Le retour de Louis Gagnon pour le Bloc québécois
Le candidat du Bloc québécois dans la circonscription Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup Louis Gagnon tente sa chance pour une deuxième élection fédérale consécutive. Il a donné le coup d’envoi officiel de sa campagne le vendredi 13 septembre et tentera de s’imposer en tant qu’alternative aux autres partis, qu’il qualifie de fédéralistes et de contradictoires.
«Le Bloc est le seul parti qui défend sans concession l’agriculture du Québec, les fermes. Il est le seul parti qui propose un virage économique durable, vert, en contraste avec les projets de pipeline. Personne n’est aussi clair que nous là-dessus, ça ne passera pas chez-nous, point final», explique le candidat Louis Gagnon. Ce dernier est professeur de littérature au Cégep de Rivière-du-Loup et a enseigné le français en Chine au cours de la dernière année.
Il ajoute que le Bloc québécois est le seul qui met de l’avant la souveraineté de l’Assemblée nationale du Québec. «C’est comme s’il y a trois partis qui sont à peu près pareils, puis il y a le Bloc québécois. Si les gens ne veulent rien savoir de ce genre de partis qui se contredisent à peu près chaque jour, ils peuvent se tourner vers le Bloc. Nous on dit toujours la même chose.»
Louis Gagnon assure que s’il est élu, il représentera les gens de la région dans les dossiers de la gestion de l’offre, d’Internet et de la téléphonie cellulaire, de la rareté de main-d’œuvre, du bois d’œuvre, de la lutte aux paradis fiscaux, et qu’il ira au front afin de défendre l’assurance-chômage. «Le dossier de la gestion de l’offre a été magané par les libéraux. Le Bloc veut déposer un projet de loi pour qu’on ne touche plus du tout à la gestion de l’offre. Que ça devienne quelque chose d’invincible. On va faire aussi le suivi pour les compensations qui ont été promises, parce que finalement c’était une promesse électorale, ce n’était pas vraiment dans le budget des libéraux».
Dans le dossier de la fibre optique, d’Internet et de la téléphonie cellulaire, Louis Gagnon est catégorique, il croit que les grandes entreprises doivent assurer une couverture aux plus petites régions. «Les gouvernements les aident déjà beaucoup de plusieurs façons. Je pense qu’il faut leur tordre le bras un petit peu pour les amener à s’installer partout, même si au final, elles disent que ça ne rapporte pas assez. Je pense que ça ne tient pas la route».
Louis Gagnon est également revenu sur les quelques flèches qu’il a lancées sur les réseaux sociaux en direction de son adversaire qui porte les couleurs du Nouveau parti démocratique dans la circonscription, Hugo Latulippe. «J’ai de la difficulté avec quelqu’un qui se dit indépendantiste, mais qui finalement va travailler pour un parti fédéraliste. Je trouve que c’est incohérent, et pour moi c’est un défaut terrible en politique, l’incohérence», conclut Louis Gagnon.
S’il est élu, il devra néanmoins porter allégeance à la reine pour siéger à la Chambre des communes. «Si jamais je gagne, je vais voir ce que je vais faire. Je trouve ça beaucoup plus cohérent de se présenter pour le Bloc que pour un parti qui fait la promotion de l’unité canadienne. Raison de plus pour envoyer des indépendantistes au gouvernement, c’est toujours pratique pour en parler.» Sa stratégie pour la campagne électorale ? Écouter, proposer et gagner.
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