La circonscription comme pôle de transition écologique de l’économie canadienne
«Il est temps de s'unir et d’avancer» - Hugo Latulippe
Le candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD) dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Hugo Latulippe, souhaite faire de la circonscription le premier pôle de transition écologique de l’économie au Canada.
Flanqué du député Guy Caron, qui venait de présenter les engagements du parti devant la lutte aux changements climatiques à Trois-Pistoles, M. Latulippe a expliqué ce mercredi 25 septembre qu’il était temps que tous les acteurs de la société, dans la région, s’unissent dans une transition vers une «économie du 21e siècle», une économie actuelle, intimement liée à l'écologie.
«Il s’agit ni plus ni moins de concevoir ensemble une économie à notre échelle et à notre image, à partir des idées et des besoins des gens d’ici, souligne-t-il. Ce que je souhaite, c’est une vaste consultation pour accoucher d’un plan qui nous ressemble et rassemble pour l’avenir.»
«On dit : "Voici le monde auquel on veut appartenir, voici comment on veut se définir comme société." À partir de cela, si on s'entend sur de grands termes, on part chacun de notre bord dans toutes les sphères de la société et on agit dans ce sens. On prend aussi toutes nos décisions, à commencer par les décisions économiques, à l'aune de cette charte, de cette lecture du monde.»
Hugo Latulippe dit avoir été rejoint par cette vision, inspirée des Fab City, ces villes qui marient entre autres le développement durable, les technologies et l'économie circulaire, lors du Fabbulleux-Mix de Rivière-du-Loup, un événement organisé du 13 au 15 septembre. À ce moment, des intervenants de différents horizons ont discuté «de solutions innovantes aux défis d’aujourd’hui» et de «projets pour la communauté.»
«Il y avait sur place un consensus qu’il faut engendrer une transition», ajoute le cinéaste, précisant que ce projet mettait des mots sur son engagement politique et qu’il comptait ainsi «le porter et le défendre».
CONCERTATION
Une fois élu, Hugo Latulippe souhaite donc mettre en œuvre un grand exercice de concertation et aller à la rencontre de tous les acteurs de la région : les coopératives, les Municipalités et les MRC, les petites, moyennes et grandes entreprises, les organisations sociales et communautaires, les syndicats, les regroupements citoyens, les organisations écologistes et les écoles. L’objectif? «Prototyper une région laboratoire de développement économique durable, solidaire et écologique.»
«Je pense qu’on a toutes les forces et les connaissances ici. On comprend le problème des changements climatiques et on a aussi le savoir pour générer cette économie du 21e siècle. On a maintenant besoin de politiciens qui rassemblent les gens. Nous sommes rendus là. Il faut unir nos forces pour aller de l’avant», lance le candidat de 46 ans.
Selon lui, les citoyens de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup veulent appartenir à un projet de société dont ils seront fiers devant leurs enfants et auquel ils s’identifieront. Il souligne du même coup que la vision du développement économique du député Bernard Généreux, fondée sur l’exploitation du pétrole de l’Alberta, est «archaïque».
«Je veux être un catalyseur pour notre région, un porte-voix, quelqu’un de visible et fort à Ottawa […] Je souhaite être le député qui mène la charge. Je sais comment réunir les gens autour d’un grand projet, comment rallier les forces et bâtir des ententes ensemble pour qu’on marche dans la bonne direction.»
Passant de la parole aux actes, le candidat Hugo Latulippe, à l’invitation des étudiants des cégeps de La Pocatière et Rivière-du-Loup, participera à la grande marche sur le climat, ce vendredi 27 septembre, avec ses compatriotes du NPD.
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