JournalID24web

infodimanche | Le 13 juin 2018 ACTUALITÉ 5 Il fait d’ailleurs un parallèle avec l’entreprise Premier Tech, qu’il a décidé d’installer à Rivière- du-Loup envers et contre tous les avis d’autres investisseurs et entrepreneurs qui lui disaient que c’était impossible de développer une entre- prise internationale en région. «Premier Tech s’est développé dans une région ressource, ce qui est considéré comme étant plus difficile par plusieurs (…) Notre entreprise se base sur une ressource naturelle que l’on retrouve dans la région de Rivière-du-Loup, dans une partie rurale. Sans elle, on ne serait pas là. Nos réser- ves sont toujours situées en région, et pendant longtemps, ont été une des principales sources de revenus pour Premier Tech, avant que nous développions nos autres créneaux», explique Bernard Bélanger. Lors de la rencontre de Tous ruraux qui a eu lieu à Québec en mai, Bernard Bélanger a amené un avis discordant des autres membres invités au panel, qui demandaient une intervention gouver- nementale pour faire changer les choses. «Les gens quittent (les milieux ruraux) lorsqu’il n’y a plus de services locaux. Cela com- mence par la perte d’une épicerie, ensuite du dépanneur, du garage, du bureau de poste, de la caisse, ça amène la fermeture de l’école, et ainsi de suite. Je crois que la responsabilité revient aux gens qui arrêtent d’acheter local et d’utiliser les services (…) Ramener la vitalité d’un village, ce n’est pas facile, mais ça revient aux gens, indivi- duellement. Il faut éviter de toujours demander au gouvernement d’intervenir et se prendre en main. La vitalité de Rivière-du-Loup, qui a été désignée comme première ville entrepreneuriale au Canada, vient directement des gens qui habi- tent la région et qui décident de s’y investir», ajoute M. Bélanger. L’exode des travailleurs spécialisés vers les régions urbaines et le manque de main-d’œuvre touchent durement la région depuis plu- sieurs années, une tendance que Premier Tech tente d’inverser. «Nous avons prouvé que c’est possible de faire de telles choses en région, d’attirer des tra- vailleurs avec des formations uni- versitaires et de développer des relations internationales avec succès à Rivière-du-Loup. Nous avons réussi à intéresser des gens des grands centres à venir s’installer en région, ça amène une qualité de vie, et surtout cela crée une vitalité locale (…) La valeur écono- mique d’une ville vient de la création d’emplois et de notre richesse collective. Individuellement, nous pouvons faire beaucoup si tous suivent l’exemple. Ce sont des petits gestes multipliés par des millions de personnes qui font la dif- férence», conclut-il. Premier Tech, dont le siège social mondial est installé à Rivière-du-Loup, compte plus de 4 200 employés à travers 25 pays. La vente et le service de divers produits des secteurs d’horticulture et d’agriculture, d’équipements indus- triels et de technologies et des technologies environnementales permet à Premier Tech de réaliser un chiffre d’affaires annuel d’environ 723 M$. La vitalité des régions : l’affaire de tous Bernard Bélanger, chef de direction de Premier Tech. PHOTO : ANDRÉANNE LEBEL • [email protected] ANDRÉANNE LEBEL Bien que le collectif Tous ruraux ait demandé des actions concrètes de la part du gouvernement, le messager pour le Bas-Saint-Laurent, Bernard Bélanger, chef de direction de l’entreprise Premier Tech de Rivière-du-Loup, est d’avis que tous les résidents de régions rurales doivent s’impliquer individuellement pour vitaliser leur milieu. Les MRC de Kamouraska, Rivière-du-Loup, Témiscouata, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Matanie, La Mitis et La Matapédia sont heureuses d’annoncer la mise en place au cours du mois de septembre 2018 du service L’ARTERRE sur tout le territoire du Bas-Saint-Laurent. L’ARTERRE Bas-Saint-Laurent est possible grâce au financement du FARR (Fonds d’Aide au Rayonnement des Régions) et crée deux postes d’agents de maillage afin de desservir le terri- toire. Ce nouveau service sera offert dès septem- bre à partir de chaque MRC, mais plus précisé- ment localisé selon la région, soit : un dans l’est et l’autre à l’ouest. Leur travail sera axé sur l’accompagnement et le jumelage entre aspi- rants-agriculteurs et propriétaires de terres, de bâtiments agricoles ou agriculteur sans relève identifiée. Il privilégie l’établissement de la relève par démarrage et reprise de fermes afin d’assurer la pérennité des entreprises et du patrimoine agricole au Québec. Les détails sur le service et le répertoire des terres et des aspirants-agriculteurs inscrits à la grandeur du Québec peuvent être consultés sur le Web à www.arterre.ca . Rappelons que le déploiement provincial de L’ARTERRE est rendu possible grâce à un financement du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, en vertu de l’entente Canada-Québec «Cultivons l’avenir 2», et du Secrétariat à la jeunesse, en relation avec la Stratégie d’action jeunesse 2016- 2021. L’ARTERRE arrive au Bas-Saint-Laurent « La responsabilité revient aux gens qui arrêtent d’acheter local » Présentations suggérées. En salle à manger des rôtisseries St-Hubert participantes seulement. MD Marque déposée de St-Hubert S.E.C., employée sous licence. © Tous droits réservés 80, boul. Cartier, RIVIÈRE-DU-LOUP RÉSERVATION : 418 867-3008 LES WEEK-ENDS DE 10 H À 15 H 1157172418 1155132418 OFFRE D’EMPLOI À Saint-Arsène Nous recherchons Cueilleurs(euses) De fraises, framboises et de bleuets. Du début juillet à la fin août Préposé(e)s Nous cherchons aussi deux préposé(e)s au service à la clientèle. Du début juillet à la mi-septembre pour les kiosques de Rivière-du-Loup. Bienvenue dans notre équipe aux jeunes et aux adultes! Salaire compétitif Avec bonification selon rendement. 13 ans et plus (12 ans si accompagné d’un adulte) Transport gratuit. Inscription Diane ou Nathalie 418 867-1446 • 418 862-4424 w w w . f r a i s i e r e l e b e l . c o m

RkJQdWJsaXNoZXIy NTU0MTE=