Les rassemblements sont toujours interdits, rappelle Québec
L’arrivée du soleil, de même que la réouverture prochaine des écoles et le redémarrage de l’économie, poussent l’envie de se rassembler, de sortir et d’être ensemble. Mais le déconfinement ne signifie pas que les rassemblements sont permis. «Ce n’est pas le temps de se faire des hugs», a imagé le Dr Horacio Arruda, lundi.
Le Directeur national de la santé publique a envoyé un message clair lors du point de presse quotidien. Malgré les tentations multiples, il n’est pas encore temps de se rencontrer en famille ou entre amis et «l’interdiction de rassemblement tient toujours».
Si cette consigne n’était pas respectée, cela pourrait nuire aux nombreux efforts réalisés ces dernières semaines et pousser les autorités à sévir.
«Malgré le déconfinement, la population à risque demeure à risque. C'est important de continuer à suivre les prescriptions. Ce que ça veut dire, c'est qu'on ne voudra pas de rassemblement des gens à l'extérieur. Ça ne sera pas encore le temps de faire des partys ou des repas de famille avec des personnes âgées, a expliqué le Dr Arruda. C'est plate, on aimerait bien, mais on ne peut pas se permettre que les gens interprètent que le déconfinement des garderies, de l'école, de certains secteurs d'activité veuille dire : tout le monde est déconfiné, puis on repart à zéro comme si de rien n'était.»
La Direction nationale de santé publique est bien consciente, a-t-on assuré, que l’arrivée du beau temps ne donne pas envie de rester confiné à la maison, mais c’est nécessaire pour le moment. «Il va falloir le faire encore, parce que, sinon, notre opération graduelle ou progressive va être annulée par des mouvements de population qui ne doivent pas avoir lieu actuellement.»
«N'interprétez pas que, parce qu'on ouvre les écoles ou tel secteur d'activité au Bas-Saint-Laurent ou ailleurs que tout le monde peut se mettre à circuler n'importe où, et particulièrement dans la zone où il y a de la transmission active, dans la grande région de Montréal métropolitain», a-t-il demandé.
BARRAGES ROUTIERS
Questionné au sujet des barrages routiers contrôlant les déplacements entre les régions, le Dr Horacio Arruda a laissé sous-entendre qu’ils pourraient disparaître dans un avenir rapproché. «Quand on commence à, si vous me permettez, à ouvrir le rhéostat, ces genres de mesures coercitives là, on essaie de les diminuer», a-t-il dit.
M. Arruda a cependant ajouté : «Mais, comme n'importe quoi, aux moindres évaluations de problèmes qui pourraient se passer entre ce que j'ai appelé des transbordements interrégionaux importants, on pourrait faire, comme dans d'autres choses... les remettre à la place.»
Rappelons que la semaine dernière, la TREMBSL a demandé à la Direction régionale de la santé publique de maintenir les mesures de contrôle qui limitent l’accès au Bas-Saint-Laurent pour encore quelque temps.
7 commentaires
Je pense qu'une réunion de personnes qui respectent la règle du 2 mètres de distanciation ne constitue pas un rassemblement. Je crois qu'une personne de tout âge qui prends une marche en solitaire pour s'oxigéner ne va pas à l'encontre de l'obligation de rester à la maison.
Je pense qu'il devrait y avoir qu'une règle sacramentelle: RESPECTER EN TOUT TEMPS ET TOUT LIEU LA DISTANCIATION SOCIALE DE 2 MÈTRES. On ne se poserait pas la question c'est quoi un rassemblement et c'est quoi l'obligation de rester à la maison alors que le premier ministre nous invite à prendre une marche. Pourquoi ne pas s'en tenir à la règle du 2 mètres sauf pour ceux qui résident à la même adresse?
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