X
Rechercher
Nous joindre
Publicité

Incendie Calko: Jean-Samuel Roy-Émond condamné à 6 ans de prison

durée 15 novembre 2013 | 18h29
  • Rivière-du-Loup - C’est vendredi matin vers 11 h 05 que l’incendiaire de l’usine Calko, Jean-Samuel Roy-Émond, a été fixé sur son sort au palais de justice de Rivière-du-Loup. Le juge James Rondeau s’est rendu aux arguments de la Couronne et de la défense qui lui ont présenté une suggestion commune de 6 ans d’emprisonnement.

    Me Annie Landreville pour le ministère public et Me Rodrigue Beauchesne pour la défense ont ainsi proposé 6 ans d’emprisonnement ferme, moins la période de détention déjà effectuée par Roy-Émond qui est de 6 mois et demi, pour une peine de 65 mois et demi.

    En s’adressant à Roy-Émond, menotté dans le box des accusés, le juge Rondeau a rappelé que la suggestion commune émanait de « deux avocats chevronnés. » Il a reconnu que la déclaration de l’accusé, lorsqu’il a été rencontré par des enquêteurs du SPVM après son arrestation à Montréal, avait permis de faire rapidement dénouer l’enquête.

    À la sortie du tribunal, Me Landreville s’est dite satisfaite de voir ce dossier enfin clos. « Ça traine depuis longtemps, 2011. (…) Ça met donc fin à ce dossier, il était temps qu’on tourne cette page-là. (…) On s’attendait à ce que le juge endosse, c’est une décision qui représente la jurisprudence en semblable matière », a commenté Me Annie Landreville.

    Quant aux nombreuses voltefaces de l’accusé au sujet de son plaidoyer, la procureure de la couronne a rappelé que les journées de Cour sont précieuses. « Les remises sont onéreuses, les journées de Cour on se plaint parfois de ne pas en avoir assez et lui, il a pris trois fois deux jours où il changeait d’idée. »

    Quant à ces tergiversations, Me Beauchesne a reconnu qu’il ne s’agissait pas là d’une situation idéale. « Ça n’a pas aidé, mais en définitive, le fait qu’il ait plaidé coupable, c’est ça qu’il faut retenir. Il a reconnu la gravité de ce qu’il a fait, il a reconnu entièrement ses actes, et que ce soit lui qui ait fait une déclaration pour faire la preuve contre lui a été déterminante. C’est quelqu’un qui a des problèmes psychologiques qui ont été aggravés par la consommation de drogues. »

    Soulignons que Jean-Samuel Roy-Émond n'en était pas à son premier incendie criminel. Ce dernier avait déjà été condamné à deux peines, de 16 et 11 mois, dans deux autres dossiers, dont celui du vieux manège militaire de Rivière-du-Loup.

     

    commentairesCommentaires

    3

    • GD
      Gérant d'estrade
      temps Il y a 10 ans
      Me Landreville est forte!
    • B
      Bozo
      temps Il y a 10 ans
      Je trouve la sentence assez sévère, malgré que c'est un geste criminel que je n'approuve pas, mais il faudrait considérer qu'il a sauvé beaucoup d'argent à la municipalité de RDL avec cet incendie, et que nous, contribuables, nous devrons subvenir à ses besoins complets pour les 6 prochaines années. Que voulez-vous la justice est là mais qu'elle est difficile à comprendre.
    • SM
      Steve M.
      temps Il y a 10 ans
      La sentence est sévère? Parce qu'on paye pour lui en prison? Un vrai commentaire de bozo, vous portez bien votre pseudo! Que dites vous aux assureurs qui on payé plus que 1 M$ et aux résidents du secteur pour le stress et les dommages subit? Pas fort! Le gars était en probation, a déjà 2 incendies criminels à son actif même son avocat est d'accord. ayoye.
    AFFICHER PLUS AFFICHER MOINS
    Publicité

    RECOMMANDÉS POUR VOUS


    24 avril 2024 | 11h38

    Vols et recel à Cacouna : l’accusée ira en thérapie

    La résidente de Cacouna, Katy Pelletier, fait maintenant face à 18 nouveaux chefs d’accusation en matière de recel. Ils ont été déposés à la suite d’une perquisition menée à son domicile le 5 avril par la Sûreté du Québec. L’accusée a été remise en liberté le 23 avril afin de suivre une thérapie en dépendance dans la région de Trois-Rivières. Des ...

    23 avril 2024 | 10h26

    Accident mortel à Saint-Cyprien: la poursuite a été de courte durée

    Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) qui a ouvert lundi soir une enquête à la suite d’une collision mortelle survenue à 16 h 56 à Saint-Cyprien a dévoilé ce mardi certaines informations préliminaires directement liées aux faits. On y apprend que le funeste accident est survenu une minute après qu’un patrouilleur de la Sûreté du Québec ait ...

    22 avril 2024 | 22h00

    Collision mortelle à Saint-Cyprien: le BEI dépêche cinq enquêteurs

    Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) du Québec a confirmé lundi soir qu'il dépêchait cinq enquêteurs à Saint-Cyprien en lien avec une opération policière lors de laquelle est survenue une collision ayant fait un mort et un blessé grave. L'accident s’est produit sur la route 293 au sud de la municipalité, le 22 avril à 16 h 55. «C'est une ...