Un dernier débat électoral pour les candidats de Rivière-du-Loup-Témiscouata
Goulimine Sylvie Cadôret de Québec solidaire, Vincent Couture du Parti québécois, Éric Gagnon, animateur du débat, Jean D’Amour du Parti libéral du Québec et Denis Tardif de la Coalition Avenir Québec.
Le débat était diffusé en direct par Ici Radio-Canada Bas-Saint-Laurent.
Goulimine Sylvie Cadôret de Québec solidaire et Vincent Couture du Parti québécois.
Jean D’Amour du Parti libéral du Québec et Denis Tardif de la Coalition Avenir Québec.
Le Cégep de Rivière-du-Loup a accueilli le 20 septembre le débat des candidats dans la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata pour la prochaine élection provinciale, présenté par Ici Radio-Canada Bas-Saint-Laurent. Il y avait foule à la cafétéria vers 6 h du matin, alors que deux étudiants ont été invités à présenter leurs préoccupations, qui ont principalement tourné autour des thèmes de l’éducation et de l’environnement.
Goulimine Sylvie Cadôret de Québec solidaire, Vincent Couture du Parti québécois, Jean D’Amour du Parti libéral du Québec et Denis Tardif de la Coalition Avenir Québec ont été invités à présenter leurs points de vue sur les divers enjeux soulevés à la fois par les étudiants et les journalistes de Radio-Canada. Les candidats ont été invités à aborder notamment la gratuité scolaire, la circulation sur la route 132 à Notre-Dame-des-Neiges et les arénas de Témiscouata-sur-le-Lac.
Malgré que plusieurs dizaines de jeunes étaient à l’écoute sur place, et que le débat se déroulait dans un établissement collégial, les thèmes de l’éducation et de l’environnement ont été presque totalement éclipsés par la santé et l’économie lors de la portion des débats.
SANTÉ
En santé, la rupture de services dans les centres hospitaliers de la région, l’attente aux urgences et la surcharge de travail du personnel ont notamment retenu l’attention des candidats. Goulimine Sylvie Cadôret (QS), la première à s’exprimer pour ce thème, a affirmé qu’il faut revoir la gouvernance du système de santé, à la suite de la réforme initiée par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, et décentraliser le pouvoir de décision. Vincent Couture (PQ) a souligné avoir vécu de près la «réforme Barrette» et a souligné qu’il faut valoriser les gens qui travaillent au quotidien pour dispenser des soins de qualité. Denis Tardif de la CAQ est d’avis qu’il faut mieux traiter les ainés à domicile, offrir du soutien aux proches aidants et améliorer l’accès aux soins. Jean D’Amour a quant à lui défendu le bilan de son parti politique, en rappelant qu’une loi a été adoptée pour éviter les autres découvertures médicales. Il a fait valoir l’importance de la proximité des services dans chacune des localités et de pouvoir obtenir des soins de qualité chez soi. Il entend consolider le réseau de la santé, et valoriser la profession des infirmières et des préposées.
Lors de la portion de débat, Vincent Couture du PQ a lancé des flèches à tous ses adversaires en affirmant qu’il était le seul candidat présent lors de la réunion du conseil d’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent à Notre-Dame-du-Lac qui s’était tenue la veille. Les infirmières y avaient notamment dénoncé la surcharge de travail dont elles font les frais. Au sujet des horaires de faction des ambulanciers de Témiscouata et des Basques, les candidats se sont tous engagés à appuyer les paramédics de la région dans leurs démarches. La candidate de Québec solidaire est allée plus loin en rappelant le manque de soutien des paramédics à la suite d’interventions plus difficiles, et a souligné l’importance de l’accompagnement.
ÉCONOMIE
La portion du débat concernant l’économie a largement porté sur l’accès à internet haute vitesse pour les entrepreneurs de la région, ainsi que sur la pénurie de main-d’œuvre. Vincent Couture du PQ a notamment affirmé qu’il faut réduire «la paperasse» pour intéresser les jeunes à la relève entrepreneuriale. Jean D’Amour du PLQ a également parlé d’un allègement règlementaire et la mise en place de réseaux de mentors. Goulimine Sylvie Cadôret s’est avancée en abordant de relève forestière, les prix des fermes qui sont trop élevés pour en faire l’acquisition, et la couverture cellulaire, qui est un outil de travail pour les jeunes. Elle y a également marqué des points avec une déclaration qui n’est pas passée inaperçue à propos de l’accès à Internet. Mme Cadôret a affirmé que la tenue du G7 à Charlevoix est la preuve que quand la volonté politique est présente, l’accès Internet met bien peu de temps à être installé de manière convenable.
Denis Tardif de la CAQ a amené l’option d’ajouter des écoles pour faire de la formation entrepreneuriale. M. Tardif a affirmé vouloir attendre d’être au pouvoir avant de détailler ce projet. Il a été confronté par M. Couture du PQ qui lui a ramené la phrase «on verra», prononcée par le passé à quelques reprises par le chef de la CAQ, François Legault. Denis Tardif a répliqué en confrontant Vincent Couture à l’engagement de la indépendance du Québec défendu par le Parti québécois.
Les candidats ont maintenant jusqu’au 1er octobre pour continuer de faire valoir leurs points de vue aux électeurs et leur ligne de pensée avant qu’ils ne se rendent aux urnes. Il s’agissant du dernier débat électoral présenté sur le territoire. Il est possible de le réécouter sur la plateforme web d’Ici Radio-Canada Bas-Saint-Laurent.
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