ÉLECTIONS CANADA 2019
Le fédéral abandonne les agriculteurs québécois selon Maxime Blanchette-Joncas
Le candidat à l’investiture du Bloc québécois dans la circonscription de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, dénonce l’abandon des agriculteurs du Québec par le gouvernement fédéral.
«Le fédéral n’en fait pas assez pour soutenir les agriculteurs québécois qui sont touchés durement par la récente entrée en vigueur de deux traités de libre-échange signés par le Canada soient l’Accord économique et commercial global (AECG) et l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). De plus, cette situation désavantageuse lance un message négatif à notre relève agricole. Cela est inacceptable!», déclare M. Blanchette-Joncas.
Le candidat soutient que les dédommagements initialement prévus en juin dernier pour les producteurs laitiers ne seraient versés qu’à la fin de l’année 2019, après la prochaine élection fédérale.
En lien avec un autre traité, l'Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), aucune compensation aux agriculteurs n’est encore prévue. «Comment ne pas conclure que le fédéral a privilégié l’industrie automobile ontarienne au détriment de nos producteurs laitiers, de volailles et d’œufs?», se questionne Maxime Blanchette-Joncas.
Lors de la récente renégociation de l’ALENA, les autorités fédérales ont fait des concessions dans les domaines sous gestion de l’offre. Dans le secteur laitier, l’AECEUM concède un accès au marché représentant une brèche de 3,6 % dans le marché laitier canadien laquelle brèche est plus importante que celle de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) - qui était de 3,25 %. À elle seule, la production laitière est génératrice de près de 6 000 emplois et contribue au PIB de notre région à hauteur de 401,2 M $.
CHINE
Le candidat souligne que les tensions commerciales entre la Chine et le Canada, notamment sur les producteurs de grains et de porc ne sont pas sans effet négatifs sur la région. Ce dernier rappelle que les retombées économiques annuelles de la filière porcine sont de plus de 210 M$ ce qui contribuent à maintenir 2 056 emplois dans la région du Bas-Saint-Laurent.
SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE
Selon Maxime Blanchette-Joncas, «des enjeux financier et de relève inquiètent nos agriculteurs : ils vivent un stress qui ne peut perdurer. La vitalité du Bas-Saint-Laurent passe par une agriculture forte. Nos producteurs ont besoin d’un soutien financier, mais également d’aide psychologique. Je n’accepte pas que nos producteurs ne puissent compter pour les secourir que sur une seule intervenante sociale pour l’ensemble de la région.»
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