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LE 9 DÉCEMBRE 2020 • INFODIMANCHE 4 ACTUALITÉ «Il y a du travail à faire, on veut la meilleure décision possible pour des décennies à venir (…) Ce n’est pas raisonnable de trancher à ce stade- ci», a ajouté M. Lafaut. Cette étude sera officielle- ment lancée au cours des prochaines semaines et ses conclusions devraient être connues au plus tard au printemps 2022. Le gestionnaire a été précis sur un point, c’est le bateau NM Saaremaa 1 qui prendra la relève du NM Trans-Saint-Laurent. «Il est réellement le navire adéquat», a-t-il lancé. On sait que le bateau actuel est en fin de vie. M. Lafaut soutient qu’il pourrait faire les navettes jusqu’à ce que les travaux pour mettre en place le NM Saaremaa 1 soient complétés. À cet effet, la STQ devra con- clure une entente avec la compagnie Clarke puis- que le contrat actuel viendra à échéance le 31 décembre 2022. «Nous avons de bonnes discus- sions avec Clarke», a-t-il précisé. La STQ tient à rassurer la population: cette étude ne causera pas d’interruption de service à la traverse. Le Trans-Saint-Laurent est en excellent état, selon M. Lafaut, et une solu- tion temporaire pourrait être offerte avec le NM Saaremaa I au besoin. Les deux sites envi- sagés pour le port d’attache dans la région du Bas-Saint-Laurent, soit Rivière-du-Loup et Cacouna, seront étudiés en profondeur. L’étude d’opportunité compren- dra plusieurs volets, dont une étude des besoins et des exigences du projet, de même qu’une évaluation des deux scénarios au regard de leur faisabilité technique et technologique, des avan- tages-couts, des incidences humaines, organisa- tionnelles et environnementales, des parties pre- nantes et de l’échéancier préliminaire. Une estimation préliminaire des couts de cha- que scénario sera aussi incluse dans le mandat. Mais selon Stéphane Lafaut, la facture devrait être passablement au même niveau dépendam- ment du site. «Le cout serait comparable d’un site à l’autre. On parle de plusieurs dizaines de mil- liers de dollars», a-t-il indiqué. Un point négatif pour Rivière-du-Loup, M. Lafaut l’a bien identifié, c’est le faible niveau d’eau et la nécessité de faire du dragage. De plus, l’ensablement se fait rapi- dement. Des études socio-économiques seront égale- ment réalisées pour prendre la mesure des impacts locaux, régionaux et nationaux des scénarios envisagés à partir des deux sites. Les effets sur le tourisme régional seront aussi analysés. Les scénarios envisagés comprendront égale- ment un allongement de la saison des traversées. «On veut bonifier la traverse avec une extension de la période», a mentionné le président- directeur général de la STQ. Service de traversier : une étude d’opportunité pour choisir entre Cacouna et Rivière-du-Loup • MARIO PELLETIER mario@infodimanche.com La Société des traversiers du Québec (STQ) estime qu’une étude d’opportunité en bonne et due forme s’avère nécessaire pour lui permettre de déterminer si le bateau NM Saaremaa 1 accostera au quai de Cacouna ou à celui de Rivière-du-Loup. «Nous devons faire le bon choix», a men- tionné Stéphane Lafaut, président-direc- teur général de la STQ le 2 décembre en sol louperivois. Le bateau NM Saaremaa 1. PHOTO : SOCIÉTÉ DES TRAVERSIERS DU QUÉBEC Stéphane Lafaut, président-directeur général de la STQ. PHOTO : MARIO PELLETIER Le député Denis Tardif se réjouit que la Société des traversiers du Québec décide de réaliser une étude d’opportunité dans le dossier de la tra- verse Rivière-du-Loup/Saint-Siméon. «Il s’agit d’un dossier d’importance pour lequel toutes les décisions pourraient avoir des impacts majeurs sur notre quotidien. Mon équipe et moi-même avons fait plusieurs rencontres, autant politiques qu’avec des gens du milieu, et il nous apparaissait essentiel de ne rien précipiter afin que la meilleure décision puisse être prise.» Le 16 novembre 2020, le député a envoyé une lettre à la STQ afin de souligner l’importance d’étudier tous les éléments du dossier et il lui a demandé de consulter les acteurs du milieu. «Il s’agit de plus de cent ans d’histoire à Rivière-du-Loup et de plusieurs millions de dol- lars en infrastructures portuaires. Nous devons agir de façon responsable et en nous basant sur des données factuelles avant de priv i légier un scénario Rivière-du-Loup ou un scénario Cacouna. D’ici là, sachez que je continuerai d’appuyer le milieu et je vous assure que les orga- nismes d’affaires et municipaux pourront s’expri- mer auprès de la STQ tout au long du processus d’étude», a ajouté M. Tardif. En terminant, il encourage les citoyens et citoyennes à participer à cette réflexion et compte sur la collaboration de tous pour faciliter les études dans le but d’assurer un service de tra- versier qui répondra véritablement aux besoins de notre communauté. Denis Tardif se réjouit de l’étude d’opportunité sur la traverse PHOTO : MARIO PELLETIER 1153015020 Joyeux Noël et Bonne et heureuse année 2021 !

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