Près de 700 postes vacants dans le manufacturier au Bas-Saint-Laurent
Dans la région du Bas-Saint-Laurent, 695 postes sont actuellement vacants dans le secteur manufacturier selon les chiffres du deuxième trimestre de 2023 dévoilés par Statistiques Canada. Bien qu’une légère diminution ait été perçue en comparaison au premier trimestre (775), la pénurie de main-d’œuvre est encore l’enjeu qui fait le plus mal aux entreprises manufacturières d’ici.
Devant ce constat, Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ réitère l’importance de mieux planifier la politique migratoire du Québec en lien avec les besoins réels des entreprises et des manufacturiers du Québec, alors que la pénurie de main-d’œuvre actuelle est un obstacle sérieux à la compétitivité du secteur manufacturier.
L’association a participé, le 14 septembre, aux consultations pluriannuelles sur l’immigration 2024-2027. Pour la MEQ, il est primordial que cette consultation permette de mieux planifier la politique migratoire du Québec en lien avec les besoins réels des entreprises et des manufacturiers du Québec.
«La compétitivité et le développement de nos entreprises manufacturières du Bas-Saint-Laurent et de notre économie en ont souffert. Le gouvernement doit, cette fois-ci, s’assurer que sa planification ait un réel impact pour combler les besoins de main-d’œuvre des entreprises et des manufacturiers du Québec», souligne Véronique Proulx, présidente-directrice générale à la MEQ.
SECTEURS PLUS DIFFICILES
Alors qu’il manque des centaines de travailleurs pour répondre à la demande du manufacturier dans la région, les chiffres de Statistiques Canada démontre que le Bas-Saint-Laurent a un taux de postes vacants de 5,9 %, bien au-delà de la situation de l’ensemble du Québec (4,6 %).
Statistiques Canada estime que les secteurs où la pénurie se fait le plus durement sentir sont la fabrication d’aliments ainsi que la fabrication de produits en bois.
Selon un sondage récent auprès des membres de MEQ, 98 % des entreprises sondées ont actuellement des postes vacants. Cette pénurie de main-d’œuvre a engendré des pertes évaluées à 7 milliards de dollars.
D’après la MEQ, le gouvernement pourrait aider davantage en haussant les seuils s’immigration à 90 000 par année, en s’assurant que le nouveau Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) reflète les besoins de main-d’œuvre en planifiant en amont et en nombre suffisant le nombre de CSQ émis pour l’ensemble des volets et en priorisant les emplois manufacturiers dans le Plan d’action sur la main- d’œuvre, notamment.
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