Guillaume Bastille serein à l’approche des sélections olympiques
Le patineur de vitesse originaire de Saint-Modeste, Guillaume Bastille, poursuit sa préparation en vue des prochaines sélections des athlètes qui participeront aux Jeux de Pyeongchang en Corée du Sud. Après deux mois intenses d’entrainement, l’heure est maintenant au repos, sans pour autant lever le pied sur le travail quotidien.
Une année olympique est toujours particulièrement prenante pour les athlètes qui souhaitent atteindre le plus haut sommet de compétition au monde. Celle de l’athlète Guillaume Bastille ne fait pas exception. Bien qu’il en soit à sa 10e année sur l’équipe nationale sénior, sa philosophie est toujours la même : donner son maximum sur la glace.
«C’est peut-être la façon d’aborder les compétitions la plus simple qui soit, c’est un peu un cliché aussi, mais c’est important. Pour moi, ç’a toujours été la base et c’est encore comme ça que je me prépare pour les prochaines sélections. Je veux être dans le même état d’esprit que pour les Jeux de Vancouver», a partagé l’athlète de 32 ans.
Entre le début juin et la fin juillet, l’entrainement a été particulièrement éreintant pour le groupe d’athlètes en patinage de vitesse courte piste, dont fait partie Guillaume. Les journées sont longues et la poursuite d’une intensité maximale est constante.
«Atteindre un certain niveau de douleur, c’est apprendre à se connaître et comprendre son corps. C’est savoir comment on réagit quand il y a les hauts et les bas. Après cela, il y a toute la préparation mentale qui est importante», souligne-t-il, précisant pouvoir compter sur plusieurs préparateurs spécialisés.
Au cours des dernières semaines, Guillaume Bastille s’est entrainé 6 fois par semaine, à raison de deux séances quotidiennes. C’était difficile, mais rien qu’il n’ait jamais connu, lui qui est aujourd’hui l’un des vétérans de l’équipe canadienne.
«L’idée c’est maintenant de maximiser le repos afin d’être le plus efficace possible à chaque présence sur la glace. Il faut se sentir bien sur nos patins, c’est l’essentiel», a-t-il souligné.
SEREIN
Au terme des sélections, organisées du 12 au 20 aout, 3 des 16 athlètes masculins membres de l’équipe nationale sénior composeront immédiatement une partie de la délégation qui représentera le pays en patinage de vitesse courte piste à Pyeongchang. Les deux autres seront par la suite des choix discrétionnaires. En 2014, pour les Jeux olympiques de Sotchi, Guillaume Bastille avait alors vu sa place être prise par François Hamelin.
«Je reste serein dans tout ça. Le patin de vitesse est un sport parfois cruel. Plein de facteurs influencent les résultats. J’essaie d’avoir une bonne gestion de mes émotions. J’entre dans chacune des compétitions avec le meilleur esprit possible. On verra où cela me mènera.»
Blessé à l’épaule gauche en 2015, Bastille craignait d’éprouver certaines difficultés en début d’année. Finalement, tout s’est bien déroulé. «Vitesse, forme, confiance…je suis sur la bonne voie, je me sens très bien», confirme-t-il.
Tout est en place, donc, pour des sélections olympiques excitantes à l’aréna Maurice-Richard de Montréal. Rappelons que le processus de sélection est complexe et est basé sur un système bien précis comprenant notamment les meilleures performances des athlètes sur chaque distance.
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