Les profs du Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage engagés pour l’éducation publique
Comme ils s’y étaient engagés avant les vacances d’été, la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage (CSQ) seront actifs dans le mouvement Pour l’école publique (PEP).
L’objectif de ce mouvement est de s’assurer que l’école publique soit au cœur des discussions pour toute la durée de la campagne électorale et à l’avant-plan des préoccupations du gouvernement que la population élira le 1er octobre.
Si l’éducation était assurément au menu de la campagne lors de la rentrée des élèves, le mouvement PEP a pour mission de rappeler que ça ne doit pas s’arrêter là. Tout au long de septembre et de la campagne, les enseignants voudront entendre les engagements de tous les partis pour améliorer la situation, notamment : assurer une composition de classe équilibrée et des services suffisants pour les élèves, reconnaitre l’autonomie professionnelle et offrir une charge de travail respectueuse du personnel enseignant et accorder aux enseignants une rémunération à la hauteur du travail accompli.
Ainsi, le mouvement PEP sera actif sur le terrain avec des pancartes en faveur de l’école publique. Il a également constitué une plate-forme web pour comprendre les engagements des partis au regard de ses trois principaux enjeux, ainsi qu’un message publicitaire portant sur l’éducation. Les organisations s’assureront de poser des questions aux différents partis, par écrit et sous forme de tracts, pour les inviter à se commettre sur les enjeux de fond. Une pétition pour l’éducation publique circule déjà abondamment sur les réseaux sociaux. Elle sera remise au gouvernement qui sera élu en octobre.
Pour les organisations syndicales, il est clair que les partis politiques doivent s’engager à réinvestir massivement en éducation, de façon à rétablir minimalement le niveau de financement qui prévalait avant les compressions des dernières années. L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) a d’ailleurs évalué ce montant à 1,4 G$ depuis 2003, en comptant l’inflation.
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