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S’impliquer pour renverser la tendance

durée 11 juillet 2016 | 09h14

La société nous donne parfois l’impression d’un écrasement. On regarde ce qui se passe, dans la vraie vie ou sur internet, et on sent parfois un décalage. On se sent spectateur. On a l’impression que différentes personnes ou différents groupes nous mènent vers un endroit où on veut plus ou moins aller. On se résigne : pas le choix, nous sommes figurants, observateurs dans un monde où la seule chose qu’on contrôle (ou qu’on a l’impression de) c’est ses choix personnels et ce qu’on achète. Nous sommes sur un bateau, ça semble aller quelque part. On attend de voir ce qui va se passer. Mais on ne contrôle pas la destination.

Le monde est mené par les multinationales et les banques. Même la politique semble de plus en plus impuissante devant ces monstres à plusieurs têtes qui ont pris des proportions démesurées. On achète leurs produits parce qu’ils sont moins chers et on a un compte à la banque parce qu’on n’a plus le choix aujourd’hui.

En politique, des fois on vote, des fois on ne vote pas. Il me semble que le discours ambiant, celui véhiculé par les médias (certains… en tout cas pas l’Info-Dimanche) tend à dénigrer constamment la politique. Des vendus, des « crosseurs », des profiteurs. – Tous pareils !

Les traités de libre-échange entre les pays permettent maintenant aux multinationales de poursuivre les gouvernements si on les empêche de faire du profit. Le libre marché prôné par les libertariens ne profite qu’à un petit groupe.

Maxime Bernier, candidat à la chefferie pour les Conservateurs, propose de privatiser Poste-Canada. Il propose aussi l’abolition de la Gestion de l’offre. J’ai une proposition pour Maxime Bernier moi : privatisons le gouvernement et donnons-le à Kraft. Si Kraft est capable de faire des profits avec ses « excellents » produits, il pourra faire faire des millions au gouvernement. Et avec tous ces millions, on pourra construire une belle passerelle pour aller vivre sur une autre planète parce qu’on finira bien par scrapper la nôtre à ce rythme.

Ah non c’est vrai, on ne pourra plus rien décider parce que le gouvernement sera privatisé.

Où je veux en finir c’est : impliquez-vous. Je sais c’est bien facile à dire, mais c’est une bonne façon de se sortir du marasme : investir la société. Être bénévole (c’est pas payant en $, mais, et c’est cliché, je sais) ça rapporte ailleurs. Ça rapporte que c’est l’fun faire quelque chose avec comme seul but d’aider. Ça rapporte parce que justement l’argent n’est pas en jeu. Les ressources sont aussi nombreuses et on peut trouver une activité, un projet intéressant qui nous convient et qui nous rejoint. Appeler au centre d’action bénévole est surement un bon point de départ.

J’ajouterais : investissez-vous en politique. Devenez membre d’un parti, peu importe lequel. Participez au débat. Posez des questions. On nous fait croire qu’en politique il n’y a que le type de personne que je mentionnais plus haut, mais c’est faux. C’est dans la logique du capitalisme extrême de nous faire croire que nos institutions sociales ne valent rien. C’est de la propagande qui ne vise qu’à nous décourager face au pouvoir que nous pouvons obtenir. Ceux qui ont le pouvoir ne voudront jamais le céder.

À vous, à nous de le prendre. Et ça commence par sortir de sa bulle en investissant la société.

 

 

commentairesCommentaires

2

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  • JM
    Je m'engage.
    temps Il y a 7 ans
    Vous avez bien raison! Il faut que chacun et chacune devienne "citoyen et citoyenne"! Agir localement, consommer en choisissant ce qui est d'ici, bas-laurentien, Québécois puis canadien. On commence toujours par le plus proche de nous. Puis on s'implique dans notre communauté. On fait le plus petit pas qu'il nous plaît de faire dans ce sens. Aider, supporter, encourager, participer, organiser ou entreprendre.
  • JS
    José Soucy
    temps Il y a 7 ans
    Bonne réflexion!