7e art», a com- menté la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet. PROGRAMMATION Avec la programmation qu’elle a mise en place, Jeanne Leblanc veut créer des discussions et permettre au public, malgré la pandémie, de découvrir des propositions cinématographiques différentes. Lors de la première soirée du festival, le 4 février, seront présentés le premier long métrage de la tête d’affiche, «Isla Blanca» et le film «Une colonie» de Geneviève Dulude-De Celles. Le public pourra s’attendre à un vendredi éclaté avec «Le vingtième siècle» de Matthew Rankin à propos de l’ascension de Mackenzie King et la projection de la compétition de courts-métrages. Douze films ont été retenus par le comité de sélection. Un jury formé de professionnels choi- sira le court-métrage gagnant qui remportera un prix d’une valeur de 10 000 $ en services profes- sionnels de Paraloeil au Bas-Saint-Laurent. Une bourse du public de 250 $ est aussi à l’enjeu. Les cinéphiles auront 24 heures pour voir les films et 24 heures pour voter. Le samedi 6 février, les participants pourront voir le docu-fiction de Renaud Lessard et Jonathan Beaulieu-Cyr «Mad Dog Labine» à 14 h et «Les Nôtres» de Jeanne Leblanc en soirée. Le volet Ville et villages en village ne pourra malheu- reusement avoir lieu en raison des contraintes de la santé publique. Des courts-métrages réalisés lors de précédentes éditions seront ainsi propo- sés public, une pause nécessaire pour la relance en 2022. La diffusion d’un film gratuit pour toute la famille, en partenariat avec le cinéma Princesse, est également prévue à l‘horaire le 7 février à 10 h. Petits et grands pourront ainsi découvrir le film d’animation «La fameuse invasion des ours en Sicile». L’évènement se terminera par la projec- tion du documentaire «Je m’appelle humain», de Kim O’Bomsawin avec la poétesse innue Joséphine Bacon, qui sera le dernier film diffusé lors du festival. Des classes de maitres avec Jeanne Leblanc et Matthew Rankin sont aussi ins- crites à l’horaire, ainsi que des tables-rondes avec divers réalisateurs et comédiens invités. La programmation détaillée de toutes les pro- jections et des activités de Vues dans la tête de Jeanne Leblanc sera disponible sous peu sur le site Web vuesrdl.com . Au cours des dernières années, le festival de cinéma de Rivière-du-Loup a donné carte blanche aux cinéastes Hugo Latulippe, Sébastien Pilote, Stéphane Lafleur, Micheline Lanctôt, Francis Leclerc, Kim Nguyen et Myriam Verreault afin de présenter leurs coups de cœur au public. Vues dans la tête de Jeanne Leblanc : à la rencontre des cinéphiles sur le Web La coordonnatrice générale du festival Vues dans la tête de. . ., Priscilla Winling. PHOTO: WAZOOM STUDIO • ANDRÉANNE LEBEL [email protected] La 9e présentation du festival de cinéma de Rivière-du-Loup s’est adaptée au cours des derniers mois afin de présenter l’évè- nement sous une nouvelle formule, com- plètement en ligne. La tête d’affiche et cinéaste Jeanne Leblanc invite les ciné- philes à découvrir des films audacieux et à oser se faire bouleverser par les œuvres qu’elle a sélectionnées, du 4 au 7 février. L’évènement Fotostop est de retour à Rivière-du- Loup pour une 6e édition malgré le contexte de confinement actuel. Il se renouvèle en mettant en valeur une pluralité de pratiques reliées à l’image. Au Musée du Bas-Saint-Laurent, du 30 janvier au 11 avril, c'est sous l'angle du paysage que se déploient les trois expositions qui y sont présen- tées. Ces expositions seront accessibles virtuelle- ment au www.mbsl.qc.ca en attendant que le Musée puisse rouvrir ses portes. L’artiste Gabrielle Desrosiers propose l’instal- lation immersive «A Map Showing the Course of the TrueLove River» dans la salle Premier Tech. Elle y interprète une carte topographique du XIXe siècle illustrant le parcours de la rivière TrueLove par le biais d’assemblages éclectiques d’objets et d’images surdimensionnées dans l’espace d’exposition. Toujours au Musée, l’œuvre vidéo de Leila Zelli, «Les paysages sacrés», met en rela- tion deux séries d’images, celles d’un vieux Coran offert par sa grand-mère et celles d’une rose de Damas, rapportée de voyage en Iran par sa mère. Dans le Hall, Hubert Gaudreau offre «Les autres imaginaires», un projet photographique qui consiste en une réflexion, à partir d’images a priori banales, sur la capacité du photographe à s’approprier le réel avec poésie. La Maison de la culture présente une exposi- tion à l’extérieur, du 23 janvier au 25 mars. Les œuvres issues du projet «Chimères» de Tanya Morand sont constituées d’une série de photo- graphies et de peintures coupées, puis retou- chées par l’artiste. Le public pourra aussi voir à l’extérieur du Centre culturel Berger du 23 janvier au 25 mars le travail de Sarah Seené. L’exposition «Fovea» est une série photographique réalisée en argentique qui met en lumière les jeunes atteints de défi- cience visuelle au Québec. Les photographies de Fovea sont accompagnées de documentaires sonores, accessibles grâce à un code QR. Le Musée du Bas-Saint-Laurent organise un lance- ment virtuel gratuit le 29 janvier à 19 h via Zoom. Une nouvelle mouture pour Fotostop 2021 1154010221 418 853-3649 degelis.ca cinéma dégelis AVIS IMPORTANT NOUS SOMMES FERMÉS JUSQU’AU 8 FÉVRIER En raison des nouvelles règles sanitaires émis par la Santé public, le cinéma Dégelis sera fermé jusqu’au 8 février. MERCI DE VOTRE COLLABORATION! Afin de savoir en tout temps si votre établissement d’enseignement est ouvert Consultez l’Info Tempête 1150170121 72, Fraser, Rivière-du-Loup, G5R 1C6 41 8 . 8 62.1911 [email protected]

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