Des programmes qui répondent aux nouvelles réalités municipales, demande Sylvie Vignet
Le développement durable et l’innovation étaient au cœur du discours de la mairesse de Rivière-du-Loup, Sylvie Vignet, lorsqu’Info Dimanche lui a demandé ce qu’elle s’attendait du prochain gouvernement fédéral. Elle aimerait entre autres que les municipalités puissent obtenir davantage des programmes de subventions fédéraux à ce niveau et qu’ils répondent ainsi mieux aux nouvelles réalités municipales.
La question sera d’ailleurs évoquée lors de ses discussions avec les candidats de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup s’ils demandent une rencontre d’ici le 21 octobre. Au moment d'écrire ces lignes, seuls Bernard Généreux du Parti conservateur et Louis Gagnon du Bloc québécois avaient discuté avec les élus louperivois.
«[Ce que l’on souhaite], c’est d’avoir un meilleur soutien dans le développement durable. Quand on parle de l’innovation au fédéral, c’est très difficile d’avoir des subventions, partage Mme Vignet. C’est nouveau et ça ne rentre pas dans les programmes disponibles qui sont très cadrés.»
«De l’innovation, on en fait beaucoup à Rivière-du-Loup […] et on veut en faire davantage, mais il n’y a pas de programmes pour nous appuyer, alors c’est plus difficile», ajoute-t-elle, soulignant que l’aide provinciale n’est souvent pas suffisante pour lancer des projets dans ce secteur.
Sylvie Vignet croit également que des programmes comme celui de la TECQ (taxe sur l’essence) devraient mieux prendre en compte le développement durable et la lutte aux changements climatiques. En exemple, elle nomme la réfection de la côte St-Pierre.
«Il fallait faire des bassins de rétention plus gros pour contrer les crus. Mais le programme n’était pas adapté, il n’y avait aucun surplus pour nous donner un coup de main (puisque les travaux étaient plus importants qu’une rue conventionnelle). Il faut que ce soit recadré, il faut vivre l’avenir», estime-t-elle.
La mairesse de Rivière-du-Loup croit par ailleurs que certains ministères fédéraux et provinciaux devraient faire preuve d’une meilleure communication entre eux. Selon le témoignage de Mme Vignet, certains dossiers tendent parfois à ralentir ou même à bloquer, lorsque des ministères des différents palliers, qui ont pourtant des vocations similaires, n’ont pas la même compréhension des choses.
Enfin, si elle aimerait que de petits correctifs soient apportés à Loi sur l'assurance-emploi afin de donner un coup de pouce aux entrepreneurs locaux, Sylvie Vignet demande aussi au prochain gouvernement d’être à l’écoute. À la base, dit-elle, un bon député doit être présent et avoir une oreille attentive aux préoccupations des municipalités.
1 commentaires
Ah oui, au nord de Cabano; çà me reviens ...