Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet appuie son candidat à Rivière-du-Loup
Yves-François Blanchet et le candidat du Bloc québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Simon Bérubé.
Yves-François Blanchet, Kristina Michaud, Julie Vignola et Simon Bérubé du Bloc québécois.
Yves-François Blanchet et le candidat du Bloc québécois dans Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Simon Bérubé.
Une cinquantaine de militants du Bloc québécois se sont réunis le 10 aout à l’Auberge de la Pointe de Rivière-du-Loup à l’occasion de la tournée estivale du chef du parti, Yves-François Blanchet. Il a saisi l’occasion pour appuyer le nouveau candidat du Bloc québécois dans la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Simon Bérubé.
«Simon s’est manifesté il y a une dizaine de jours. Étant donné que l’élection est précipitée, on ne peut pas faire d’assemblée [d’investiture]. C’était une très belle surprise. Simon a de l’expérience, il a travaillé en relations internationales et dans les médias. Nous avons procédé à sa désignation en prévision du déclenchement des élections fédérales», explique le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
Nouveau visage dans le paysage politique régional, Simon Bérubé croit aux chances du Bloc de l’emporter dans la circonscription, s’il mène une belle campagne. Il a décidé de faire le saut dernièrement afin de se mettre au service des gens de la région. «Avec le Bloc, on peut vraiment porter la voix des gens de la région, leurs valeurs, sans faire de compromis ni auprès des grandes pétrolières de l’Ouest, ni auprès des grands financiers de Wall Street. C’est la voix de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, la voix du Québec sans aucun compromis», ajoute le candidat.
Il souhaite que les électeurs prennent le temps de le rencontrer et d’échanger avec lui pour partager leurs enjeux et leurs préoccupations. Parmi les militants réunis à Rivière-du-Loup se trouvaient également les députés Maxime Blanchette-Joncas, Kristina Michaud et Julie Vignola.
«Les Québécois ne veulent pas d’une élection en plein été, alors que nous ne sommes pas sortis de la pandémie. Le parlement fonctionne actuellement, le Bloc a obtenu des gains pour le Québec et il a été présent pour aider le gouvernement, notamment dans les dossiers de l’aide médicale à mourir, de la Loi sur la radiodiffusion, de la protection de l’aluminium et des compensations de la gestion de l’offre», complète M. Blanchet. Il ne croit pas que des élections soient nécessaires maintenant, mais il veut être prêt à toute éventualité. Les probabilités que le Bloc québécois forme le prochain gouvernement sont nulles, il en convient, et ce parti ne veut pas du pouvoir, rappelle le chef. «Ce qu’on veut obtenir, c’est une balance du pouvoir, c’est bon pour le Québec et c’est important.» Il ajoute que l’influence du Bloc est plus perceptible dans un gouvernement minoritaire, dans son état actuel.
Le chef du Bloc québécois a aussi décoché quelques flèches au Parti conservateur du Canada qui a annoncé une candidate, France Gagnon, dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques le 10 aout. Yves-François Blanchet considère que les conservateurs du Québec tentent de copier la formule du Bloc. «Il disent des choses différentes dans l’est et dans l’ouest du pays, notamment concernant les dossiers des armes à feu, du pétrole et de l’avortement. Ce qu’on dit aux Québécois, c’est que s’ils veulent la vraie affaire, ils sont mieux de prendre la version originale du Bloc».
Le chef du Bloc québécois et Simon Bérubé, le candidat dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, partagent tous les deux des racines à Saint-Pacôme. M. Bérubé en est originaire, tout comme le père de Yves-François Blanchet.
Par ailleurs, le chef du Bloc accorde toujours sa confiance au député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, qui a décidé de se départir de quatre employés en mai dernier dernier, quelques jours avant d’annoncer qu’il sera candidat lors des prochaines élections fédérales. «L’encre qui coule ne reflète pas la profondeur d’un problème. Je crois qu’il a bien géré la situation et je ne m’en suis pas vraiment occupé. C’est de la gestion interne de son bureau. Ma confiance n’est pas ébranlée», conclut Yves-François Blanchet.
1 commentaires
Pour toute la lumière clinique et juridique dans les travaux à venir via les comités
COMPASSION oblige!