Jean D’Amour veut faire plus en agriculture, acériculture et foresterie
Le député sortant dans Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D’Amour, ne compte pas lésiner sur les efforts afin d’appuyer davantage les professionnels de l’agriculture, de l’acériculture et de la foresterie si un nouveau mandat lui est confié le 1er octobre. Ces secteurs d’activités étaient au cœur de nouveaux engagements annoncés ce jeudi 6 septembre.
Enthousiaste, venant lui-même d’une famille d’agriculteurs, M. D’Amour s’est ainsi engagé à faire «remettre en culture certaines des terres en fichre» de la région, ces superficies agricoles abandonnées ou non cultivées.
«C’est moins vrai dans le secteur de Rivière-du-Loup, mais dans les MRC de Témiscouata et des Basques, on a des centaines d’acres de terre qu’on doit remettre en culture afin qu’elles soient disponibles pour de nouveaux arrivants ou pour les producteurs qui décident de prendre de l’expansion», a-t-il lancé.
Le candidat libéral compte mettre en place des incitatifs afin de pousser les propriétaires à revaloriser leurs terres inutilisées ou à simplement les vendre. Il a rappelé que l'agriculture est une «richesse et une très bonne façon d’occuper notre territoire».
ACÉRICUTURE
Du côté des acériculteurs, Jean D’Amour parle de soutien dans la production, mais également dans la transformation et l’exportation de sirop d’érable. Il souligne du même coup que le gouvernement souhaite encourager la relève et la transition énergétique dans ce domaine.
«On doit développer nos marchés. On a augmenté le nombre d’entailles au cours des dernières années, maintenant on doit exporter davantage. On peut produire davantage, transformer davantage. Si on ne prend pas notre place, d’autres comme les États-Unis et le Nouveau-Brunswick, par exemple, vont la prendre. Nous avons une responsabilité de produire, d’exporter, et de s’enrichir avec ça», a-t-il déclaré, aux côtés de Sylvain Patry, propriétaire de l'Érablière La Coulée Creuse de St-Athanase, et du citoyen Philippe Lagacé.
FORESTERIE
Enfin, pour la foresterie, Jean D’Amour a souligné vouloir supporter l’innovation et donner un coup de main aux industriels du secteur. «Avec la forêt publique, on vit dans un cadre de prévisibilité. Nous sommes le premier gouvernement dans l’histoire du Québec à avoir accordé une aide (225 M$ par année) pour les travaux de sylviculture sur 5 ans. Les professionnels savent donc qu’ils vont travailler d’un printemps à l’autre», a-t-il rappelé.
Concernant les forêts privées, M. D’Amour souhaite «assurer leur pérennité». «Il y a de l’aide à accorder. Ils sont des milliers de propriétaires dans le comté, je veux leur envoyer un signal clair comme quoi le gouvernement va les soutenir. Dans les prochaines années, on veut travailler conjointement avec les acteurs de l’industrie pour faire en sorte d’aller chercher le maximum», a-t-il ajouté.
Jean D’Amour estime que lui offrir un nouveau mandat signifie «plus de territoires occupés par l’agriculture, plus de production et d’exportation en acériculture et davantage de prospérité». «Pour moi, ce n’est pas juste une priorité de candidat, mais une priorité dans l’action de tous les jours dans le prochain mandat.»
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