COVID-19 : les impacts se font sentir dans la région
La propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19) a ses impacts jusque dans la région. Des agences de voyages de Rivière-du-Loup en subissent les impacts. Les propriétaires de Club Voyages FP et de Voyages Ciel d’Azur, Michèle Simard et Karelle Bélanger se montrent toutefois rassurantes, malgré les nombreuses interrogations et craintes de leurs clients.
«La situation nous touche un peu plus puisque normalement, nous sommes dans notre période forte de vente de voyages vers l’Europe pour l’été et l’automne. Les clients nous font sortir des soumissions, mais ils mettent le tout sur la glace en attendant de voir l’évolution de l’épidémie», explique Karelle Bélanger, propriétaire de Voyages Ciel d’Azur et agente de voyages. Elle ajoute que les clients posent de nombreuses questions liées au COVID-19.
Mme Bélanger leur conseille d’être plus prévenants, de respecter les mesures d’hygiène liées au lavage des mains, d’apporter des lingettes désinfectantes et de prendre les précautions nécessaires en avion. «Selon moi, la peur des gens est plus contagieuse que le virus lui-même. Les personnes en bonne condition de santé s’en sortent».
Du côté de Club Voyages FP, Michèle Simard confirme que l’épidémie de COVID-19 a des impacts pour son entreprise. «C’est certain que ce n’est pas une situation qui est agréable, mais on a connu aussi les crises du 11 septembre, la grippe aviaire, le SRAS et la Guerre du Golfe, relativise Mme Simard. Les gens sont très nerveux, certains sont justifiés de modifier leurs plans, alors que d’autres continuent de voyager». Elle rappelle d’ailleurs que chaque situation est unique selon la destination et les dates choisies. Dans tous les cas, Michèle Simard rappelle l’importance de s’informer auprès de son agent de voyages et de son assureur pour connaitre exactement ce que l’on achète et pour s’informer concernant les politiques d’annulation. «Plus que jamais, c’est important de prendre son temps pour bien faire les choses et d’être vigilant», conclut-elle. Certains voyagistes ont aussi ajouté une option de flexibilité à leur politique d’annulation, de sorte qu’en cas d’annulation après l’achat d’un voyage en mars, le client peut avoir droit à un remboursement ou à un crédit. Les clients doivent toutefois s’entendre avec leurs fournisseurs.
Le 9 mars, l’Agence de santé publique du Canada a recommandé aux Canadiens d’éviter tout voyage en bateau de croisière en raison de la maladie COVID-19. «Je comprends que le gouvernement ne veut pas avoir à rapatrier des gens partout sur la planète. Nous avons un groupe d’une quarantaine de personnes en croisière présentement, et tout se passe bien. On est loin des images catastrophiques des navires mis en quarantaine», ajoute Mme Simard.
En date du 12 mars 2020, 9 cas de COVID-19 ont été confirmés au Québec. Au pays, 76 % des malades ont plus de 40 ans et un décès lié à cette maladie a été répertorié. Au fil des heures, la situation évolue rapidement. Environ 13 % des malades ont été hospitalisés.
Le gouvernement du Canada recommande d’éviter tout voyage non essentiel en Chine, dans le nord de l’Italie et en Iran. Des précautions sanitaires spéciales doivent aussi être prises en Corée du Sud et au Japon. Le risque de propagation à partir de produits dont le transport a duré plusieurs jours ou semaines, comme des colis, est très faible.
L’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) affirme qu’il est important que tous les voyageurs surveillent leur état de santé à leur retour au Canada. Pour une période de 14 jours, l’ASPC demande aux citoyens canadiens de surveiller l’apparition de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires.
Le 31 décembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé a été alertée en raison de plusieurs cas de pneumonie à Wuhan, en Chine. Le virus ne correspondait à aucun autre connu. Le 7 janvier 2020, la Chine a confirmé la détection du COVID-19.
4 commentaires
Une T....K de chance qu'on est plus obligés d'aller a la messe ...