L’hôpital syrien de Rivière-du-Loup

Le gouvernement devrait envoyer les réfugiés syriens  dans les régions du Québec et pas seulement dans les grands centres. On se plaint constamment du déclin démographique du Nord et de l’Est de la province, mais on fait tout pour garder à la fois les services et les nouveaux arrivants « en ville ».

Pas besoin de me dire qu’il y a aussi peut-être de dangereux terroristes parmi eux. Je sais. Il y en a partout et nulle part en même temps. Les Syriens fuient la guerre. Ce n’est pas de gaité de cœur qu’ils viennent ici. L’hiver, nous on le connait, mais eux, non. Ils en ont peur (avec raison parfois). Ils ont tout laissé pour vivre, survivre, ailleurs, en paix.

S’il y a des endroits où il y a de la place, c’est bien ici!
Il faut arrêter de voir le danger partout. Assurons-nous bien sûr de faire des vérifications strictes. Après cela, on avance, on s’ouvre, on aide.

On envoie les enfants dans nos écoles apprendre le français et tout le reste. Encore faudrait-il que le gouvernement investisse un peu plus en éducation (autre débat). Nous avons aussi besoin d’appui financier des deux paliers de gouvernement.
 
Il va aussi falloir offrir des cours de français aux adultes. Des cours de culture québécoise. Une formation sur la citoyenneté (on pourrait inviter quelques Québécois « de souche » à y assister aussi). Il faudra à tout prix éviter une ghettoïsation des nouveaux arrivants même si c’est normal de vouloir rester avec les gens qui nous ressemblent. Ouvrons-nous sur le monde. La Terre est vaste et s’ouvrir pour accueillir des gens est une des plus belles choses qui soit.  

Il y aura des gens qui pratiquent tous les genres de métier : des « manœuvres », des cuisiniers, des dentistes, des agriculteurs, des soudeurs, des philosophes, des médecins. Peut-être qu’un jour, vous direz merci  à un docteur arrivé de la Syrie pour les soins qu’il vous aura donnés. Peut-être qu’il va même diriger un service un jour. Ça couperait le sifflet à tous ces médecins qui exigent mer et monde pour venir s’établir chez nous (autre débat).

La peur nous enferme à l’intérieur de nous et nous empêche d’évoluer.
Paix mes amies et amis. Paix et liberté. Le meilleur moyen pour être libre c’est de tenir la peur à distance.