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France Gagnon, candidate du Parti conservateur du Canada dans la circonscription de Rimouski - Neigette - Témiscouata – Les Basques

durée 18 septembre 2021 | 06h01
  • Mario Pelletier
    Par Mario Pelletier

    Journaliste

    Info Dimanche a souhaité donner la parole aux représentants des principaux partis politiques dans les circonscriptions de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup et de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques sous la forme de questions et de réponses touchant divers enjeux de la région du Bas-Saint-Laurent. Voici notre entretien avec le candidate du Parti conservateur dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, France Gagnon.

    Propos recueillis par Mario Pelletier

    Comment défendez-vous la promesse de votre chef Erin O’Toole d’annuler le transfert de 6 milliards de dollars pour les services de garde?

    «J’ose croire que l’on va être en mesure de s’assoir avec M. Legault et négocier cette partie-là pour les garderies, simplement. Est-ce qu’on viendra à 6 milliards? Est-ce qu’on ira en bas? Est-ce qu’on annulera complètement? Je pense que l’ère est aux négociations et que le dossier des garderies peut en faire partie également. Je trouve que les services de garde au Québec sont un service qui fonctionne vraiment très bien depuis plus de 20 ans maintenant. Je souhaite que ça continue à bien se développer pour les familles québécoises. Si jamais il n’y avait pas d’entente, souhaitons que le crédit d’impôt qui pourra être octroyé par le fédéral directement aux familles comblera un besoin financier chez ces mêmes familles-là»

    Êtes-vous en faveur de l’électrification des moyens de transport et de mesures d’aide à son implantation en région?

    «Oui absolument, je vais quand même être prudente parce qu’il faut que ça se fasse bien. Il faut que ce soit un service abordable et surtout convivial. Les voitures entièrement électriques, la meilleure autonomie on parle de 300, 350 kilomètres, quelques-unes à 400. Oui je suis pour ça, je rêve d’en avoir une entièrement électrique. Mais en même temps, si demain matin je suis élue et que je me mets à voyager Rimouski – Ottawa, il va falloir que je calcule plus de temps pour pouvoir me recharger en chemin. Faisons le bien et de façon à que ce soit rentable pour les gens qui vont vers la voiture électrique.»   

    L’environnement est l’un des enjeux majeurs de cette campagne électorale, quels sont vos engagements pour lutter contre la crise climatique?

    «Oui il y a urgence en matière d’environnement. Encore là, je ne suis pas certaine que si demain matin on change un paquet de règles, que nos gens vont adhérer à ça. Je vais vous ramener à l’implantation des bacs bleus et des bacs bruns, ça s’est fait lentement sans bousculer les gens. Oui il y a une urgence, oui on doit mettre en place des mesures qui seront efficaces, mais j’aimerais ça qu’on le fasse un pas à la fois et que ce soit durable dans le temps. Je suis grand-mère cinq fois, j’aimerais ça laisser une planète un petit peu plus intéressante.»

    Comment concilier vos engagements sur l’environnement tout en soutenant avec force l’industrie pétrolière?

    «Le pétrole, ce n’est pas demain matin qu’on en n’aura plus besoin. Je pense que l’on se doit actuellement de pallier l’offre et la demande. On est tu capable de réduire nos besoins en pétrole et offrir une meilleure qualité de services en transport? Je pense que l’on peut avoir un parc de véhicules électriques beaucoup plus grand, ce qui va réduire nos émissions. Mais est-ce que toute l’industrie du camionnage par exemple, est prête à investir autant? Faut les amener là, je pense que ce sera un peu plus long dans le temps.»  

    Doit-on augmenter les transferts fédéraux en santé?

    «Absolument, ce n’est même pas négociable. Moi je travaille avec les ainés actuellement, je suis coordonnatrice de la Table de concertation des ainés, ils ont de grands, grands besoins et ça passe beaucoup par les services de santé. Pensons entre autres au soutien à domicile, nos personnes âgées aimeraient ça rester plus longtemps dans leur maison mais ils ont besoin de services. Oui il faut augmenter les transferts en santé.»

    Comment aider concrètement l’industrie forestière et les entreprises présentes dans le Témiscouata?

    «C’est un beau dossier que je connais très peu. De façon générale, nos entrepreneurs ont besoin d’aide, de main-d’œuvre. J’ai juste envie de vous dire que je vais être derrière nos producteurs forestiers pour les soutenir dans leurs besoins et essayer de leur donner le plus possible.»
     
    Avec la pénurie de main-d’œuvre dans le Bas-Saint-Laurent, vous engagez-vous à faciliter l’ouverture des frontières pour les travailleurs étrangers et à simplifier les demandes?

    «Tellement, mais tellement, ça passe tellement par là. Faut avoir une discussion sérieuse avec le palier provincial pour être capable d’en venir à des formulaires simplifiés. Prenons un producteur, de tomates par exemple, ça fait 10 ans qu’il embauche des employés étrangers, on est tu capable de dire, lui tous les ans il en prend 20, souvent les mêmes, on peut tu simplifier ça pour que ce soit plus facile d’une année à l’autre. Oui, faut trouver des façons simples et rapides.»

    Dans la liste d’épicerie formulée par François Legault au gouvernement fédéral, avec quel élément êtes-vous le plus en accord?

    «À l’image de M. Legault, je suis très nationaliste. J’ai évolué au PQ, au Bloc et à la CAQ avant de me tourner vers les conservateurs. Je souhaite essayer d’obtenir le plus d’autonomie possible pour les citoyens et ça en m’impliquant avec un parti qui peut être au pouvoir. Sa liste d’épicerie pour moi elle est raisonnable. On peut s’assoir et la réaliser point par point, un par un. D’après moi, il n’y a rien dans ça qu’on pourra pas venir à bout de s’entendre.»
     
    Comment conciliez-vous les franges les plus à droite des militants de votre parti dans des dossiers comme l’avortement ou les armes à feu?

    «Moi je trouve que l’on a un chef depuis un an qui est très près de la population québécoise. Premièrement il est né au Québec, il comprend très bien notre réalité. C’est un pro choix, il nous a répété à maintes reprises, autant aux candidats de l’ouest qu’à nous, qu’il ne tolèrera pas un vote sur la question de l’avortement. Pour lui, c’est le choix de la femme de faire ce qu’elle veut avec son corps. Des armes d’assaut au Québec, on en n’a pas. Oui on a des armes illégales, c’est là-dessus qu’il faut travailler. Faut peut-être préciser c’est quoi les armes illégales. Faut travailler sur nos frontières pour empêcher les armes illégales de rentrer.»

    Quel est le principal dossier à porter dans la circonscription?

    «J’en ai deux à valeur égale. L’économie, soutenir les entrepreneurs de tous les secteurs et quand je dis tous les secteurs, fabrication, production, services, restaurateurs, on peut tous les nommer. La pandémie leur a fait mal et je pense qu’ils ont besoin d’un grand souffle d’air frais. Et évidemment je travaille avec les ainés depuis un an, je pense que de rétablir l’équité et d’améliorer le bien-être et la sécurité des ainés, faut que ce soit à l’avant-plan.»

     

     

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