Adhésion importante des riverains au système de vignettes de Saint-Hubert
Depuis l’entrée en vigueur du règlement relatif au lavage des embarcations et à leur mise à l’eau à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup en juin dernier, plus de 80 % des riverains se sont procuré les vignettes qui sont maintenant obligatoires.
La Municipalité a fait le choix d’adopter une réglementation restrictive cet été afin de limiter la circulation sur les plans d’eau de son territoire, dont les lacs Saint-Hubert, de la Grande Fourche et Saint-François. Il s’agissait aussi d’une réponse préventive en lien avec l’apparition de la moule zébrée et du myriophylle à épis, deux espèces exotiques envahissantes, dans le lac Témiscouata. Des bouées ont aussi été installées afin de réduire la vitesse des embarcations près des rives.
«Les riverains ont remarqué que c’est beaucoup plus calme sur les lacs cette année. Les plaisanciers sont plus respectueux. Cela permet au lac de reprendre son souffle. L’eau est claire. Par les années passées, l’eau de baignade était trouble», indique la mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, Josée Ouellet.
Cette nouvelle réglementation bannit les visiteurs d’un jour qui voudraient mettre à l’eau leurs motomarines, bateaux, planches à pagaie, wakeboard et kayaks sans être passés par une station de lavage conforme. Des exceptions sont prévues pour les campeurs saisonniers ou de passage, puisqu’ils ont accès à une station de lavage à l’eau chaude au Camping municipal de Saint-Hubert.
Les vignettes à apposer sur les embarcations sont disponibles pour les résidents de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, les riverains et les campeurs (saisonniers ou de passage). Les riverains ont aussi été sensibilisés aux impacts de la mise à l’eau d’embarcations nomades sur les lacs de la municipalité. Ils ont été invités à prendre leurs responsabilités pour limiter les risques.
«Nous avons leur collaboration. Ils ont leurs propres embarcations munies de vignettes. Le mot d’ordre, c’est d’adopter un seul lac avec les embarcations», ajoute Josée Ouellet. Le règlement concerne tous types d’embarcations motorisées, ainsi que les embarcations non motorisées comme les canots, kayaks, pédalos, planches à pagaie, chambres à air, planches à voile, etc.
Le règlement est un outil supplémentaire pour protéger la qualité des eaux et des écosystèmes, et pour éviter la baisse de la valeur foncière des propriétés riveraines en lien avec la présence d’espèces envahissantes dans les lacs.
Une infraction à ce règlement est passible d’une amende minimale de 500 $ et maximale de 2 000 $. En cas de récidive, le montant de l’amende minimale est de 1000 $, et maximale de 10 000 $.