JournalID36web
Le 5 septembre 2018 | infodimanche ACTUALITÉ 10 Q- COMMENT DÉVELOPPER L’ÉCONOMIE TOURISTIQUE DANS LA MRC DES BASQUES ? R- J’ai passé la dernière fin de semaine dans les Basques. J’y ai eu de beaux échanges sur notam- ment l’agrotourisme. Dans la MRC, il y a beau- coup de jeunes familles intéressées par l’agricul- ture et la transformation. Alors la Route des saveurs, c’est une route intéressante dans les Basques, pensons à la Fromagerie (des Basques) qui est victime de son succès. J’ai eu à débattre sur la présence de l’autoroute. Les gens du litto- ral savent ce que ça a donné à Cacouna et L’Isle- Verte, la dévitalisation des commerces. Alors oui, l’autoroute, mais en consultation avec le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et avec l’acceptabilité sociale. C’est un peu comme le projet de Kinder Morgan où le gou- vernement est allé de l’avant avec un projet que les gens ne voulaient pas et que le juge a tranché. Le mot environnement, ce n’est pas seulement sur le papier. Impliquer les gens pourrait permet- tre de sauver des couts parce qu’eux, ils connais- sent le territoire. Ça vaut la peine d’écouter. Q- LES MRC DES BASQUES ET DE TÉMISCOUATA SONT DEUX DES MRC LES PLUS PAUVRES DU QUÉBEC, COMMENT Y INSUFFLER UNE VIGUEUR ÉCONOMIQUE ? R- La misère, les gens ont été forts vaillants et résilients. Ça fait neuf ans que Jean D’Amour est là et il n’y en a pas d’argent pour le développe- ment rural. Les gens doivent être créatifs. Je suis à l’écoute de plusieurs petits entrepreneurs, fer- miers, producteurs, ils manquent de soutien. Au lieu de penser à (attirer) une seule entreprise et créer un peu de richesse, si on accompagnait les petites entreprises et les gens qui ont la volonté sans leur mettre des embuches. Les gens doivent mettre leur maison en jeu… (…) C’est le soutien aux familles, les régions, tout le processus a été fait pour dévitaliser. Pas de services de proximité, pas d’écoles… Ceux qui restent doivent être faits fort. Q- LE DOSSIER DES ARÉNAS À TÉMISCOUATA-SUR-LE-LAC, VOUS PRIVILÉGIEZ UN, DEUX ARÉNAS OU UN ARÉNA ET UNE GLACE COUVERTE ? R- Je privilégie que les gens travaillent ensemble. Peu importe d’où proviennent les idées, c’est de travailler ensemble plutôt que de se confronter. Parfois les débats sont longs pour arriver au con- sensus parce que de chaque bord il y a des idées qui sont bonnes, mais moi je privilégie que le débat soit fait correctement pour arriver à une solution où tout le monde sera content. (…) Je ne sais pas s’il y a un agenda de défusion. Le mariage (de Cabano et Notre-Dame-du-Lac) l’a été pour une considération de poids au niveau régional. Le Témiscouata n’avait pas de munici- palité d’importance et quand on n’a pas le poids démographique, on n’a pas le poids de la parole pour combler nos besoins. C’est un débat qui devra se faire, les gens devront s’entendre sur comment ils voient leur devenir. Si l’aréna ne tombe pas est-ce qu’on aurait eu ce débat-là ? Q- COMMENT FAVORISER L’IMMIGRATION ET L’INTÉGRATION DE NOUVEAUX ARRIVANTS DANS LA RÉGION ? R- Ça prend un accueil, c’est ce qui fait une diffé- rence. J’étais à Saint-Rita et Saint-Simon. Au Festival de l’érable, c’était beau de voir l’inté- gration intergénérationnelle, les résidents, les nouveaux arrivants. Même chose à Saint- Simon que ce soit les immigrants, ça prend un accueil. Il y a une mixité culturelle qui s’est faite (…) avec les immigrants et ça fait un beau tout. Il y a moyen de simplifier ça. Si on parle des immigrants, le processus n’est pas facile. Immigration Canada ce n’est pas quelque chose de facile. Il faut sortir la politique du système au profit de l’humain. Ce n’est pas l’humain qui est priorisé. Q- LA SOUVERAINETÉ EN 2018, QU’EST-CE QUE ÇA VEUT DIRE POUR QS ? R- Pour moi, pour pouvoir vivre dans le fond de la campagne, ça prend une souveraineté indivi- duelle dans un premier temps. Oui j’y crois, c’est important, qu’elle soit régionale, locale ou nationale, c’est la base pour avoir les outils qu’il faut pour s’assumer, prendre nos décisions pour se développer. C’est le pouvoir de se donner nos leviers, pouvoir être fier de ce qu’on est. J’ai participé à tellement de tables pour trouver des solutions à nos problématiques d e développement, une fille m’avait dit : on sait tout faire, mais on a le droit de ne rien faire. C’est vrai. SUITE DE LA PAGE 9 Cette belle famille de la MRC des Basques compte cinq générations. Nous reconnaissons sur la photo, de gauche à droite: Marika Rousseau (la grand-mère), Lisette Voyer (l’arrière grand-mère), Marie D’amours Voyer 96 ans (l’arrière-arrière grand-mère), tenant dans ses bras Tom Cardinal (2 mois), et Karyane Bélisle (sa mère). Félicitations à cette famille de la région de Trois-Pistoles. Cinq générations dans la région de Trois-Pistoles 1 3 , 1 4 e t 1 5 s e p t emb r e P a r c b l a i s J E U D I | V e n d r e d i | S ame d i BONN E B I È R E , BONN E BOU F F E , BONN E AMB I AN C E ! A c h e t e z v o t r e b o c k e n l i g n e ! B I E R E F E S T . C O M 5 FORFAITS en ligne • L es me i l l eur s a r t i sans - b rasseur s • Des c r éat i ons cu l i na i r es un i ques • Mus i que e t chansonn i e r s sur p l ace UN SITE ACCESSIBLE GR ATU I T EMENT R i v i è r e - d u - L o u p • I G A E x t r a • B o u c h e r i e B é g i n P O I N T S D E V E N T E Tr o i s - P i s t o l e s • F r o m a g e r i e d e s B a s q u e s J E AN- FR ANÇO I S DUBÉ ( chant eur de No i r S i l ence ) 1154403518
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=