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Partager la route en vélo est une utopie

durée 29 mai 2018 | 10h19
  • N.D.L.R. La direction se réserve le droit d'abréger certaines lettres. L'opinion exprimée dans cette catégorie n'engage que leur auteur et ne reflète d'aucune façon la position du journal.

    Mercredi, s’est déroulé aux quatre coins du monde, Le Tour du silence, en hommage aux cyclistes décédés suite à un accident de la route. Cet évènement se veut aussi une journée de sensibilisation, question de rappeler les règles de sécurité qui doivent prévaloir entre cyclistes et automobilistes. En 2017, il a eu 11 cyclistes qui ont perdu la vie sur les routes du Québec.

    Je me souviens en 2004 d’une campagne de prévention que le ministère des Transports du Québec avait lancée et dont le slogan était «Partageons la route». Il était bien beau et plein de promesses, ce nouveau slogan que l’on retrouvait sur des pancartes géantes le long des routes du Québec.

    La première fois que j’avais vu une de ces affiches, j’étais sur mon vélo entre Sainte-Jeanne-d’Arc et Péribonka, sur la véloroute des Bleuets au Lac-Saint-Jean. Sur cette affiche, on pouvait voir une roue faite à moitié de celle d’un vélo et à moitié de celle d’une voiture, avec l’image d’une route qui défilait dessous. Utopique ou irréaliste, ce fameux «Partageons la route» qu’on pouvait lire dans le haut de l’affiche en question?

    En fait, alors que je roulais à vélo sur ce qui me semblait être un tronçon périlleux de cette véloroute, où de nombreux camions filaient à vive allure à une distance de moins de deux mètres à mes côtés, je me suis soudain senti interpelé par la chose.

    Malheureusement, je crois pertinemment que la route, quelle qu’elle soit, ne peut être véritablement partagée avec des véhicules qui pèsent plus de deux tonnes et qui, d’un seul petit impact, peuvent vous projeter avec votre vélo dans le paysage en un rien de temps. Alors on dira ce qu’on voudra, il faut une certaine dose de témérité pour aller à vélo sur les routes.

    Force est de constater que malgré les efforts déployés du côté de la prévention, le mariage vélo et véhicule à quatre roues n’existe pas sur les routes. À mes yeux, le partage de la route entre cyclistes et automobilistes est une utopie.

    Bon, évidemment, ce qui peut être vraiment partagé, c’est la prudence, la modération et le savoir-vivre des automobilistes et des cyclistes à la fois, surtout dans les villes.

    Mais de grâce, avec le lot d’accidents mettant en cause des automobilistes et des cyclistes au Québec, je demande au ministère des Transports du Québec, de concert avec les élus des municipalités, de tenir compte des cyclistes et aussi des piétons avant la mise en chantier de nouvelles rues ou de nouveaux boulevards et de prévoir des espaces nécessaires qui leur seront réservés.

     

    Yvan Giguère

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