Pas de retour à l'école sans l'accord de la santé publique
Après avoir fait réagir des milliers de parents et d'enseignants en mentionnant que les écoles et les services de garde pourraient possiblement rouvrir avant le 4 mai la veille, le premier ministre François Legault a précisé sa pensée, ce samedi 11 avril. «Je ne donnerai pas le O.K. pour rouvrir les écoles sans l'accord de la santé publique [...] et sans que je sois convaincu que les enfants soient en sécurité», a-t-il assuré.
M. Legault, qui a finalement annulé son congé hebdomadaire, a rappelé que différents scénarios, différentes dates, étaient présentement sur la table, mais que rien n'était encore décidé. Il a ajouté avoir parlé en toute transparence et qu'avant de prendre une décision, il voudra lui-même être convaincu que ses propres enfants seraient en sécurité.
«La santé, ce n'est pas l'économie. C'est la santé des Québécois qui va primer pour décider quand on rouvrira les écoles. Évidemment, on va suivre chacune des journées qui s'en viennent, chacune des semaines qui s'en viennent, quelle est la situation de la contamination. Et on va prendre une décision qui est dans l'intérêt de nos enfants. Nos enfants, c'est ce qu'on a de plus important», a-t-il lancé.
La déclaration de François Legault, vendredi, avait fait bondir nombreux de Québécois, inquiets de voir leurs enfants possiblement retourner sur les bancs d'école. Une pétition lancée en ligne, demandant que les établissements scolaires restent fermés, a même recueilli plus de 135 000 signatures en moins de 24 h.
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