Vers un «rythme de croisière» pour la vaccination au Bas-Saint-Laurent
Les sites de vaccination de masse ouvriront de façon progressive au cours du mois de mars, au Bas-Saint-Laurent. Une fois accessibles, ceux-ci devraient d’ailleurs permettre l’administration de vaccins à un rythme fort intéressant, assure le CISSS du Bas-Saint-Laurent qui compte présentement sur un total d’environ 13 500 doses disponibles.
Au KRTB, le site du Kamouraska sera le premier à être en opération à partir du 12 mars. Suivront ensuite les sites du Témiscouata (semaine du 15 mars), de Rivière-du-Loup (25 mars) et des Basques (27 mars).
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À Rivière-du-Loup, un endroit où l’affluence devrait être importante, la vaccination de la population pourrait être effectuée plusieurs jours par semaine, selon la cadence des arrivages. La situation pourrait être un brin différente dans de plus petits secteurs comme celui de Trois-Pistoles.
«La bonne nouvelle, c’est que nous recevons de plus en plus de vaccins, la cadence s’améliore», constate Gilles Turmel, porte-parole du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
La semaine dernière, les 4000 doses disponibles pour les personnes de 80 ans et plus (et leurs proches aidants de 70 ans et plus) ont été réservées en moins de 24 heures sur l’ensemble du territoire. Depuis, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a reçu deux livraisons respectives de 7500 et 2000 doses supplémentaires.
En date du 3 mars, plus de 7000 places avaient déjà été attribuées. «Il reste quelques places en mars, mais on comprend que nous sommes maintenant davantage dans le mois d’avril», confirme M. Turmel, soulignant que la vaccination pourrait alors trouver son rythme de croisière.
Au moment d’écrire ces lignes, 5,86 % de la population du Bas-Saint-Laurent a été vaccinée, une statistique supérieure à la moyenne provinciale de 4,85 %. Si certaines régions comme la Côte-Nord, l’Abitibi-Témiscamingue et la Gaspésie font encore mieux, c’est qu’elles ont des populations considérées comme citoyens de régions éloignées et elles font partie des groupes prioritaires ciblés par les autorités de santé publique.
Gilles Turmel souligne par ailleurs que le Bas-Saint-Laurent ne fera pas appel aux pharmaciens, du moins pour le moment, afin d’aider à la campagne de vaccination de masse. Il rappelle qu’il s’agit d’un projet-pilote dans la région de Montréal et que la situation épidémiologique est bien différente dans la région.
Le responsable des communications assure également que le manque de personnel pour l’administration des vaccins n’est pas un enjeu actuellement sur le territoire bas-laurentien.
«On a une armée de quelques centaines de personnes qui travaille actuellement là-dessus. On continue à faire du recrutement, mais on me dit que la machine est là et elle est bien rodée pour partir. Ce n’est pas un problème», a-t-il mentionné.
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