Des bacs à fleurs considérés comme dangereux pour réduire la vitesse à Rivière-du-Loup
Dans une lettre ouverte publiée dans l’édition du 13 juillet du journal Info Dimanche, le citoyen Gilbert Blachon dénonce les «pièges tendus aux cyclistes par la Ville de Rivière-du-Loup sur [la rue] des Plateaux» et considère que l’ajout de bacs à fleurs rend cette zone dangereuse. De son côté, la Ville indique au contraire que ces aménagements temporaires ont été réalisés pour sécuriser ce secteur.
Dans son texte, M. Blachon ajoute que «le cycliste devra s’écarter sur sa gauche pour éviter un énorme bac à fleurs déposé là (et ailleurs également), on ne sait pas pourquoi, et de façon dangereuse par notre bon service technique, au risque de se faire varloper par une voiture qui le suivrait. Afin d’éviter les poursuites couteuses contre la Ville en cas d’accident, que mes taxes devraient défrayer en partie, je crois qu’il serait bon qu’on déménage au plus vite les quatre obstacles dangereux de la rue».
Des bacs à fleurs ont en effet été installés dans ce secteur afin de réduire la largeur des voies de circulation et de ralentir les véhicules à une vitesse d’environ 30 km/h, indique le directeur du Service des communications de la Ville de Rivière-du-Loup, Pascal Tremblay. Les plaintes concernant la vitesse et le bruit des véhicules s’accumulaient sur la rue des Plateaux. Une augmentation de la fréquence des patrouilles de la Sûreté du Québec n’a pas permis de régler le problème, selon M. Tremblay.
«C’est un aménagement temporaire qui nous a été demandé par des résidents du secteur afin de réduire la vitesse dans le secteur des rues des Plateaux, Plourde et Agnès-Giguère», ajoute M. Tremblay. Ce dernier confirme que la Ville a aussi été interpelée par quelques cyclistes qui considéraient cet aménagement comme étant dangereux.
«Cette méthode fonctionne pour ralentir les véhicules et on estime que la sécurité publique l’emporte, donc nous maintenons notre orientation. Ce n’est pas normal de rouler plus de 60 km/h sur cette rue», complète Pascal Tremblay. Ces aménagements seront retirés pour la période hivernale.
Il ajoute que ce secteur sera repensé lorsque la nouvelle école primaire sera construite dans le parc Cartier et que des aménagements permanents seront réalisés pour résoudre ce problème de sécurité.
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