Explosion de couleurs et de magie à la comédie musicale «Aladdin»
Steve Leblond, enseignant au programme Arts-études, Julie Gamache, coordonnatrice au programme Arts-études, Jessica Fortier, enseignante à l’école secondaire de Rivière-du-Loup, Daisy Morneault, enseignante de chant au programme Arts-études et Catherine Landry, copropriétaire de l’école de danse District Danza.
Les spectatrices et spectateurs ont pu reconnaître les populaires personnages du royaume d’Agrabah comme Aladdin, le sorcier Jafar et son oiseau Iago, la princesse Jasmine et Le Génie de la lampe. Pour la toute première fois depuis le lancement du programme Arts-études, les élèves de la première à la cinquième secondaire se côtoyaient sur la scène lors du même spectacle.
Deux distributions ont été créées par la coordonnatrice du programme Arts-études, Julie Gamache, afin d’offrir des représentations équivalentes. «On a mélangé les forces de chacun. Je pense que c’est une belle façon de faire. Ça tire les plus jeunes vers le haut en leur donnant l’exemple des plus vieux», explique-t-elle.
Avec autant d’artistes sur la scène, une chorégraphie s’est aussi mise en place dans les coulisses afin de faciliter la transition entre les différents tableaux. «Cette semaine, on a dû s’adapter à la dernière minute. Il y a une magie qui opère tout le temps. En plus, avec le public dans la salle, ça vient donner une belle énergie sur la scène», ajoute Julie Gamache.
Le dévoilement du tapis volant lors de la chanson «Un nouveau monde» a suscité de nombreuses réactions dans la salle. Derrière cette structure se cachait toutefois un véritable casse-tête. Il fallait trouver une solution pour que les deux comédiens principaux soient surélevés, tout en créant du mouvement. C’est finalement le créateur de décors Serge Chouinard qui a trouvé la solution. Le tapis était actionné manuellement et de la fumée complétait le décor. «Ça a demandé beaucoup de réflexion et de discussions. La projection de la vidéo nous a permis de créer l’illusion», précise Julie Gamache. Elle se dit fière de toute son équipe du programme Arts-études, qui a permis de concrétiser ce projet.
La création de la comédie musicale Aladdin a demandé beaucoup de répétitions aux jeunes artistes. «Quand on apprend nos textes, chorégraphies, partitions, on est dans notre tête. Une fois que c’est fait, on descend avec le cœur, on joue et on s’amuse. C’est ça le plus important.»
Au cours des dernières années, Julie Gamache a vu ses élèves s’épanouir sur la scène. Elle a été aux premières loges de l’évolution des étudiants qui sont maintenant en cinquième secondaire. «La confiance, l’estime de soi et le bagage qu’ils vont chercher, c’est merveilleux.» Comme quoi la magie d’Aladdin se transpose au-delà de la scène.