JournalID26web
Le 27 juin 2018 | infodimanche ACTUALITÉ 22 L’organisation du Défi Everest va encore plus loin pour promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie et rendre l’événement le plus inclusif possible. Elle s’associe au Centre d’édu- cation aux Adultes pour permettre à un groupe d’adulte ayant des limitations physiques et intel- lectuelles de participer au Défi Everest Premier Tech le 23 septembre prochain. Le projet pilote est né dans la tête de Lyne Bélanger, enseignante en intégration sociale, pour qui gravir la côte représentait un défi physi- que important. Après une première participation en équipe en 2016, elle se lance dans un Macadam Ultra en 2017 pour réussir à compléter 65 montées : un exploit pour elle. Sa fierté lui a donné envie de partager son expérience avec ses élèves qu’elle a emmenés pour une première fois dans la côte Saint-Pierre en mars dernier. Au fil des semaines et des pratiques, leurs capacités physiques mais aussi d’autonomies se sont grandement amélio- rées et leurs yeux pétillent de fierté. Avec sa col- lègue Véronique Béliveau, Lyne a donc contacté le Défi Everest pour que ce groupe d’adultes puis- sent former une équipe en adaptant les condi- tions de leur participation. Ayant à cœur la démocratisation de l’évène- ment, le comité organisateur du Défi Everest Premier Tech a donc créé, avec enthousiasme, un projet pilote qui permet à cette équipe de 11 adul- tes d’être accompagnés de bénévoles pour réali- ser leurs montées et de ne pas faire de levée de fonds. Celle-ci serait en effet un immense défi puisque ces personnes vivent avec une autono- mie réduite, des difficultés adaptatives ou des limitations intellectuel- les. « Donner au suivant c’est aussi lui permettre de participer à des acti- vités autrement inac- cessibles », souligne Yvan L’Heureux co- créateur du Défi Everest Premier Tech. Le comité organisateur est donc très heureux de participer à leur inté- gration sociale autant qu’à leur dépassement personnel. En attendant le grand jour, le groupe d’élèves s’entraîne régulièrement à Rivière-du-Loup avec leurs accompagnateurs. Chaque pratique est pour eux un défi mais aussi une grande source de fierté. Nous les encourageons de tout cœur dans leurs efforts. Pour un Défi Everest Premier Tech plus inclusif Les entreprises Les arts textiles du Témiscouata à Témiscouata-sur-le-Lac et ACCROchet à Deux- Montagnes se sont associées et ont remis 628 $ au Regroupement des organismes ESPACE du Québec (ROEQ). Le programme ESPACE s’adresse aux jeunes de 3 à 12 ans et aux adultes de leur entourage pour prévenir toutes les formes de violence commises envers les enfants. Suite au décès de la petite Rosalie Gagnon, qui a secoué tout le Québec en avril dernier, Christine Fiocco, propriétaire de l’entreprise Les arts textiles du Témiscouata, a cherché à transfor- mer son sentiment de peine et d’impuissance en quelque chose de positif, qui aurait un impact sur les enfants. «J’avais déjà une laine très populaire : la “Rose, a lit”, c’était un signe! J’ai fait des recher- ches et trouvé un organisme provincial qui tra- vaille à la prévention de la violence faites aux enfants; le ROEQ» explique Christine Fiocco. Elle contacte alors une complice, Julie Desjardins d’ACCROchet, et ensemble elles mon- tent un évènement mi-laine, mi-crochet propo- sant aux tricoteuses les écheveaux de laine seuls et aux crocheteuses des ensembles à crocheter comprenant laine et patron. Ensemble, elles con- viennent aussi de remettre tous les profits à ESPACE et ainsi nait le #CALsansviolence. «Je voulais une action communautaire car toute la communauté était bouleversée par le sort de la petite Rosalie…», mentionne Julie Desjardins. Les deux femmes ne s’attendaient pas à un tel succès, la communauté a répondu haut et fort. «J’ai vendu les ensembles laine et patron en 2 jours et demie ! Et Christine a vendu son lot de laine en 10 minutes !» s’exclame Julie Desjardins. «Nous sommes heureuses de remet- tre 628 $ au ROEQ, nous croyons que chaque per- sonne peut contribuer au changement. Nous par- tageons les valeurs d’ESPACE et croyons en leur mission» ajoute Christine Fiocco. Le Regroupement des organismes ESPACE a été agréablement surpris de recevoir cette offre de la part des deux entrepreneures. «Souvent, les entreprises nous contactent pour que nous ven- dions des objets promotionnels, mais cette fois-ci il y avait un lien direct avec notre mission, elles nous ont choisi pour notre action, nos valeurs et notre mission. Elles étaient déterminées et orga- nisées, c’était formidable» conclut Nancy Gagnon, coordonnatrice administrative au ROEQ. Une communauté tricotée serrée pour la prévention de la violence faite aux enfants 1150282518
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=