Sanctionné par la CMQ, Jean-Marc Belzile sollicite un nouveau mandat à Saint-Jean-de-la-Lande
Le maire de Saint-Jean-de-la-Lande, Jean-Marc Belzile, tentera d’être élu de nouveau au poste de maire, malgré un récent jugement de la Commission municipale du Québec (CMQ) qui a statué qu’il a commis des manquements d’ordre éthique et déontologique au cours de son dernier mandat.
M. Belzile a officiellement déposé sa mise en candidature le 22 septembre, moins de deux semaines après que la CMQ ait publié son jugement.
Dans celui-ci, le tribunal concluait que l’élu a utilisé, à plusieurs occasions au cours de l’été 2020, les ressources de la Municipalité à des fins personnelles ou à d’autres fins que l’exercice de ses fonctions. Il a aussi déterminé que le maire a réclament le remboursement de dépenses auxquelles il n’avait pas droit en vertu de la Loi sur le traitement des élus municipaux.
Dans son jugement, le juge Denis Michaud a toutefois déclaré prendre en considération que deux des manquements reprochés au maire n'ont pas été commis «dans le but de se procurer un avantage». «Il a utilisé les véhicules et les équipements de la Municipalité parce qu’il croyait pouvoir faire un travail bénévole
pour celle-ci dans un contexte difficile de recrutement de main-d’œuvre. Ce faisant, il s’est ingéré dans le travail des employés municipaux. Mais il n’a pas utilisé les véhicules et les équipements à des fins personnelles ou pour faire des travaux sur sa propriété. La nuance est importante», a-t-il dit.
Dans sa décision, le juge Michaud a imposé une suspension de trois jours à Jean-Marc Belzile. Il a également obligé l’élu à remettre la somme de 2 833,31 $ à la Municipalité.
Jean-Marie Belzile sera opposé à Léo Paul Charest dans le cadre des prochaines élections. M. Charest, un résident de la municipalité depuis 15 ans, est un pédagogue de formation. Il est aussi reconnu pour son implication dans la communauté, lui qui a déjà était conseiller municipal, à Saint-Jean-de-la-Lande, pendant un mandat.
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