1,1 G$ pour une stratégie médicale et de recherche contre la COVID-19
Le premier ministre du Canada Justin Trudeau a annoncé le jeudi 23 avril la mise en place d'une stratégie médicale et de recherche financée à hauteur de 1,1 G$ afin de lutter contre la COVID-19. Cette stratégie se divise en trois volets.
Le premier volet porte sur les vaccins et les traitements. «On a investi près 115 M$ dans la recherche sur les vaccins dans les hôpitaux et les universités à travers le pays. Ça s'ajoute aux fonds qu'on a déjà alloués pour développer des vaccins ici au Canada», a expliqué le premier ministre.
Le deuxième volet, consistera à s’assurer que plusieurs options d'utilisations possibles pourront être testées lorsqu'il y aura des vaccins et des traitements potentiels. Ce sont donc 662 M$ qui seront investis pour les essais cliniques.
Le troisième volet est un investissement dans la modélisation de la maladie. «On est en train de mettre sur pied un groupe de travail sur l'immunité face à la COVID-19. Ce groupe de travail sera dirigé par le Dr David Naylor, la Dre Catherine Hankins, le Dr Tim Evans, avec l’appui de la Dre Theresa Tam et la Dre Mona Nemer.»
Ces derniers vont coordonner des tests sanguins qui vont aider à retracer le virus et à mieux comprendre comment on peut s'immuniser contre la COVID-19. Selon Justin Trudeau, les conclusions de la recherche vont permettre de rendre un vaccin accessible ou encore à déterminer quelles mesures de santé publique sont plus efficaces dans la lutte au nouveau coronavirus.
MILITAIRES DANS LES CHSLD
Quant au quatrième recours de Québec aux Forces armées canadiennes, Justin Trudeau y est allé d'une mise en garde. Oui, Ottawa accepte, mais avec prudence et avec un bémol, soulignant qu'il ne s’agit pas d’une solution à long terme.
«En ce moment, on voit des tragédies épouvantables dans les CHSLD à travers le pays. C'est inacceptable. Si vous êtes fâchés, frustrés ou inquiets, vous avez raison de vous sentir comme ça. On doit faire mieux. Parce qu'on laisse tomber nos parents, nos grands-parents, nos ainés. Des membres de la plus grande génération qui ont bâti notre pays. On doit s'occuper d'eux comme ils le méritent», souligné gravement le premier ministre.
Il accepte donc l'envoi de militaires, mais non sans une mise en garde. «Au Canada, nos militaires ne devraient pas prendre soin de nos ainés. Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, on doit examiner comment on en est arrivé là», a-t-il affirmé.
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