Risques d’affronter la catastrophe!
Toujours en tant que terrien octogénaire, je suis fortement inquiet pour les jeunes générations, pour nous tous. Plus nous nous informons, plus l’importance de changer notre comportement nous arrive en pleine figure. Le chef de l’ONU avertit que le monde a entre deux et trois ans pour changer ses habitudes.
L’humanité risque des conséquences désastreuses, il en est de même pour les systèmes naturels qui nous soutiennent. Ce serait tellement important que la société civile réclame «des comptes» à tous les dirigeants de notre planète. Je pense à Justin Trudeau et les premiers ministres de nos provinces et territoires.
Que dire des Etats-Unis où le gros train de vie continue. Toutes les grandes puissances industrielles et économiques produisent en ignorant les avertissements du danger actuel et préfèrent maintenir la sourde oreille pour continuer dans l’insouciance. Devant un péril extrême possible, il faut se soustraire des activités habituelles.
Le changement climatique va plus vite que nous. Laissons donc cette paralysie de côté. Dans un lointain passé, un grand sage a cité une petite parole prévoyante qui se lit comme suit : «l’homme se détruit par lui-même». Faut-il croire que nous commençons à vivre cette destruction? Non, si le peuple de la Terre fait face à cette menace existentielle directe. C’est tout un défi, et les terriens devront se motiver rapidement. Leur leadership devant le fait qu’ils ont les outils pour rendre leurs actions efficaces est bien faible.
Donc, que quelqu’un parle à quelque part sur cette planète bien mal en point. Même le pape François pourrait faire une déclaration sur ce qui se vit. Les scandales n’ont pas à être considérés lors d’interventions de ce genre, ces inconduites existent dans tous les milieux.
Le Journal de Québec en page 24 de son édition du 14 septembre 2018, nous informait clairement que notre fleuve Saint-Laurent s’asphyxie. Sa zone la plus critique se situe entre Tadoussac et le nord-ouest du golfe Saint-Laurent, où le taux d’acidité ressemble déjà à celui qu’auront les océans à la fin du siècle.
Ce qui vient de se produire dans les régions de Gatineau et Ottawa (tornades), il est impossible d’être indifférent. Commencez à agir pour votre protection, chacun se doit de faire sa part.
Marcel Landry
Rue des Jonquilles