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Que nous souhaiter en 2018 ?

durée 10 janvier 2018 | 10h00
  • Info Dimanche
    Par Info Dimanche

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    N.D.L.R. La direction se réserve le droit d'abréger certaines lettres. L'opinion exprimée dans cette catégorie n'engage que leur auteur et ne reflète d'aucune façon la position du journal.

    Le phénomène de la mondialisation veut faire de la terre entière un village immense et global. C’est l’ouverture sur le monde entier et vive la fraternité humaine ! Il faut voir ! Devrions-nous oublier les guerres ? Le phénomène nous est présenté comme la solution miracle pouvant régler à peu près tous les problèmes d’ordre économique, peu importe le pays, peu importe le continent. « La richesse des riches retombera sur la pauvreté des pauvres. » Des promesses : plus d’emplois, plus de débouchés pour l’exportation, plus de liberté de circulation des personnes, des biens et des produits. Plus de liberté de circulation aussi pour les capitaux en fuite vers des paradis fiscaux.

    Qu’en est-il concrètement ? C’est au nom de cette même mondialisation aux vertus divines, que les compagnies et les banques multinationales, pratiquant un capitalisme sauvage, créent des monopoles, éliminent la véritable libre concurrence, exploitent sans ménagement les richesses naturelles du globe, polluent honteusement terre, mer et forêt, créent des paradis fiscaux sans scrupule ni vergogne. Elles ferment des usines et des sièges sociaux sans préavis pour les déménager là où il est plus facile d’exploiter le travail humain et de contrôler les chefs d’État. Par le truchement des fusions à répétition, elles ont pris des proportions gigantesques et monstrueuses si bien qu’elles sont devenues, financièrement, plus puissantes que plusieurs pays, qu’elles dominent aujourd’hui par la ruse, les menaces ou la corruption et à qui elles imposent des accords de faux libres échanges. Le libre échange est peut-être un idéal à atteindre en principe, mais, en réalité, c’est un leurre quand le plus gros ou le plus fort ne respecte pas les ententes ou les interprète à son avantage.

    Ce sont ces mêmes compagnies et banques multinationales «trop grosses pour faire faillite!?» (La crise mondiale de 2008) qui ont créé la misère humaine mondialement répandue aujourd’hui. Perte d’emploi, chaumage, emplois à temps partiel, sur demande, à contrat saisonnier, baisse de salaires, surcharge de travail, mesures d’austérité appliquées par les gouvernements, faillites personnelles, sans parler de la détérioration des soins de santé et des services en éducation. Et les famines et les guerres ? …!

    Et on ose brandir le drapeau illusoire d’une meilleure santé économique en arborant des chiffres manipulés à partir de données puisées dans les statistiques de la consommation. La pénurie d’employés spécialisés n’est qu’une fausse bonne nouvelle. On omet de rappeler que les citoyens, dits consommateurs, emportés dans le courant de la propagande commerciale, s’enlisent dangereusement dans la périlleuse fosse de l’endettement personnel. Les gouvernements négligent les soins à prodiguer aux aînés et l’éducation à garantir à la jeunesse pour satisfaire les appétits voraces des vautours de la finance. Sauf exceptions, les chefs d’État ont perdu leur autorité ou ont vendu leur pouvoir démocratique. Ils se font, naïvement peut-être, les porte-paroles des grands responsables de tant d’injustice et d’iniquité. Quant aux médias, pas plus libres pour un bon nombre, ils se contentent de répéter, sans questionnement, les mêmes rengaines. C’est ainsi qu’on maintient citoyens et gouvernements en situation toujours précaire. Le monde entier est dominé par la finance virtuelle, une économie de spéculation : une poignée de banquiers et de spéculateurs se fouent du genre humain.

    Souhaitons-nous une année 2018 qui nous aide à répondre à quelques questions comme : Par qui sommes-nous gouvernés? Quels soins apportons-nous à nos aînés? Quel avenir préparons-nous pour nos enfants? Nous acquittons-nous intelligemment de notre devoir de citoyens?

    Mondialisation, quand tu nous tiens !

     

    Maurice Dumas

    L’Isle-Verte

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