LE 13 JANVIER 2021 • INFODIMANCHE 26 ACTUALITÉ «2021 s’annonce bien, même si une partie du financement est à venir. On a bon espoir que l’on va être en fonction», a-t-il mentionné. L’année 2020 n’a pas été complètement perdue puisque la corporation en a profité pour faire différents travaux sur le bateau. De plus en aout dernier, le premier ministre du Québec, François Legault, a rencontré les maires. «M. Legault a alors affirmé que le bateau allait traverser la saison prochaine», a souligné Claude Ouellet. Le président a précisé qu’il reste effecti- vement la partie provinciale du financement à régler; il espère d’ailleurs une réponse positive en février. «Je suis en contact avec des personnes au bureau du premier ministre, on attend de voir comment cela pourra se faire puisque ce finance- ment n’entre pas dans un programme spécifi- que», a-t-il précisé. Le président de la Traverse du lac Témiscouata a confirmé que le manque à gagner est mainte- nant de 150 000 $ au total. La MRC de Témiscouata a officialisé par résolution sa partici- pation annuelle au montant de 50 000 $. Elle est non remboursable et provient du Fonds pour le rayonnement des régions. Cette contribution s’ajoute à celles de la Ville de Témiscouata-sur-le- Lac au montant de 20 000 $ et de la Municipalité de Saint-Juste-du-Lac de 10 000 $. Le conseil des maires a souligné que «la tra- verse est un bel outil de développement touristi- que de par son caractère unique et des paysages qu’il permet de faire découvrir aux touristes.» Il rappelle aussi que l’utilisation de la traverse amène des économies pour plusieurs personnes qui ont à voyager au Témiscouata. La MRC a ajouté que le service est utilisé par les quadistes : «la traverse fait partie intégrante du sentier quad no1 du Club Quad Trans-Témis et offre la seule boucle possible pour les quadistes au Bas-Saint-Laurent». Elle a aussi considéré que le service permet de développer un circuit de vélo reliant le Petit Témis avec les pistes actuelles et futures. Ce service de transport saisonnier est en opé- ration depuis plus de 100 ans. Le traversier Le Corégone devrait faire des navettes en 2021 • MARIO PELLETIER
[email protected] Après une annulation de sa saison en 2020, le traversier Le Corégone devrait faire ses navettes sur le lac Témiscouata en 2021. Le président de la corporation, Claude Ouellet, est optimiste à cet effet même s’il reste encore du financement à attacher avec le gouvernement du Québec. Le traversier Le Corégone. PHOTO : MARIO PELLETIER Selon la porte-parole de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu, il n'aurait pas été grièvement blessé. La collision est survenue alors que les deux véhicules circulaient en direction est sur la route 132. La camionnette qui tirait la remorque aurait ralenti pour s'engager vers la rue Notre-Dame et le deuxième véhicule l'aurait ensuite percutée. La circulation en direction ouest a été dirigée vers la rue Notre-Dame par les services d'urgence afin de mener les opérations de remorquage. Accident à Notre-Dame-des-Neiges PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • ANDRÉANNE LEBEL
[email protected] Une voiture est entrée en collision avec une remorque à l'intersection de la rue Notre-Dame et de la route 132 à Notre- Dame-des-Neiges vers 13 h 45 le 8 janvier. Le conducteur, seul à bord, a été blessé et transporté par les paramédics vers le centre hospitalier. AVENIR0221 Une formation à distance en production animale mieux adaptée pour les agriculteurs Mario Pelletier
[email protected] Des agricultrices avec des enfants, des agriculteurs qui veulent devenir propriétaire et des travailleurs agricoles à temps plein qui ont une bonne entente avec leur em- ployeur ont maintenant une solution mieux adaptée pour obtenir un DEP avec le nou- veau programme Production animale à dis- tance, en alternance travail-études. Cette formation débutera le 25 janvier pro- chain. Elle est dispensée dans tout l’est du Québec par le Centre de services scolaire des Phares et le Centre de formation pro- fessionnelle Mont-Joli-Mitis ainsi que les enseignants au DEP à La Pocatière. «Elle est offerte dans trois productions : ovine, bovine et laitière», a précisé Stéphanie Ross, enseignante et chef de département. «J’ai des mères de famille qui veulent re- prendre la ferme avec leur conjoint; elles ne peuvent pas venir à l’école à temps plein. D’ailleurs dans les inscriptions reçues jusqu’à maintenant, 70 % sont des femmes, dont beaucoup avec des enfants. J’ai aussi des gens qui travaillent déjà à temps plein sur une ferme», a souligné Mme Ross. Ce programme s’étalera sur deux années scolaires (total de 1 215 heures) compre- nant des volets distincts touchants diffé- rents secteurs du milieu agricole. Cette for- mationse ferasur uncyclede troissemaines, c’est-à-dire que durant les deux premières semaines, les étudiants auront des cours théoriques sur une plateforme virtuelle et la troisième semaine se fera en présentiel à leur propre ferme. «L’horaire est adapté. Il y aura deux heures de théorie par jour de 9 h à 11 h. Pour les per- sonnes qui ne pourront pas y participer en direct, ces périodes seront enregistrées leur permettant de les écouter en différé. De plus, les enseignants seront disponibles à des plages-horaire pour répondre à des ques- tions. Lors de la troisième semaine, un suivi pratique sera fait par les enseignants qui vont se déplacer pour les faire progresser à même leur entreprise», a expliqué Mme Ross. L’horaire sera adapté également au niveau des saisons. Ainsi du 1er mai à la fin juin, pas de cours théoriques, il y aura quatre visites des enseignants auprès de chaque étu- diant. Ce programme prendra une pause, à partir de la fin du printemps jusqu’au début de l’automne, afin de permettre aux travail- leurs agricoles d’être disponibles au travail dans leur milieu durant la période estivale. Cette formule adaptée et unique saura ré- pondre aux besoins de formation des gens de la région. «C’est le même DEP qui est offert à temps plein à l’école. Cependant la clientèle a déjà développé certaines habiletés puisqu’elle possède plus d’expérience. Les producteurs savent où ils s’en vont», a noté l’enseignante. Pour des informations supplémentaires, vous pouvez communiquer avec Stéphanie Ross au numéro 418-775-7577. Pour s’ins- crire, rendez-vous sur le site http://les- centresdeformation.com/cfp/agriculture/ production-animale